Mode de vie durable : Comprendre les rénovations domiciliaires
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Dans cet épisode du balado Sustainability Leaders, Ashish Arora, vice-président régional, Ventes spécialisées à BMO, s’est entretenu avec des experts en rénovation résidentielle pour discuter des avantages des améliorations écoénergétiques afin d’aider les propriétaires de maison à faire des choix éclairés qui peuvent réduire les coûts de l’énergie, rehausser le confort et contribuer à un environnement plus sain. Participants à cet épisode :
- Paul Dowsett, architecte principal chez Sustainable
- Sarah Grant, vérificatrice certifiée de l’efficacité énergétique et fondatrice de Goldfinch Energy
- Lori Zucchiatti O’Neill et Michael O’Neill, propriétaires qui ont rénové leur maison
Écoutez notre épisode d’environ 35 minutes.
Le balado Sustainability Leaders est accessible en direct sur tous les principaux réseaux, y compris Apple et Spotify.
Michael Torrance :
Bienvenue au balado Sustainability Leaders. Je m’appelle Michael Torrance et je suis chef de la durabilité à BMO. Dans cet épisode, nous nous entretiendrons avec des professionnels de la durabilité de premier plan issus du milieu universitaire, des affaires, de l’investissement et des ONG afin d’explorer l’incidence du domaine de la durabilité en évolution rapide sur les pratiques d’affaires en matière de placement à l’échelle mondiale et sur notre monde.
Intervenant 2 :
Les opinions exprimées dans ce balado sont celles des participants et non celles de la Banque de Montréal, de ses sociétés affiliées ou de ses filiales.
Ashish Arora :
Bonjour à tous. Je suis votre animateur, Ashish Arora, vice-président régional, Ventes spécialisées. Je suis responsable du financement à l’habitation en Colombie-Britannique et au Yukon au sein de BMO Groupe financier. Je suis très heureux d’animer aujourd’hui ce balado sur les rénovations domiciliaires. Si vous souhaitez savoir comment rendre votre maison écoénergétique, confortable et écologique, en apprendre davantage sur les mesures incitatives gouvernementales ou sur la façon de commencer, nous allons aborder tout cela dans ce balado. Quatre invités extraordinaires se joignent à nous aujourd’hui. Je vais tous les présenter. Paul Doucet, architecte principal chez Sustainable. Sarah Grant, auditrice énergétique certifiée (CEA) et fondatrice de Goldfinch Energy, ainsi que Lori Zucchiatti O’Neill et Michael O’Neill, propriétaires qui ont rénové leur maison. Bienvenue à tous et merci d’avoir pris le temps de vous joindre à nous aujourd’hui. Paul, en tant qu’architecte en développement durable, quels sont les facteurs qui incitent un propriétaire à rénover sa maison?
Paul Doucet :
Merci, Ashish. Je suis absolument ravi de participer à ce balado de BMO. Merci beaucoup de m’avoir invité. Votre question sur les facteurs qui motivent les rénovations domiciliaires porte à la fois sur une vue d’ensemble et sur une vue plus restreinte. Dans ma réponse, je vais commencer par aborder la vue d’ensemble, puis je passerai à la vue plus restreinte. Des rénovations sont nécessaires pour respecter le plan de réduction des émissions du Canada pour 2030. Pour réduire les émissions de 40 % sous les niveaux de 2005 d’ici 2030, et nous mettre sur la voie de la carboneutralité d’ici 2050. Cela fait beaucoup de chiffres, ce qui est plutôt abstrait. Pour être un peu plus clair, cela signifie que toutes les maisons au Canada doivent être rénovées pour atteindre l’objectif de carboneutralité d’ici 2050, ou 2040 si vous habitez à Toronto, et dans d’autres endroits également. Encore une fois, il s’agit d’une réponse scientifique que la plupart des gens ne comprennent pas vraiment, alors ramenons-la à l’endroit où nous vivons.
En brûlant du pétrole et du gaz pour se chauffer, nos maisons contribuent grandement aux changements climatiques, et c’est ce que nous devons changer. En passant du pétrole et du gaz à l’électricité sans émission de carbone, nos maisons peuvent faire partie de la solution plutôt que du problème. Cela revient à ramener la vue d’ensemble à l’endroit où nous vivons. Ici, dans le quartier où j’habite, en discutant avec d’autres voisins, nous constatons que les trois principaux facteurs qui les poussent à rénover leur maison sont, premièrement, leur fournaise au gaz qui a atteint sa durée de vie, et c’est le bon moment pour penser à des options de chauffage sans carbone, ou ils planifient des rénovations, et c’est le bon moment pour penser à l’efficacité énergétique sans carbone pour leur maison. Ou encore, ce sont des gens qui sont préoccupés par le climat et qui veulent trouver des façons de vivre sans carbone. Ce sont les trois choses auxquelles les gens pensent, et ils sont prêts à penser à réduire leurs émissions de carbone.
Ashish Arora :
Paul, dans un récent sondage de l’Institut canadien des évaluateurs, ses membres ont évalué les améliorations écoénergétiques comme l’un des rendements les plus élevés par rapport au coût qu’un propriétaire peut obtenir pour des rénovations domiciliaires. Vous avez complètement électrifié votre maison. J’aimerais savoir si vous avez une idée de l’incidence de vos rénovations sur l’évaluation de votre maison en tant que propriétaire, et comment vous mesurez le rendement.
Paul Doucet :
Oui, c’est la question du rendement, ou du rendement du capital investi. Oui. Nous avons toujours considéré qu’il s’agissait d’un seul résultat. Nous l’avons considérée comme une question financière : quel est mon rendement du capital investi? Le rendement du capital investi se résume en fait à ce que j’y gagne. Alors qu’aujourd’hui, au 21e siècle, nous devons vraiment envisager un triple résultat. Il ne s’agit donc pas seulement de préoccupations financières, mais aussi sociales et environnementales. Il s’agit donc d’un changement d’optique : ce qui est avantageux pour moi l’est aussi pour nous. Cette idée du moi vers le nous. Nous devons regarder à l’extérieur de nous-mêmes, alors pour l’apporter à ma propre maison, oui, financièrement, j’ai des rendements immédiats et continus. En passant au tout électrique pour le chauffage, j’économise environ 400 $ par année, et je n’achète pas de gaz naturel pour le chauffage. Si j’inclus ma voiture dans cette équation, ma voiture entièrement électrique, je fais également des économies à la pompe.
Mes économies annuelles s’élèvent à environ 4 000 $ par année, mais je bénéficie aussi de retombées sociales immédiates et continues. Ma maison est beaucoup plus confortable. Il n’y a pas de courants d’air, la température produite par la pompe à chaleur est très uniforme et ma maison est saine. Je ne brûle pas de gaz toxiques dans ma maison et je ne respire pas de gaz toxiques en cuisinant sur une cuisinière à gaz. Ce sont donc des retombées sociales immédiates. Les avantages environnementaux immédiats et continus sont primordiaux. Savoir que ma maison contribue à lutter contre les changements climatiques, ce n’est pas rien.
Toutes ces retombées me permettent d’obtenir un rendement financier futur sur mon investissement, qui se traduira bien sûr par une valeur de revente plus élevée. Tout comme c’est le cas aujourd’hui, les bonnes écoles et les bons résultats de la marche augmentent la valeur de revente de votre maison. Je crois que dans un avenir pas trop lointain, les maisons écoénergétiques qui sont confortables et qui n’émettent pas de gaz à effet de serre et de carbone, seront celles dont la valeur de revente augmentera. Le rendement de mon investissement est donc à la fois immédiat et couvre les trois résultats, mais il y a aussi un avantage financier futur.
Ashish Arora :
Merci, Paul. Il s’agit de regarder quels sont les avantages pour vous. Je crois que c’est génial, et pour faire suite à vos observations, j’aimerais vous poser des questions sur l’impact environnemental des matériaux de construction. Selon vous, quels sont les avantages d’utiliser des matériaux provenant de sources durables pour l’enveloppe du bâtiment?
Paul Doucet :
Excellente question, Ashish, parce que je suis propriétaire d’un cabinet d’architectes appelé Sustainable. Je crois que vous savez dans quelle direction cette réponse ira, mais je vais vous la donner quand même. Les matériaux de construction ont principalement deux impacts environnementaux. En fait, tous les matériaux, tout ce qui est fabriqué par l’être humain a un impact environnemental. Mais le premier impact est immédiat, il s’agit des émissions intrinsèques, du carbone intrinsèque. La plupart des gens le connaissent comme [...], et cela provient de l’extraction, de la fabrication et du transport de ces matériaux. Le deuxième impact environnemental est celui des émissions opérationnelles permanentes, c’est-à-dire ce qu’un bâtiment produit en matière d’émissions par le chauffage et la climatisation tout au long de l’année. Ces émissions sont liées à la capacité des matériaux d’accroître l’efficacité énergétique. Ainsi, lorsque nous pensons à ces émissions de carbone, nous pensons généralement à ces émissions opérationnelles. La plupart d’entre nous ne pensent pas à ces émissions intrinsèques initiales, mais elles sont très importantes.
