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Gérer et monétiser votre transition vers un monde carboneutre avec BMO et Radicle

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Lorsque Radicle Group Inc. a été fondée à Calgary (Alberta) en 2008 sur le premier marché réglementé du carbone en Amérique du Nord, les changements climatiques ne préoccupaient vraiment qu’une poignée de spécialistes.

Depuis lors, cette préoccupation climatique s’est généralisée au point d’occuper désormais le devant de la scène, et Radicle est passée des feuilles de calcul manuelles aux logiciels qui aident ses clients à comprendre non seulement comment gérer leurs émissions de gaz à effet de serre, mais aussi comment monétiser leurs efforts de compensation des impacts environnementaux.

« Nous avons amplifié et bonifié nos ressources et notre technologie pour automatiser bon nombre de ces services en fonction des nouveaux protocoles, instruments juridiques et marchés qui ne cessent de voir le jour, et nous restons à l’affût de ces évolutions tout en traduisant ces variables très complexes en mesures simples que les entreprises peuvent prendre dès aujourd’hui », souligne Saj Shapiro, auparavant chef de la direction de Radicle et maintenant directeur général et chef de BMO Radicle.

Le 1er décembre, BMO Groupe financier a finalisé l’acquisition de Radicle, pour accroître ses capacités de création de crédits carbone, étendre sa présence sur le marché des produits de base environnementaux et renforcer son engagement d’aider les clients à comprendre et à évaluer les risques et les occasions liés à la transition énergétique.

Voici quelques extraits d’une conversation avec Eric Jacks, chef, Émission de titres mondiaux de BMO Marchés des capitaux, et Saj Shapiro sur ce que l’acquisition de Radicle représente pour BMO, ses clients et la promotion de la transition vers un monde carboneutre d’ici 2050 :


Pour commencer, que fait Radicle et pourquoi est-ce important pour la transition énergétique?

SAJ SHAPIRO : Radicle met à profit sa technologie exclusive et sa compétence pour offrir aux entreprises des solutions qui les aident à atteindre progressivement leurs cibles de réduction des gaz à effet de serre de la façon la plus efficace et la plus financièrement réalisable possible. Que nos sociétés clientes aient l’obligation réglementaire de réduire leurs émissions ou qu’elles s’y soient engagées volontairement, notre équipe conseil les aide à évaluer où elles en sont et à planifier leurs futures stratégies de réduction. Nos logiciels et nos programmes facilitent la divulgation et le compte rendu des émissions, ainsi que le calcul et la génération des crédits compensatoires d’émissions. Pour couronner ce processus, Radicle possède un pupitre de négociation des crédits carbone qui aide les entreprises à monétiser la réduction de leurs émissions ou, à l’inverse, à acheter des crédits compensatoires issus des activités de réduction des émissions d’autres sociétés.

À l’heure où les changements climatiques gagnent en importance dans le débat mondial et s’invitent de façon plus pressante dans les discussions des conseils d’administration, l’action climatique ne se limite plus à répondre aux attentes de la société et des clients; il faut désormais respecter des obligations tout en effectuant des investissements avisés sur le plan climatique dans un monde compliqué. Dans ce contexte, Radicle apporte des stratégies permettant d’intégrer des systèmes complexes dans des solutions commerciales simples que les entreprises peuvent mettre en œuvre dès aujourd’hui.

Radicle possède une compétence et une technologie qui s’arriment parfaitement à l’expertise de BMO.

Pourquoi BMO a-t-elle décidé de faire cette acquisition, et pourquoi maintenant?

ERIC JACKS : Depuis un an et demi, dans le cadre de notre ambition climatique visant à devenir le principal partenaire de nos clients dans la transition vers un monde à zéro émission nette, nous avons mis sur pied l’Institut pour le climat de BMO et formé un groupe de transition énergétique. Dans ce domaine, nous avons constaté que nous devancions nettement nos concurrents sur certains plans, mais que nous tirions de l’arrière en ce qui concerne les produits de base environnementaux. L’acquisition de Radicle nous apporte non seulement des capacités de négociation de ces produits, mais aussi la compétence requise pour mesurer les émissions, puis créer des crédits de compensation du carbone.

Qu’est-ce que ces capacités apportent aux clients, au juste?

ERIC : Dans l’immédiat, elles nous permettent d’effectuer des opérations sur plusieurs marchés réglementés et volontaires. Ainsi, nous pouvons offrir tarification et exécution à nos clients engagés dans la transition énergétique et à nos autres entreprises clientes. De plus, Radicle nous permet d’aider les clients à comprendre leurs émissions de gaz à effet de serre, la façon dont ils peuvent les réduire et la manière de créer des crédits compensatoires qui atténueront le coût de ces changements.

SAJ : Nous sommes en transition vers une situation où les sociétés cotées en bourse seront tenues de divulguer leurs émissions. D’autres entreprises prennent volontairement des engagements climatiques en réponse aux attentes de leurs actionnaires, clients et employés. À l’avenir, que ce soit du fait d’obligations réglementaires ou librement consenties, les coûts associés aux engagements ESG vont augmenter. Les émissions deviennent donc une affaire de revenus, de marges et de risques, dans le cadre du financement d’investissements intelligents où BMO est un chef de file mondial. En conjuguant leur compétence et leurs ressources, BMO et Radicle peuvent être d’importants catalyseurs de ce changement.