Lorsque nous examinons ces matériaux, si j’utilise un matériau qui émet beaucoup de carbone maintenant pour réduire le carbone plus tard, ce n’est pas un bon matériau à utiliser. Je devrais en fait utiliser un matériau qui émet très peu de carbone maintenant et qui réduit également le carbone plus tard. Ainsi, plus le matériau est proche de la nature plutôt que de la fabrication humaine, moins il émettra de gaz à effet de serre dans l’immédiat. Par exemple, la laine minérale ou l’isolation en fibres de bois, le minéral, le bois semblant très près de la nature par rapport à la mousse pulvérisée, ou mousse rigide, qui est fabriquée à partir d’un produit pétrolier. La laine minérale et la fibre de bois ont donc beaucoup moins d’émissions initiales, et mère Nature absorbera la laine minérale et la fibre de bois lorsque nous en aurons fini avec elles. Mais mère Nature n’absorbera pas la mousse. C’est donc un autre élément à prendre en considération dans la vue d’ensemble, et il est aussi beaucoup plus sain de vivre entouré de ces matériaux naturels. Les matières qui vous entourent ont une incidence sur l’air que vous respirez dans votre maison. Il est donc préférable d’être entouré de bois, de papier et de choses naturelles plutôt que de plastique.
Ashish Arora :
Merci, Paul. J’apprends beaucoup de choses aujourd’hui. Passons à la prochaine question, et merci. Je crois que c’est très bien expliqué. Paul, nous avons aujourd’hui des invités qui viennent d’un petit quartier à l’est du centre-ville de Toronto appelé « The Pocket ». Il est composé de 1 100 maisons, dont bon nombre sont plus anciennes, et compte 3 500 habitants. Les habitants de cette collectivité s’intéressent généralement aux enjeux environnementaux et à un mode de vie durable. Paul, pouvez-vous nous parler de la façon dont les propriétaires de votre collectivité se sont organisés pour réduire les émissions de carbone et rénover leurs maisons?
Paul Doucet :
Bien sûr, Ashish. Avec plaisir. J’ai mentionné le projet Pocket Change tout à l’heure sans vraiment l’expliquer. C’est une bonne chose que cette question ait été soulevée. Le projet Pocket Change porte sur trois enjeux principaux. Le premier est la nécessité d’accroître l’efficacité énergétique de nos maisons vieilles de 100 ans.
Mais nous avons aussi parlé de transport. Nous devions passer au transport actif, à la marche et au vélo. Enfin, le troisième enjeu principal du projet Pocket Change est le verdissement du quartier, la plantation d’arbres et l’aménagement de jardins, tant privés que communautaires, l’amélioration de notre parc de quartier et, dans tous ces domaines, le contrôle des espèces invasives. Parlons maintenant un peu plus précisément de la rénovation de nos maisons. C’est vraiment là que les voisins s’entraident, que les voisins se font confiance et que nous parlons à des voisins de confiance. Je suis le voisin et le coach en rénovation du quartier The Pocket. Beaucoup de gens viennent me voir pour obtenir des renseignements, ce qui est formidable. J’adore échanger, j’adore aider les autres dans leur parcours de rénovation. C’est comme si ceux d’entre nous qui ont fait le travail aidaient maintenant ceux qui sont autour d’eux et qui font le travail.
Ashish Arora :
Merci, Paul. J’adore les observations sur la façon dont la collectivité s’est mobilisée et, encore une fois, cet état d’esprit quant à ce que nous pouvons en tirer est très clair. En ce qui concerne les émissions nettes, le Canada s’est engagé à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Cela signifie qu’il faut réduire considérablement les émissions et passer à l’énergie propre. C’est précisément ce que font les propriétaires Michael et Lori. Ils ont entièrement rénové leur maison. Lori et Michael, pouvez-vous nous dire pourquoi vous avez choisi de rénover votre maison, comment vous avez commencé et ce que votre rénovation comprenait?
Lori Zucchiatti O’Neill :
Bien sûr. Merci, Ashish. Avant de répondre à cette question, nous tenons à vous remercier, vous et tous ceux qui ont participé à ce balado. Nous sommes vraiment heureux d’avoir l’occasion de participer. La seule raison pour laquelle nous voulions rénover notre maison était d’être plus responsables sur le plan environnemental, en ce qui concerne la maison elle-même, la structure proprement dite. Cela correspondait à nos objectifs permanents d’être plus responsables sur le plan environnemental dans d’autres aspects de notre vie. Il s’agit, bien entendu, d’un processus. Il ne s’agit pas d’un événement ponctuel, et nous devons nous adapter à l’évolution de la science et à la technologie disponible. On pourrait dire que maintenant que l’on en sait davantage, on en fait davantage. Le travail de Michael dans une société d’ingénierie et de fabrication nous a appris l’énorme impact que les bâtiments, y compris les maisons unifamiliales résidentielles, ont sur les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle de la planète. Je n’y avais jamais réfléchi auparavant. Je me suis concentrée sur d’autres sources d’émissions de gaz à effet de serre.
Le fait d’apprendre cela nous a vraiment motivés à faire quelque chose de plus en ce qui concerne notre maison pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Pour ce qui est de la façon dont nous avons commencé, je dirais que les racines remontent à quelques années après avoir emménagé dans notre maison. Soit dit en passant, nous avons acheté notre maison à l’automne 2014, alors nous approchons du 10e anniversaire. Et notre maison a 111 ans cette année. Comme Paul l’a dit, il y a beaucoup de vieilles maisons dans le quartier The Pocket, et nous habitons dans l’une d’elles. Cette rénovation de la cour arrière comportait des éléments de durabilité en ce qui a trait aux matériaux et aux produits. Nous avons été stupéfaits d’apprendre que cette société d’aménagement paysager bien établie n’avait pas de clients, du moins pas en ce qui concerne le concepteur avec qui nous avons travaillé, qui a dit qu’il voulait vraiment se concentrer sur les caractéristiques durables dans le cadre de son travail.
C’est donc là que nous avons commencé. Peu de temps après, nous avons commencé à penser à d’autres aspects de notre maison, et c’est là que les véritables travaux de rénovation ont commencé. Nous avons commencé par faire des recherches de base en ligne, sans vraiment savoir où nous allions, ce que nous allions faire, comment nous allions le faire, quand, pourquoi, etc., mais nous voulions commencer à jeter les bases. Pour ce qui est de ce que la rénovation comprenait réellement, je vais demander à mon mari de répondre à cette longue liste.
Michael O’Neill :
Oui, nous nous sommes penchés sur un certain nombre de solutions qui réduiraient notre empreinte carbone, et je crois que l’étape la plus importante a été l’installation d’une thermopompe à air dans un climat froid, qui a eu plus d’impact que nous ne l’aurions jamais imaginé. Cela nous a stimulés et nous avons commencé à élaborer des plans pour des panneaux solaires, un nouveau revêtement de la maison, de nouvelles fenêtres et des batteries. Cela représente la majeure partie du travail que nous avons effectué. En écoutant Paul et Lori, je crois que nous faisions partie du petit groupe qui s’est lancé dans ce projet, non pas au niveau individuel, mais au niveau collectif, mais au fil du temps, nous avons constaté qu’il y avait beaucoup d’avantages au niveau individuel, pour notre confort, et tous les points que Paul a déjà soulignés. Nous en avons fait l’expérience, et c’est une situation très gratifiante et très satisfaisante dans laquelle nous nous trouvons.
Lori Zucchiatti O’Neill :
Oui, certainement. Pour revenir au concept de processus, nous avons commencé les travaux en juillet et août 2022. Nous avons fait installer des panneaux solaires en juillet de la même année. Le mois suivant, nous avons remplacé notre fournaise au gaz naturel par une thermopompe à air pour climats froids. Cela nous a permis d’éliminer l’unité de climatisation centrale. Nous avons remplacé notre chauffe-eau au gaz naturel par un chauffe-eau à pompe thermique électrique. Nous avions la chance de ne pas avoir de cuisinière à gaz. Nous n’avions pas de sèche-linge à gaz. Nous n’avions même pas de barbecue extérieur à gaz. Nous avions un foyer au gaz, que nous avons débranché depuis, et nous avons même coupé la conduite de gaz.
C’est juste pour la galerie ces jours-ci. En plus de ce qu’a dit Michael, nous avons fait un peu d’isolation dans notre maison, mais heureusement, il n’y avait pas grand-chose à faire. Bien entendu, lorsque nous avons envisagé l’isolation, nous avons étudié les options plus respectueuses de l’environnement dont Paul a parlé, à savoir le bois minéral, la fibre, etc. Une membrane qui enveloppe notre maison, un bardage en bois à l’extérieur ainsi que les nouvelles fenêtres dont Michael a parlé ont rendu notre maison beaucoup plus hermétique. La liste est longue, mais l’une des choses que nous aimons souligner, c’est que les gens peuvent faire beaucoup pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, ne serait-ce qu’en remplaçant une fournaise à gaz ou à mazout par une thermopompe à air pour climat froid.
Ashish Arora :
Merci pour cette rétrospective détaillée. Votre parcours est vraiment très intéressant. Encore une fois, comme moi, nous apprenons beaucoup et j’aime votre état d’esprit. Vous en savez davantage maintenant, et vous en faites davantage, et cela est très important pour bon nombre d’entre nous. En comprenant les avantages des améliorations écoénergétiques, les propriétaires comme moi peuvent commencer à prendre ces décisions éclairées. C’est formidable d’entendre parler de votre parcours individuel, ou de votre parcours combiné, en ce qui concerne les thermopompes. Les thermopompes sont relativement nouvelles pour certains d’entre nous au Canada, Lori et Michael. Comment avez-vous obtenu des conseils fiables pour choisir les bons produits, les bons fabricants et même les bons installateurs?
Lori Zucchiatti O’Neill :
Le moment décisif a eu lieu lorsque, et cela remonte au projet Pocket Change, nous avons
réalisé que nous disposions d’un expert en la personne de Paul Doucet, un architecte en développement durable. C’était de la musique à nos oreilles. C’est lui ainsi que Sarah Grant, conseillère en efficacité énergétique agréée et ingénieure, qui nous ont guidés. Ce sont non seulement des experts, mais ils ne vendaient rien. Nous nous sommes donc tournés vers eux en sachant que nous obtiendrions des conseils d’experts et des conseils objectifs, et ils ont été en mesure de nous guider en ce qui a trait aux produits, aux matériaux, aux fabricants et aux installateurs, en d’autres termes, le quoi, le qui, le quand et le comment de ce type de travail. Nous sommes donc éternellement reconnaissants envers Paul, Sarah et d’autres personnes comme eux qui font ce genre de travail pour soutenir les propriétaires.
Ashish Arora :
En vous écoutant tous les deux, ainsi que Paul, la capacité de travailler avec des propriétaires qui pensent de la même manière que vous contribue grandement à nous aider les uns les autres à trouver les bons fabricants et installateurs ou à adopter les meilleures pratiques. C’est vraiment agréable à voir. Pouvez-vous nous donner une idée des avantages que vous avez tirés de la rénovation de votre maison? Par exemple, quelles améliorations ont été les plus utiles en ce qui a trait au rapport qualité-prix ou au confort de votre maison?
Michael O’Neill :
Je crois qu’il ne fait aucun doute que ce serait la thermopompe. Cela a eu la plus grande incidence sur ce que nous espérions accomplir. Ensuite, tout le reste s’est mis en place. L’ajout de panneaux solaires nous a permis non seulement d’utiliser une énergie entièrement propre, mais aussi de la partager, car nous ne l’utilisons pas en totalité et nous en retournons une partie au réseau pour que nos voisins puissent l’utiliser.
Lori Zucchiatti O’Neill :
En même temps, nous avons remplacé notre chauffe-eau à gaz. Du jour au lendemain, nous sommes passés de la production d’émissions de gaz à effet de serre à l’absence d’émissions. Selon la saison, nous avions plusieurs zones chaudes et froides dans la maison. Nous avons une grande fenêtre dans notre cuisine. C’était l’un des endroits où il y avait le plus de courants d’air. Nous aimons nous tenir devant cette fenêtre et observer la faune, les oiseaux, les écureuils, etc. Et par temps froid, nous nous tenions là, et nous pouvions sentir l’air froid qui entrait. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Cela a donc une incidence majeure sur notre confort dans la maison. En ce qui concerne les aspects sanitaires, nous avons l’impression de vivre dans une maison plus saine, car nous ne brûlons pas de combustibles fossiles pour le chauffage, la climatisation, la cuisine, le séchage de nos vêtements, etc.
Nous sommes persuadés que, compte tenu de l’évolution de la science, nous avons pris une décision qui rend l’intérieur de notre maison plus sain et qui a une incidence positive sur la planète. Il est important que nous joignions le geste à la parole. Nous pouvons parler de notre expérience vécue et de tous les avantages – il n’y a vraiment eu aucun inconvénient dans le travail que nous avons effectué. Cela a entraîné des coûts financiers importants, mais il est également important de se rappeler que les gens n’ont pas besoin de tout faire pour avoir une incidence importante, et qu’ils peuvent le faire à leur propre rythme, et qu’il existe également du soutien pour les aider financièrement.
Ashish Arora :
Et merci de nous avoir donné des exemples précis. Investir dans la rénovation d’une maison comporte diverses considérations financières, notamment les coûts initiaux, la rénovation, le financement, les incitatifs gouvernementaux potentiels, les économies à long terme et l’augmentation de la valeur de la propriété. Un spécialiste, Prêts hypothécaires, peut aider les propriétaires à prendre une décision éclairée. Lori et Michael, considérez-vous les subventions gouvernementales et les programmes de remboursement comme des incitatifs financiers attrayants pour les propriétaires qui veulent rénover leur maison?
Michael O’Neill :
Je crois qu’ensuite, lorsque nous avons commencé à former un quartier, comme Paul l’a mentionné en 2016, le projet Pocket Change a été mis sur pied, les connaissances ont commencé à être communiquées et nous avons pris connaissance de nouveaux programmes, et de nouveaux programmes ont été ajoutés au fil du temps. Dans la mesure où nous avions établi un budget pour cela, ces programmes ont certainement accéléré nos plans là où nous pensions aller une étape à la fois. Les programmes nous ont amenés à repenser cela, et nous avons commencé à accélérer notre projet au fur et à mesure. Cela a donc été très important pour nous. Si je change de chapeau et que plusieurs de mes voisins ont besoin de ces programmes pour réaliser une partie de leur projet, cela a une incidence considérable sur eux. Cela fait la différence entre le faire et ne pas le faire. Et en tant que membre de cette collectivité, en tant que citoyen de ce pays, c’est extrêmement important. Les gouvernements ont un rôle à jouer pour aider à réaliser ces activités et à boucler la boucle pour de nombreux résidents, et c’est extrêmement important.
Ashish Arora :
Merci. Merci pour ces conseils, et je vais me faire l’écho de vos commentaires, Lori. Votre passion pour votre cause est fantastique, et cela se voit, et je crois que votre devise « joindre le geste à la parole » était très évidente d’après les exemples et les idées que vous avez communiqués. Donc, merci pour cela. Passons maintenant à Sarah, qui a été très patiente avec nous. Ma prochaine question s’adresse à Sarah. En tant qu’auditrice énergétique certifiée, pouvez-vous nous expliquer comment un audit énergétique guide un projet de rénovation et oriente les décisions relatives aux améliorations écoénergétiques?
Sarah Grant :
Bien sûr. Bonjour, c’est une belle brochette de personnes à suivre. J’ai eu beaucoup de plaisir à entendre ce que Paul, Michael et Lori avaient à dire, et c’est une excellente conversation à laquelle je suis heureuse d’apporter ma contribution. Disposer d’un plan est vraiment la première étape pour être en mesure de prendre des décisions éclairées étape par étape pour arriver au point où vous voulez aller. Un audit énergétique est donc conçu pour donner au propriétaire une idée de l’état actuel de sa maison. Alors, que se passe-t-il? Comment la maison est-elle chauffée et quel est l’âge de la fournaise à gaz, du climatiseur, du réservoir à eau chaude? L’un des aspects les plus intéressants de l’audit énergétique consiste à effectuer ce que l’on appelle un test d’infiltrométrie, c’est-à-dire à brancher un gros ventilateur sur la porte d’entrée, habituellement, et à prendre une série de mesures qui nous aident à déterminer le degré d’étanchéité de la maison ou les courants d’air qu’elle génère.
C’est souvent très révélateur, surtout si nous sommes dans une maison plus vieille, qui a tendance à avoir des courants d’air. Je constate que les gens se concentrent souvent sur l’isolation. S’ils prévoient des travaux de rénovation, ils voudront savoir ce qu’il faut faire et quels sont les matériaux non toxiques qu’ils peuvent utiliser pour leur isolation? Mais les fuites d’air sont le plus souvent la principale source de perte de chaleur dans une maison. Lorsque nous les mesurons, nous pouvons en quelque sorte les quantifier, et même laisser tourner le ventilateur, faire le tour de la maison, rechercher les sources de courants d’air et voir comment y remédier.