Ces capacités devant s’appliquer à toutes les activités de la banque, comment entendez-vous mettre à profit la compétence de Radicle?

ERIC : À terme, nous espérons déployer ces capacités à l’échelle de BMO Groupe financier. Dans l’immédiat, nous pouvons en faire usage dans de nombreux secteurs où les émissions de carbone sont déjà réglementées. Cela ira de soi pour certains clients et certains domaines, tandis qu’il y aura un effort d’éducation à consentir avec d’autres clients et dans d’autres domaines. Du côté des marchés des capitaux, nous avons des centaines de clients qui se sont donnés des objectifs de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre et qui pourraient profiter de ces nouvelles capacités. Dans les services bancaires aux entreprises, Radicle peut prêter main forte à la création d’outils qui aideront les clients à répondre à leurs besoins. Des possibilités intéressantes pourraient également se présenter du côté des services bancaires aux particuliers, dans un avenir un peu plus lointain.

Parlons un peu plus des produits de base environnementaux et des crédits carbone. Comment fonctionnent-ils et en quoi vont-ils aider le monde à payer le coût de la transition?

ERIC : Les crédits compensatoires de carbone sont créés lorsque quelqu’un réduit des émissions de CO2 qui auraient autrement été libérées dans l’atmosphère. Chaque tonne de CO2 en moins équivaut à un crédit, lequel a un prix et peut être négocié. Ces crédits sont parfois qualifiés de produits de base, mais ce n’est pas tout à fait le cas puisqu’ils sont intangibles. Ils représentent soit un droit d’émettre dans un cadre réglementé, soit un retrait de carbone de l’atmosphère. Il s’agit donc plutôt d’un mécanisme d’enregistrement qui fait appel à une structure de marché pour montrer qui émet du carbone et qui a réduit ses émissions de carbone. Ces crédits se négocient sur les marchés financiers et leur prix influence les comportements des entreprises.

Pouvez-vous nous donner un exemple concret?

SAJ : Je prendrai l’exemple d’un entrepôt auquel nous recommandons d’électrifier son parc de chariots élévateurs. Ce changement exigera un certain investissement de capital, mais il permettra d’économiser sur le coût du diesel, d’où une diminution des frais d’exploitation et une augmentation des marges. Parallèlement, puisque cet investissement réduit les émissions de l’entrepôt, il créera un produit de base environnemental que nous pourrons vendre sur le marché et monétiser au profit de l’entreprise.

Pourquoi la qualité des crédits compensatoires est-elle importante?

SAJ : La qualité des crédits découle de la durabilité des efforts de réduction des émissions et de retrait du carbone, laquelle est évaluée au moyen de protocoles consistant en formules scientifiques très complexes. Nos produits sont d’excellente qualité en raison de la rigueur et de la compétence avec lesquelles nous les concevons. La qualité des efforts de retrait du carbone se mesure aussi par les avantages qui en découlent. Par exemple, apportent-ils du neuf? Le retrait est-il permanent? Les efforts sont-ils là pour durer? Ont-ils d’autres avantages, notamment pour la communauté locale?

Si vous pouvez réduire les émissions à l’avenir, cela vaut plus que des crédits se rapportant à ce qui a déjà été fait par le passé. Si vous trouvez une nouvelle façon de faire qui permet de mieux lutter contre les changements climatiques, vos crédits auront une valeur plus élevée.

Le marché étant un mécanisme très efficace de fixation des prix, un crédit de moindre qualité verra son prix baisser sous le jeu de l’offre et de la demande. Le prix des crédits dépendra notamment des marchés où vous pouvez les négocier, ainsi que de l’offre et de la demande pour certains types de crédits ou pour des investissements dans certains territoires.

Nous avons débuté l’entretien en parlant des capacités exclusives que Radicle apporte à BMO, mais ces questions ne deviendront-elles pas bientôt un enjeu pour toutes les banques?

ERIC : Oui. Les marchés du carbone ne peuvent que gagner en importance. C’est l’un des principaux outils dont dispose l’humanité pour modifier les comportements en matière de lutte contre les changements climatiques. En définitive, c’est une question d’affectation des ressources et de financement. Or, les banques jouent un rôle crucial dans la manière dont les particuliers, les entreprises et la société prennent des décisions d’affectation des ressources et de financement. Toutes les grandes banques devront se doter d’une certaine compétence dans ce domaine pour bien servir leurs clients.

SAJ : J’ajouterai que dans six mois, BMO Radicle sera très différente de ce qu’est Radicle actuellement. Le monde évolue et nous ne restons pas les bras croisés. Forts d’une vision, d’une compétence et d’un engagement communs, nous allons de l’avant pour changer les choses à l’échelle mondiale. C’est ce qui rend l’exercice si passionnant.

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Eric Jacks Chef, Émission de titres mondiaux

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