Ashish Arora :
Merci beaucoup, Sarah. Quelle est l’incidence des systèmes de chauffage et de climatisation de l’enveloppe du bâtiment ainsi que des changements liés à l’énergie renouvelable sur l’efficacité énergétique de la maison?
Sarah Grant :
C’est une très bonne question, Ashish. Je crois que ce que vous voulez dire, ou ce que je veux dire, c’est que ces trois aspects fonctionnent ensemble comme un système. L’enveloppe du bâtiment est le terme qui désigne les parties de notre maison qui constituent une sorte de barrière entre l’extérieur et l’intérieur. Il peut s’agir des murs, des fenêtres et des portes, qui permettent de garder l’air chaud à l’intérieur en hiver, ou non. Ainsi, plus l’enveloppe du bâtiment est bonne, moins il faut d’équipements de chauffage et moins il faut d’équipements de climatisation. Moins il y en a, plus les factures sont réduites et les systèmes renouvelables.
Michael et Lori ont vraiment fait ce que je qualifierais d’étalon-or, voire de triple étalon-or pour les maisons. Ils ont amélioré l’enveloppe de leur bâtiment en réduisant les fuites d’air, en ajoutant ce qu’on appelle un pare-air, qui est en quelque sorte le coupe-vent de leur maison, et en remplaçant leurs fenêtres. Ces trois aspects sont donc liés, et l’idéal est de pouvoir faire les trois. Tout le monde ne peut pas le faire, ou tout le monde ne peut pas le faire en même temps, mais quand on peut le faire, les résultats sont incroyables.
Ashish Arora :
Je me fais de nouveau l’écho de votre commentaire sur le fait que les meilleures décisions sont celles qui sont prises en connaissance de cause, et cela est très utile. Et maintenant, Sarah, voici une autre question pour vous. Grâce aux avancées de la technologie et à l’importance accrue accordée à la durabilité, il est désormais possible d’effectuer des audits énergétiques à distance. Que pensez-vous de ces audits?
Sarah Grant :
Je crois qu’ils sont très utiles, en particulier dans les endroits où il n’y a pas autant d’experts à portée de main, comme Paul Doucet pour Michael, Lori et moi-même. Dans ce cas, honnêtement, tout ce qui peut aider à mieux inspirer et informer les propriétaires est un avantage.
Ashish Arora :
Cela a été extrêmement instructif et, encore une fois, merci, Sarah, pour tous les détails. Je tiens à remercier chaleureusement tous nos intervenants. Paul, Lori, Michael et, bien sûr, Sarah, merci de vous être joints à nous aujourd’hui. Nous sommes vraiment reconnaissants que vous nous ayez fait part de vos idées, de vos connaissances et de vos expériences personnelles, car elles sont non seulement extrêmement inspirantes, mais aussi très utiles pour aider nos auditeurs à prendre une décision éclairée. Et je sais que c’était important pour vous, d’après ce que vous avez tous les quatre dit. En conclusion, nous vous remercions de vous être joints à nous dans le cadre de cette incursion dans le monde de la rénovation résidentielle. Que vous en soyez au début ou à un stade avancé de votre projet de rénovation, nous espérons que l’épisode d’aujourd’hui vous a fourni de précieux renseignements. N’hésitez pas à partager le balado avec d’autres personnes intéressées par la rénovation de leur maison pour obtenir des conseils financiers. Parlez à un spécialiste, Prêts hypothécaires une maison à la fois. Nous pouvons certainement bâtir un avenir plus vert. Bonne journée à tous et merci encore.
Michael Torrance :
Merci d’avoir écouté cet épisode de Sustainability Leaders. Ce balado est présenté par BMO. Vous trouverez notre émission sur Apple Podcasts, Spotify ou votre lecteur de balados préféré. Cliquez sur le bouton de suivi pour être avisé lorsque de nouveaux épisodes sont publiés. Vos commentaires sont importants pour nous, alors n’hésitez pas à nous laisser une cote, une critique ou tout autre commentaire, ou à consulter le site leadersetdurabilite.bmo.com. Notre balado et nos ressources sont produits avec le soutien de l’équipe Marketing de BMO et de Puddle Creative. Jusqu’à la prochaine fois, merci d’avoir écouté et bonne semaine.
Intervenant 8 :
Pour en savoir plus sur les divulgations de BMO, consultez le site https://marchesdescapitaux.bmo.com/fr/.
Mode de vie durable : Comprendre les rénovations domiciliaires
Vice-président régional, Ventes spécialisées, BMO
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Dans cet épisode du balado Sustainability Leaders, Ashish Arora, vice-président régional, Ventes spécialisées à BMO, s’est entretenu avec des experts en rénovation résidentielle pour discuter des avantages des améliorations écoénergétiques afin d’aider les propriétaires de maison à faire des choix éclairés qui peuvent réduire les coûts de l’énergie, rehausser le confort et contribuer à un environnement plus sain. Participants à cet épisode :
- Paul Dowsett, architecte principal chez Sustainable
- Sarah Grant, vérificatrice certifiée de l’efficacité énergétique et fondatrice de Goldfinch Energy
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Michael Torrance :
Bienvenue au balado Sustainability Leaders. Je m’appelle Michael Torrance et je suis chef de la durabilité à BMO. Dans cet épisode, nous nous entretiendrons avec des professionnels de la durabilité de premier plan issus du milieu universitaire, des affaires, de l’investissement et des ONG afin d’explorer l’incidence du domaine de la durabilité en évolution rapide sur les pratiques d’affaires en matière de placement à l’échelle mondiale et sur notre monde.
Intervenant 2 :
Les opinions exprimées dans ce balado sont celles des participants et non celles de la Banque de Montréal, de ses sociétés affiliées ou de ses filiales.
Ashish Arora :
Bonjour à tous. Je suis votre animateur, Ashish Arora, vice-président régional, Ventes spécialisées. Je suis responsable du financement à l’habitation en Colombie-Britannique et au Yukon au sein de BMO Groupe financier. Je suis très heureux d’animer aujourd’hui ce balado sur les rénovations domiciliaires. Si vous souhaitez savoir comment rendre votre maison écoénergétique, confortable et écologique, en apprendre davantage sur les mesures incitatives gouvernementales ou sur la façon de commencer, nous allons aborder tout cela dans ce balado. Quatre invités extraordinaires se joignent à nous aujourd’hui. Je vais tous les présenter. Paul Doucet, architecte principal chez Sustainable. Sarah Grant, auditrice énergétique certifiée (CEA) et fondatrice de Goldfinch Energy, ainsi que Lori Zucchiatti O’Neill et Michael O’Neill, propriétaires qui ont rénové leur maison. Bienvenue à tous et merci d’avoir pris le temps de vous joindre à nous aujourd’hui. Paul, en tant qu’architecte en développement durable, quels sont les facteurs qui incitent un propriétaire à rénover sa maison?
Paul Doucet :
Merci, Ashish. Je suis absolument ravi de participer à ce balado de BMO. Merci beaucoup de m’avoir invité. Votre question sur les facteurs qui motivent les rénovations domiciliaires porte à la fois sur une vue d’ensemble et sur une vue plus restreinte. Dans ma réponse, je vais commencer par aborder la vue d’ensemble, puis je passerai à la vue plus restreinte. Des rénovations sont nécessaires pour respecter le plan de réduction des émissions du Canada pour 2030. Pour réduire les émissions de 40 % sous les niveaux de 2005 d’ici 2030, et nous mettre sur la voie de la carboneutralité d’ici 2050. Cela fait beaucoup de chiffres, ce qui est plutôt abstrait. Pour être un peu plus clair, cela signifie que toutes les maisons au Canada doivent être rénovées pour atteindre l’objectif de carboneutralité d’ici 2050, ou 2040 si vous habitez à Toronto, et dans d’autres endroits également. Encore une fois, il s’agit d’une réponse scientifique que la plupart des gens ne comprennent pas vraiment, alors ramenons-la à l’endroit où nous vivons.
En brûlant du pétrole et du gaz pour se chauffer, nos maisons contribuent grandement aux changements climatiques, et c’est ce que nous devons changer. En passant du pétrole et du gaz à l’électricité sans émission de carbone, nos maisons peuvent faire partie de la solution plutôt que du problème. Cela revient à ramener la vue d’ensemble à l’endroit où nous vivons. Ici, dans le quartier où j’habite, en discutant avec d’autres voisins, nous constatons que les trois principaux facteurs qui les poussent à rénover leur maison sont, premièrement, leur fournaise au gaz qui a atteint sa durée de vie, et c’est le bon moment pour penser à des options de chauffage sans carbone, ou ils planifient des rénovations, et c’est le bon moment pour penser à l’efficacité énergétique sans carbone pour leur maison. Ou encore, ce sont des gens qui sont préoccupés par le climat et qui veulent trouver des façons de vivre sans carbone. Ce sont les trois choses auxquelles les gens pensent, et ils sont prêts à penser à réduire leurs émissions de carbone.
Ashish Arora :
Paul, dans un récent sondage de l’Institut canadien des évaluateurs, ses membres ont évalué les améliorations écoénergétiques comme l’un des rendements les plus élevés par rapport au coût qu’un propriétaire peut obtenir pour des rénovations domiciliaires. Vous avez complètement électrifié votre maison. J’aimerais savoir si vous avez une idée de l’incidence de vos rénovations sur l’évaluation de votre maison en tant que propriétaire, et comment vous mesurez le rendement.
Paul Doucet :
Oui, c’est la question du rendement, ou du rendement du capital investi. Oui. Nous avons toujours considéré qu’il s’agissait d’un seul résultat. Nous l’avons considérée comme une question financière : quel est mon rendement du capital investi? Le rendement du capital investi se résume en fait à ce que j’y gagne. Alors qu’aujourd’hui, au 21e siècle, nous devons vraiment envisager un triple résultat. Il ne s’agit donc pas seulement de préoccupations financières, mais aussi sociales et environnementales. Il s’agit donc d’un changement d’optique : ce qui est avantageux pour moi l’est aussi pour nous. Cette idée du moi vers le nous. Nous devons regarder à l’extérieur de nous-mêmes, alors pour l’apporter à ma propre maison, oui, financièrement, j’ai des rendements immédiats et continus. En passant au tout électrique pour le chauffage, j’économise environ 400 $ par année, et je n’achète pas de gaz naturel pour le chauffage. Si j’inclus ma voiture dans cette équation, ma voiture entièrement électrique, je fais également des économies à la pompe.
Mes économies annuelles s’élèvent à environ 4 000 $ par année, mais je bénéficie aussi de retombées sociales immédiates et continues. Ma maison est beaucoup plus confortable. Il n’y a pas de courants d’air, la température produite par la pompe à chaleur est très uniforme et ma maison est saine. Je ne brûle pas de gaz toxiques dans ma maison et je ne respire pas de gaz toxiques en cuisinant sur une cuisinière à gaz. Ce sont donc des retombées sociales immédiates. Les avantages environnementaux immédiats et continus sont primordiaux. Savoir que ma maison contribue à lutter contre les changements climatiques, ce n’est pas rien.
Toutes ces retombées me permettent d’obtenir un rendement financier futur sur mon investissement, qui se traduira bien sûr par une valeur de revente plus élevée. Tout comme c’est le cas aujourd’hui, les bonnes écoles et les bons résultats de la marche augmentent la valeur de revente de votre maison. Je crois que dans un avenir pas trop lointain, les maisons écoénergétiques qui sont confortables et qui n’émettent pas de gaz à effet de serre et de carbone, seront celles dont la valeur de revente augmentera. Le rendement de mon investissement est donc à la fois immédiat et couvre les trois résultats, mais il y a aussi un avantage financier futur.
Ashish Arora :
Merci, Paul. Il s’agit de regarder quels sont les avantages pour vous. Je crois que c’est génial, et pour faire suite à vos observations, j’aimerais vous poser des questions sur l’impact environnemental des matériaux de construction. Selon vous, quels sont les avantages d’utiliser des matériaux provenant de sources durables pour l’enveloppe du bâtiment?
Paul Doucet :
Excellente question, Ashish, parce que je suis propriétaire d’un cabinet d’architectes appelé Sustainable. Je crois que vous savez dans quelle direction cette réponse ira, mais je vais vous la donner quand même. Les matériaux de construction ont principalement deux impacts environnementaux. En fait, tous les matériaux, tout ce qui est fabriqué par l’être humain a un impact environnemental. Mais le premier impact est immédiat, il s’agit des émissions intrinsèques, du carbone intrinsèque. La plupart des gens le connaissent comme [...], et cela provient de l’extraction, de la fabrication et du transport de ces matériaux. Le deuxième impact environnemental est celui des émissions opérationnelles permanentes, c’est-à-dire ce qu’un bâtiment produit en matière d’émissions par le chauffage et la climatisation tout au long de l’année. Ces émissions sont liées à la capacité des matériaux d’accroître l’efficacité énergétique. Ainsi, lorsque nous pensons à ces émissions de carbone, nous pensons généralement à ces émissions opérationnelles. La plupart d’entre nous ne pensent pas à ces émissions intrinsèques initiales, mais elles sont très importantes.
Lorsque nous examinons ces matériaux, si j’utilise un matériau qui émet beaucoup de carbone maintenant pour réduire le carbone plus tard, ce n’est pas un bon matériau à utiliser. Je devrais en fait utiliser un matériau qui émet très peu de carbone maintenant et qui réduit également le carbone plus tard. Ainsi, plus le matériau est proche de la nature plutôt que de la fabrication humaine, moins il émettra de gaz à effet de serre dans l’immédiat. Par exemple, la laine minérale ou l’isolation en fibres de bois, le minéral, le bois semblant très près de la nature par rapport à la mousse pulvérisée, ou mousse rigide, qui est fabriquée à partir d’un produit pétrolier. La laine minérale et la fibre de bois ont donc beaucoup moins d’émissions initiales, et mère Nature absorbera la laine minérale et la fibre de bois lorsque nous en aurons fini avec elles. Mais mère Nature n’absorbera pas la mousse. C’est donc un autre élément à prendre en considération dans la vue d’ensemble, et il est aussi beaucoup plus sain de vivre entouré de ces matériaux naturels. Les matières qui vous entourent ont une incidence sur l’air que vous respirez dans votre maison. Il est donc préférable d’être entouré de bois, de papier et de choses naturelles plutôt que de plastique.
Ashish Arora :
Merci, Paul. J’apprends beaucoup de choses aujourd’hui. Passons à la prochaine question, et merci. Je crois que c’est très bien expliqué. Paul, nous avons aujourd’hui des invités qui viennent d’un petit quartier à l’est du centre-ville de Toronto appelé « The Pocket ». Il est composé de 1 100 maisons, dont bon nombre sont plus anciennes, et compte 3 500 habitants. Les habitants de cette collectivité s’intéressent généralement aux enjeux environnementaux et à un mode de vie durable. Paul, pouvez-vous nous parler de la façon dont les propriétaires de votre collectivité se sont organisés pour réduire les émissions de carbone et rénover leurs maisons?
Paul Doucet :
Bien sûr, Ashish. Avec plaisir. J’ai mentionné le projet Pocket Change tout à l’heure sans vraiment l’expliquer. C’est une bonne chose que cette question ait été soulevée. Le projet Pocket Change porte sur trois enjeux principaux. Le premier est la nécessité d’accroître l’efficacité énergétique de nos maisons vieilles de 100 ans.
Mais nous avons aussi parlé de transport. Nous devions passer au transport actif, à la marche et au vélo. Enfin, le troisième enjeu principal du projet Pocket Change est le verdissement du quartier, la plantation d’arbres et l’aménagement de jardins, tant privés que communautaires, l’amélioration de notre parc de quartier et, dans tous ces domaines, le contrôle des espèces invasives. Parlons maintenant un peu plus précisément de la rénovation de nos maisons. C’est vraiment là que les voisins s’entraident, que les voisins se font confiance et que nous parlons à des voisins de confiance. Je suis le voisin et le coach en rénovation du quartier The Pocket. Beaucoup de gens viennent me voir pour obtenir des renseignements, ce qui est formidable. J’adore échanger, j’adore aider les autres dans leur parcours de rénovation. C’est comme si ceux d’entre nous qui ont fait le travail aidaient maintenant ceux qui sont autour d’eux et qui font le travail.
Ashish Arora :
Merci, Paul. J’adore les observations sur la façon dont la collectivité s’est mobilisée et, encore une fois, cet état d’esprit quant à ce que nous pouvons en tirer est très clair. En ce qui concerne les émissions nettes, le Canada s’est engagé à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Cela signifie qu’il faut réduire considérablement les émissions et passer à l’énergie propre. C’est précisément ce que font les propriétaires Michael et Lori. Ils ont entièrement rénové leur maison. Lori et Michael, pouvez-vous nous dire pourquoi vous avez choisi de rénover votre maison, comment vous avez commencé et ce que votre rénovation comprenait?
Lori Zucchiatti O’Neill :
Bien sûr. Merci, Ashish. Avant de répondre à cette question, nous tenons à vous remercier, vous et tous ceux qui ont participé à ce balado. Nous sommes vraiment heureux d’avoir l’occasion de participer. La seule raison pour laquelle nous voulions rénover notre maison était d’être plus responsables sur le plan environnemental, en ce qui concerne la maison elle-même, la structure proprement dite. Cela correspondait à nos objectifs permanents d’être plus responsables sur le plan environnemental dans d’autres aspects de notre vie. Il s’agit, bien entendu, d’un processus. Il ne s’agit pas d’un événement ponctuel, et nous devons nous adapter à l’évolution de la science et à la technologie disponible. On pourrait dire que maintenant que l’on en sait davantage, on en fait davantage. Le travail de Michael dans une société d’ingénierie et de fabrication nous a appris l’énorme impact que les bâtiments, y compris les maisons unifamiliales résidentielles, ont sur les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle de la planète. Je n’y avais jamais réfléchi auparavant. Je me suis concentrée sur d’autres sources d’émissions de gaz à effet de serre.
Le fait d’apprendre cela nous a vraiment motivés à faire quelque chose de plus en ce qui concerne notre maison pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Pour ce qui est de la façon dont nous avons commencé, je dirais que les racines remontent à quelques années après avoir emménagé dans notre maison. Soit dit en passant, nous avons acheté notre maison à l’automne 2014, alors nous approchons du 10e anniversaire. Et notre maison a 111 ans cette année. Comme Paul l’a dit, il y a beaucoup de vieilles maisons dans le quartier The Pocket, et nous habitons dans l’une d’elles. Cette rénovation de la cour arrière comportait des éléments de durabilité en ce qui a trait aux matériaux et aux produits. Nous avons été stupéfaits d’apprendre que cette société d’aménagement paysager bien établie n’avait pas de clients, du moins pas en ce qui concerne le concepteur avec qui nous avons travaillé, qui a dit qu’il voulait vraiment se concentrer sur les caractéristiques durables dans le cadre de son travail.
C’est donc là que nous avons commencé. Peu de temps après, nous avons commencé à penser à d’autres aspects de notre maison, et c’est là que les véritables travaux de rénovation ont commencé. Nous avons commencé par faire des recherches de base en ligne, sans vraiment savoir où nous allions, ce que nous allions faire, comment nous allions le faire, quand, pourquoi, etc., mais nous voulions commencer à jeter les bases. Pour ce qui est de ce que la rénovation comprenait réellement, je vais demander à mon mari de répondre à cette longue liste.
Michael O’Neill :
Oui, nous nous sommes penchés sur un certain nombre de solutions qui réduiraient notre empreinte carbone, et je crois que l’étape la plus importante a été l’installation d’une thermopompe à air dans un climat froid, qui a eu plus d’impact que nous ne l’aurions jamais imaginé. Cela nous a stimulés et nous avons commencé à élaborer des plans pour des panneaux solaires, un nouveau revêtement de la maison, de nouvelles fenêtres et des batteries. Cela représente la majeure partie du travail que nous avons effectué. En écoutant Paul et Lori, je crois que nous faisions partie du petit groupe qui s’est lancé dans ce projet, non pas au niveau individuel, mais au niveau collectif, mais au fil du temps, nous avons constaté qu’il y avait beaucoup d’avantages au niveau individuel, pour notre confort, et tous les points que Paul a déjà soulignés. Nous en avons fait l’expérience, et c’est une situation très gratifiante et très satisfaisante dans laquelle nous nous trouvons.
Lori Zucchiatti O’Neill :
Oui, certainement. Pour revenir au concept de processus, nous avons commencé les travaux en juillet et août 2022. Nous avons fait installer des panneaux solaires en juillet de la même année. Le mois suivant, nous avons remplacé notre fournaise au gaz naturel par une thermopompe à air pour climats froids. Cela nous a permis d’éliminer l’unité de climatisation centrale. Nous avons remplacé notre chauffe-eau au gaz naturel par un chauffe-eau à pompe thermique électrique. Nous avions la chance de ne pas avoir de cuisinière à gaz. Nous n’avions pas de sèche-linge à gaz. Nous n’avions même pas de barbecue extérieur à gaz. Nous avions un foyer au gaz, que nous avons débranché depuis, et nous avons même coupé la conduite de gaz.
C’est juste pour la galerie ces jours-ci. En plus de ce qu’a dit Michael, nous avons fait un peu d’isolation dans notre maison, mais heureusement, il n’y avait pas grand-chose à faire. Bien entendu, lorsque nous avons envisagé l’isolation, nous avons étudié les options plus respectueuses de l’environnement dont Paul a parlé, à savoir le bois minéral, la fibre, etc. Une membrane qui enveloppe notre maison, un bardage en bois à l’extérieur ainsi que les nouvelles fenêtres dont Michael a parlé ont rendu notre maison beaucoup plus hermétique. La liste est longue, mais l’une des choses que nous aimons souligner, c’est que les gens peuvent faire beaucoup pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, ne serait-ce qu’en remplaçant une fournaise à gaz ou à mazout par une thermopompe à air pour climat froid.
Ashish Arora :
Merci pour cette rétrospective détaillée. Votre parcours est vraiment très intéressant. Encore une fois, comme moi, nous apprenons beaucoup et j’aime votre état d’esprit. Vous en savez davantage maintenant, et vous en faites davantage, et cela est très important pour bon nombre d’entre nous. En comprenant les avantages des améliorations écoénergétiques, les propriétaires comme moi peuvent commencer à prendre ces décisions éclairées. C’est formidable d’entendre parler de votre parcours individuel, ou de votre parcours combiné, en ce qui concerne les thermopompes. Les thermopompes sont relativement nouvelles pour certains d’entre nous au Canada, Lori et Michael. Comment avez-vous obtenu des conseils fiables pour choisir les bons produits, les bons fabricants et même les bons installateurs?
Lori Zucchiatti O’Neill :
Le moment décisif a eu lieu lorsque, et cela remonte au projet Pocket Change, nous avons
réalisé que nous disposions d’un expert en la personne de Paul Doucet, un architecte en développement durable. C’était de la musique à nos oreilles. C’est lui ainsi que Sarah Grant, conseillère en efficacité énergétique agréée et ingénieure, qui nous ont guidés. Ce sont non seulement des experts, mais ils ne vendaient rien. Nous nous sommes donc tournés vers eux en sachant que nous obtiendrions des conseils d’experts et des conseils objectifs, et ils ont été en mesure de nous guider en ce qui a trait aux produits, aux matériaux, aux fabricants et aux installateurs, en d’autres termes, le quoi, le qui, le quand et le comment de ce type de travail. Nous sommes donc éternellement reconnaissants envers Paul, Sarah et d’autres personnes comme eux qui font ce genre de travail pour soutenir les propriétaires.
Ashish Arora :
En vous écoutant tous les deux, ainsi que Paul, la capacité de travailler avec des propriétaires qui pensent de la même manière que vous contribue grandement à nous aider les uns les autres à trouver les bons fabricants et installateurs ou à adopter les meilleures pratiques. C’est vraiment agréable à voir. Pouvez-vous nous donner une idée des avantages que vous avez tirés de la rénovation de votre maison? Par exemple, quelles améliorations ont été les plus utiles en ce qui a trait au rapport qualité-prix ou au confort de votre maison?
Michael O’Neill :
Je crois qu’il ne fait aucun doute que ce serait la thermopompe. Cela a eu la plus grande incidence sur ce que nous espérions accomplir. Ensuite, tout le reste s’est mis en place. L’ajout de panneaux solaires nous a permis non seulement d’utiliser une énergie entièrement propre, mais aussi de la partager, car nous ne l’utilisons pas en totalité et nous en retournons une partie au réseau pour que nos voisins puissent l’utiliser.
Lori Zucchiatti O’Neill :
En même temps, nous avons remplacé notre chauffe-eau à gaz. Du jour au lendemain, nous sommes passés de la production d’émissions de gaz à effet de serre à l’absence d’émissions. Selon la saison, nous avions plusieurs zones chaudes et froides dans la maison. Nous avons une grande fenêtre dans notre cuisine. C’était l’un des endroits où il y avait le plus de courants d’air. Nous aimons nous tenir devant cette fenêtre et observer la faune, les oiseaux, les écureuils, etc. Et par temps froid, nous nous tenions là, et nous pouvions sentir l’air froid qui entrait. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Cela a donc une incidence majeure sur notre confort dans la maison. En ce qui concerne les aspects sanitaires, nous avons l’impression de vivre dans une maison plus saine, car nous ne brûlons pas de combustibles fossiles pour le chauffage, la climatisation, la cuisine, le séchage de nos vêtements, etc.
Nous sommes persuadés que, compte tenu de l’évolution de la science, nous avons pris une décision qui rend l’intérieur de notre maison plus sain et qui a une incidence positive sur la planète. Il est important que nous joignions le geste à la parole. Nous pouvons parler de notre expérience vécue et de tous les avantages – il n’y a vraiment eu aucun inconvénient dans le travail que nous avons effectué. Cela a entraîné des coûts financiers importants, mais il est également important de se rappeler que les gens n’ont pas besoin de tout faire pour avoir une incidence importante, et qu’ils peuvent le faire à leur propre rythme, et qu’il existe également du soutien pour les aider financièrement.
Ashish Arora :
Et merci de nous avoir donné des exemples précis. Investir dans la rénovation d’une maison comporte diverses considérations financières, notamment les coûts initiaux, la rénovation, le financement, les incitatifs gouvernementaux potentiels, les économies à long terme et l’augmentation de la valeur de la propriété. Un spécialiste, Prêts hypothécaires, peut aider les propriétaires à prendre une décision éclairée. Lori et Michael, considérez-vous les subventions gouvernementales et les programmes de remboursement comme des incitatifs financiers attrayants pour les propriétaires qui veulent rénover leur maison?
Michael O’Neill :
Je crois qu’ensuite, lorsque nous avons commencé à former un quartier, comme Paul l’a mentionné en 2016, le projet Pocket Change a été mis sur pied, les connaissances ont commencé à être communiquées et nous avons pris connaissance de nouveaux programmes, et de nouveaux programmes ont été ajoutés au fil du temps. Dans la mesure où nous avions établi un budget pour cela, ces programmes ont certainement accéléré nos plans là où nous pensions aller une étape à la fois. Les programmes nous ont amenés à repenser cela, et nous avons commencé à accélérer notre projet au fur et à mesure. Cela a donc été très important pour nous. Si je change de chapeau et que plusieurs de mes voisins ont besoin de ces programmes pour réaliser une partie de leur projet, cela a une incidence considérable sur eux. Cela fait la différence entre le faire et ne pas le faire. Et en tant que membre de cette collectivité, en tant que citoyen de ce pays, c’est extrêmement important. Les gouvernements ont un rôle à jouer pour aider à réaliser ces activités et à boucler la boucle pour de nombreux résidents, et c’est extrêmement important.
Ashish Arora :
Merci. Merci pour ces conseils, et je vais me faire l’écho de vos commentaires, Lori. Votre passion pour votre cause est fantastique, et cela se voit, et je crois que votre devise « joindre le geste à la parole » était très évidente d’après les exemples et les idées que vous avez communiqués. Donc, merci pour cela. Passons maintenant à Sarah, qui a été très patiente avec nous. Ma prochaine question s’adresse à Sarah. En tant qu’auditrice énergétique certifiée, pouvez-vous nous expliquer comment un audit énergétique guide un projet de rénovation et oriente les décisions relatives aux améliorations écoénergétiques?
Sarah Grant :
Bien sûr. Bonjour, c’est une belle brochette de personnes à suivre. J’ai eu beaucoup de plaisir à entendre ce que Paul, Michael et Lori avaient à dire, et c’est une excellente conversation à laquelle je suis heureuse d’apporter ma contribution. Disposer d’un plan est vraiment la première étape pour être en mesure de prendre des décisions éclairées étape par étape pour arriver au point où vous voulez aller. Un audit énergétique est donc conçu pour donner au propriétaire une idée de l’état actuel de sa maison. Alors, que se passe-t-il? Comment la maison est-elle chauffée et quel est l’âge de la fournaise à gaz, du climatiseur, du réservoir à eau chaude? L’un des aspects les plus intéressants de l’audit énergétique consiste à effectuer ce que l’on appelle un test d’infiltrométrie, c’est-à-dire à brancher un gros ventilateur sur la porte d’entrée, habituellement, et à prendre une série de mesures qui nous aident à déterminer le degré d’étanchéité de la maison ou les courants d’air qu’elle génère.
C’est souvent très révélateur, surtout si nous sommes dans une maison plus vieille, qui a tendance à avoir des courants d’air. Je constate que les gens se concentrent souvent sur l’isolation. S’ils prévoient des travaux de rénovation, ils voudront savoir ce qu’il faut faire et quels sont les matériaux non toxiques qu’ils peuvent utiliser pour leur isolation? Mais les fuites d’air sont le plus souvent la principale source de perte de chaleur dans une maison. Lorsque nous les mesurons, nous pouvons en quelque sorte les quantifier, et même laisser tourner le ventilateur, faire le tour de la maison, rechercher les sources de courants d’air et voir comment y remédier.
Ashish Arora :
Merci beaucoup, Sarah. Quelle est l’incidence des systèmes de chauffage et de climatisation de l’enveloppe du bâtiment ainsi que des changements liés à l’énergie renouvelable sur l’efficacité énergétique de la maison?
Sarah Grant :
C’est une très bonne question, Ashish. Je crois que ce que vous voulez dire, ou ce que je veux dire, c’est que ces trois aspects fonctionnent ensemble comme un système. L’enveloppe du bâtiment est le terme qui désigne les parties de notre maison qui constituent une sorte de barrière entre l’extérieur et l’intérieur. Il peut s’agir des murs, des fenêtres et des portes, qui permettent de garder l’air chaud à l’intérieur en hiver, ou non. Ainsi, plus l’enveloppe du bâtiment est bonne, moins il faut d’équipements de chauffage et moins il faut d’équipements de climatisation. Moins il y en a, plus les factures sont réduites et les systèmes renouvelables.
Michael et Lori ont vraiment fait ce que je qualifierais d’étalon-or, voire de triple étalon-or pour les maisons. Ils ont amélioré l’enveloppe de leur bâtiment en réduisant les fuites d’air, en ajoutant ce qu’on appelle un pare-air, qui est en quelque sorte le coupe-vent de leur maison, et en remplaçant leurs fenêtres. Ces trois aspects sont donc liés, et l’idéal est de pouvoir faire les trois. Tout le monde ne peut pas le faire, ou tout le monde ne peut pas le faire en même temps, mais quand on peut le faire, les résultats sont incroyables.
Ashish Arora :
Je me fais de nouveau l’écho de votre commentaire sur le fait que les meilleures décisions sont celles qui sont prises en connaissance de cause, et cela est très utile. Et maintenant, Sarah, voici une autre question pour vous. Grâce aux avancées de la technologie et à l’importance accrue accordée à la durabilité, il est désormais possible d’effectuer des audits énergétiques à distance. Que pensez-vous de ces audits?
Sarah Grant :
Je crois qu’ils sont très utiles, en particulier dans les endroits où il n’y a pas autant d’experts à portée de main, comme Paul Doucet pour Michael, Lori et moi-même. Dans ce cas, honnêtement, tout ce qui peut aider à mieux inspirer et informer les propriétaires est un avantage.
Ashish Arora :
Cela a été extrêmement instructif et, encore une fois, merci, Sarah, pour tous les détails. Je tiens à remercier chaleureusement tous nos intervenants. Paul, Lori, Michael et, bien sûr, Sarah, merci de vous être joints à nous aujourd’hui. Nous sommes vraiment reconnaissants que vous nous ayez fait part de vos idées, de vos connaissances et de vos expériences personnelles, car elles sont non seulement extrêmement inspirantes, mais aussi très utiles pour aider nos auditeurs à prendre une décision éclairée. Et je sais que c’était important pour vous, d’après ce que vous avez tous les quatre dit. En conclusion, nous vous remercions de vous être joints à nous dans le cadre de cette incursion dans le monde de la rénovation résidentielle. Que vous en soyez au début ou à un stade avancé de votre projet de rénovation, nous espérons que l’épisode d’aujourd’hui vous a fourni de précieux renseignements. N’hésitez pas à partager le balado avec d’autres personnes intéressées par la rénovation de leur maison pour obtenir des conseils financiers. Parlez à un spécialiste, Prêts hypothécaires une maison à la fois. Nous pouvons certainement bâtir un avenir plus vert. Bonne journée à tous et merci encore.
Michael Torrance :
Merci d’avoir écouté cet épisode de Sustainability Leaders. Ce balado est présenté par BMO. Vous trouverez notre émission sur Apple Podcasts, Spotify ou votre lecteur de balados préféré. Cliquez sur le bouton de suivi pour être avisé lorsque de nouveaux épisodes sont publiés. Vos commentaires sont importants pour nous, alors n’hésitez pas à nous laisser une cote, une critique ou tout autre commentaire, ou à consulter le site leadersetdurabilite.bmo.com. Notre balado et nos ressources sont produits avec le soutien de l’équipe Marketing de BMO et de Puddle Creative. Jusqu’à la prochaine fois, merci d’avoir écouté et bonne semaine.
Intervenant 8 :
Pour en savoir plus sur les divulgations de BMO, consultez le site https://marchesdescapitaux.bmo.com/fr/.
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BMO s'est classé parmi les entreprises les plus durables en Amérique du Nord selon les indices de durabilité Dow Jones
Un sondage de l'Institut pour le climat de BMO révèle que les coûts et les priorités concurrentes ralentissent l'action climatique des petites et moyennes entreprises
Gérer et monétiser votre transition vers un monde carboneutre avec BMO et Radicle
BMO est l'institution financière la mieux classée selon le Global Sustainability Benchmark, le nouvel indice de référence mondial du développement durable annoncé lors de la COP 27
COP27 : Les problèmes de sécurité énergétique et l’incertitude économique ralentiront-t-ils la transition climatique?
BMO investira dans les crédits compensatoires de carbone novateurs de CarbonCure pour stocker du CO₂ de façon permanente
Financement commercial : vers le développement durable, une entreprise à la fois
RoadMap Project: An Indigenous-led Paradigm Shift for Economic Reconciliation
Une première canadienne : BMO et l'Université Concordia s'unissent pour un avenir durable grâce à un prêt innovant lié à la durabilité
On-Farm Carbon and Emissions Management: Opportunities and Challenges
Intégration des facteurs ESG dans les petites et moyennes entreprises : Conférence de Montréal
BMO entend racheter Radicle Group Inc., un chef de file des services environnementaux situé à Calgary
Investment Opportunities for a Net-Zero Economy: A Conversation at the Milken Institute Global Conference
S’ajuster face aux changements climatiques : l’Institut pour le climat de BMO
How Hope, Grit, and a Hospital Network Saved Maverix Private Capital Founder John Ruffolo
Hydrogen’s Role in the Energy Transition: Matt Fairley in Conversation
Les risques physiques et liés à la transition auxquels font face l’alimentation et l’agriculture
Key Takeaways on Ag, Food, Fertilizer & ESG from BMO’s Farm to Market Conference
Building an ESG Business Case in the Food Sector: The Food Institute
Aller de l’avant en matière de transition énergétique : Darryl White s’adresse aux gestionnaires de réserves et d’actifs mondiaux
BMO et EDC annoncent une collaboration pour présenter des solutions de financement durable aux entreprises canadiennes
Financer la transition vers la carboneutralité : une collaboration entre EDC et BMO
Refonte au Canada pour un monde carboneutre : Conversation avec Corey Diamond d’Efficacité énergétique Canada
The Role of Hydrogen in the Energy Transition: FuelCell Energy CEO Jason Few in Conversation
BMO est fier de soutenir la première transaction d'obligations vertes du gouvernement du Canada en tant que cochef de file
Article d’opinion: Le Canada peut être un leader en matière de sécurité énergétique
Tackling Climate Change in Metals and Mining: ICMM CEO Rohitesh Dhawan in Conversation
Les mesures prises par le gouvernement peuvent contribuer à stimuler la construction domiciliaire afin de remédier à la pénurie de logements au Canada
La circulaire de sollicitation de procurations et les rapports sur la durabilité 2021 de BMO sont maintenant disponibles
Why Changing Behaviour is Key to a Low Carbon Future – Dan Barclay
BMO lance le programme Services aux entreprises à portée de main - BMO pour les entrepreneurs noirs et annonce un engagement de 100 millions de dollars en prêts pour aider les entrepreneurs noirs à dé
The Post 2020 Biodiversity Framework – A Discussion with Basile Van Havre
BMO annonce son intention de se joindre au programme Catalyst de Breakthrough Energy pour accélérer l'innovation climatique
BMO Groupe financier nommé banque la plus durable en Amérique du Nord pour la troisième année d'affilée
Using Geospatial Big Data for Climate, Finance and Sustainability
Atténuer les répercussions des changements climatiques sur les actifs physiques par la finance spatiale
Part 2: Talking Energy Transition, Climate Risk & More with Bloomberg’s Patricia Torres
Part 1: Talking Energy Transition, Climate Risk & More with Bloomberg’s Patricia Torres
BMO aide Boralex à aller Au-delà des énergies renouvelables en transformant sa facilité de crédit en un prêt lié au développement durable
The Global Energy Transition: Darryl White & John Graham Discuss
Première mondiale : BMO soutient Bruce Power avec le premier cadre de financement vert du secteur nucléaire au monde
BMO se classe parmi les entreprises les plus durables au monde, selon les indices de durabilité Dow Jones
The Risk of Permafrost Thaw on People, Infrastructure & Our Future Climate
COP26 : Pourquoi les entreprises doivent assumer leur responsabilité sociale
Climate Change & Flood Risk: Implications for Real Estate Markets
The Future of Remote Work and Diversity in the Asset Management Industry
Director of ESG at BMO Talks COP26 & the Changing ESG Landscape
Changer les comportements est essentiel pour assurer un avenir à faible émission de carbone – Table ronde Milken
BMO aide Teck Resources à progresser vers ses objectifs ESG avec un prêt lié à la durabilité
Candidature du Canada pour accueillir le nouveau siège social de l'ISSB
Première dans le secteur des métaux et des mines en Amérique du Nord : BMO aide Sandstorm Gold Royalties à atteindre ses objectifs ESG grâce à un prêt lié à la durabilité
Éducation, emploi et autonomie économique : BMO publie Wîcihitowin ᐑᒋᐦᐃᑐᐏᐣ, son premier Rapport sur les partenariats et les progrès en matière autochtone annuel
Comprendre la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
Comprendre la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation
Combler l’écart de richesse entre les groupes raciaux grâce à des actions mesurables
BMO annonce un engagement de financement de 12 milliards de dollars pour le logement abordable au Canada
Investing in Real Estate Sustainability with Bright Power Inc.
BMO appuie la candidature du Canada pour accueillir le siège du Conseil des normes internationales d'information sur la durabilité
In support of Canada’s bid to host the headquarters of the International Sustainability Standards Board
BMO nommé au classement des 50 meilleures entreprises citoyennes au Canada de Corporate Knights
ESG From Farm to Fork: Doing Well by Doing Good
Biggest Trends in Food and Ag, From ESG to Inflation to the Supply Chain
L’appétit croissant pour l’investissement dans un but précis dans les valeurs à revenu fixe par Magali Gable
Banques centrales, changements climatiques et leadership : Forum annuel destiné aux femmes œuvrant dans le secteur des titres à revenu fixe, devises et produits de base
BMO met sur pied une nouvelle équipe innovatrice pour la transition énergétique
Première nord-américaine : BMO aide Gibson Energy à transformer entièrement une facilité de crédit en un prêt lié à la durabilité
Le programme Des transactions qui font pousser des arbres permettra d’en planter 100 000
Les arbres issus des métiers bénéficient d'un marché obligataire ESG solide
Understanding Biodiversity Management: Best Practices and Innovation
The Changing Face of Sustainability: tentree for a Greener Planet
Favoriser l’autonomisation dans une perspective d’équité raciale et de genre
Favoriser des résultats durables : le premier prêt vert offert au Canada
Episode 31: Valuing Natural Capital – A Discussion with Pavan Sukhdev
Episode 29: What 20 Years of ESG Engagement Can Teach Us About the Future
Rapport sur les perspectives de 2021 de BMO Gestion mondiale d'actifs : des jours meilleurs à venir
Episode 28: Bloomberg: Enhancing ESG Disclosure through Data-Driven Solutions
Comment Repérer L’écoblanchiment Et Trouver Un Partenaire Qui Vous Convient
BMO se classe parmi les entreprises les plus durables selon l'indice de durabilité Dow Jones - Amérique du Nord
Episode 27: Preventing The Antimicrobial Resistance Health Crisis
BMO investit dans un avenir durable grâce à un don d’un million de dollars à l’Institute for Sustainable Finance
BMO Groupe financier franchit une étape clé en faisant correspondre 100 pour cent de sa consommation d'électricité avec des énergies renouvelables
BMO Groupe financier reconnu comme l'une des sociétés les mieux gérées de manière durable au monde dans le nouveau classement du Wall Street Journal
Episode 25: Achieving Sustainability In The Food Production System
Episode 23: TC Transcontinental – A Market Leader in Sustainable Packaging
Les possibilités de placement durables dans le monde d’après la pandémie
Les sociétés axées sur l’efficacité énergétique peuvent maintenant réduire leurs coûts d’emprunt
Episode 16: Covid-19 Implications and ESG Funds with Jon Hale
BMO Groupe financier s'approvisionnera à 100 pour cent en électricité à partir d'énergies renouvelables
Episode 13: Faire face à la COVID-19 en optant pour des solutions financières durables
Épisode 09 : Le pouvoir de la collaboration en matière d'investissement ESG
Épisode 08 : La tarification des risques climatiques, avec Bob Litterman
Épisode 07 : Mobiliser les marchés des capitaux en faveur d’une finance durable
Épisode 06 : L’investissement responsable – Tendances et pratiques exemplaires canadiennes
Épisode 04 : Divulgation de renseignements relatifs à la durabilité : Utiliser le modèle de SASB
Épisode 03 : Taxonomie verte: le plan d'action pour un financement durable de l'UE
Épisode 02 : Analyser les risques climatiques pour les marchés financiers