Sur la piste du vaccin
- Courriel
-
Signet
-
Imprimer
Le nombre de cas de COVID-19 approche des 5,5 millions à l’échelle mondiale; c’est dans ce contexte que Brian Belski, stratège en chef des investissements à BMO Marchés des capitaux, a animé mardi une discussion réunissant des spécialistes de BMO sur l’évolution de la pandémie. Ont participé à cette conférence téléphonique Michael Gregory, économiste en chef délégué à BMO Marchés des capitaux et George Farmer, analyste spécialiste des biotechnologies à BMO Marchés des capitaux. Le Dr John Whyte, médecin-chef de WebMD, s’est également joint à la conversation pour discuter de l’actualité médicale de cette semaine.
Le balado Faits saillants COVID-19 de BMO est diffusé en direct sur toutes les grandes plateformes, dont Apple, Google et Spotify.
Le poids de l’isolement
Les gouvernements du Canada et des États-Unis commencent à lever progressivement les restrictions après des mois de confinement, mais le degré d’aplatissement de la courbe des infections dans les deux pays sera probablement remis en question au cours des prochaines semaines et les gouvernements et les autorités de santé publique surveilleront l’effet de la quarantaine et du poids de l’isolement des deux côtés de la frontière, selon le Dr Whyte.
Aux États-Unis, les Américains se sont rués sur les plages et dans les parcs pendant la fin de semaine du jour du Souvenir, contrevenant largement aux mesures de distanciation sociale et physique, ce qui leur a valu des remontrances de la part des gouverneurs de Californie et de New York; au Canada, le maire de Toronto s’en est publiquement pris aux jeunes à la suite de rassemblements monstres tenus dans l’un des plus grands parcs de la ville.
« Nous verrons d’ici une semaine à 10 jours quel sera l’impact de cette fin de semaine », a indiqué le Dr Whyte. « Il faut se souvenir qu’il y a toujours un décalage d’environ 10 à 14 jours en raison de la période d’incubation du coronavirus. »
Bientôt 100 000 morts aux États-Unis
À l’échelle mondiale, on recense plus de 5,5 millions de cas d’infection et près de 347 000 décès; en nombre de cas, les pays les plus touchés sont les États-Unis, le Brésil, la Russie, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Italie. Ce qui est inquiétant, souligne le Dr Whyte, c’est qu’il y a une semaine, le Brésil n’atteignait même pas la cinquième place.
Au Canada, on dénombre environ 86 000 cas et plus de 6 500 décès et le pays se classe au 13e rang mondial par le nombre de cas. Aux États-Unis, le nombre de cas est désormais supérieur à 1,6 million et le pays devrait totaliser plus de 100 000 décès d’ici la fin de la semaine.
Répit estival et propagation limitée sur les surfaces
Les prochains mois devraient apporter un peu de répit, selon le Dr Whyte, dans la mesure où les virus respiratoires ne supportent pas bien la chaleur et l’humidité. En outre, les données montrent que le risque de transmission est plus de 10 fois plus élevé à l’intérieur qu’à l’extérieur, ce qui devrait orienter les mesures de sécurité à prendre lors de la réouverture des économies.
Alors que la course au vaccin et aux traitements se poursuit, une nouvelle étude publiée par le CDC la semaine dernière montre que le virus ne se propage pas facilement sur les surfaces.
« C’est une nouvelle encourageante, dans la mesure où ce virus est un virus respiratoire qui se transmet de personne à personne, principalement par gouttelettes. C’est pour ça qu’il est important de se couvrir le visage. Mais vous avez peu de risque de contracter le coronavirus juste en touchant une poignée de porte ou une feuille de papier, et c’est quelque chose qui devra nous guider dans nos mesures de réouverture. »
Lors de la réouverture des économies, les autorités de santé publique devront suivre de près le nombre total de cas et les taux d’augmentation ou de diminution. Il faudra augmenter le nombre de tests, jusqu’à 2 % de la population, conformément aux recommandations des autorités américaines de santé publique, selon le Dr Whyte.
« Il faut vraiment que le nombre de tests positifs soit inférieur à 10 %. Et il ne faut pas se contenter de tester ceux qui sont les plus malades. »
Nouvelles des vaccins
L’analyste spécialiste des biotechnologies chez BMO Marchés des capitaux George Farmer souligne que les nouvelles sont encourageantes du côté des vaccins, compte tenu notamment des résultats d’essais cliniques de phase I publiés par la société Moderna.
La semaine dernière, Moderna a annoncé que les 45 participants à son étude clinique avaient tous développé des anticorps de liaison en réaction au vaccin et que dans les huit cas analysés jusqu’ici, tous les participants avaient également développé des anticorps neutralisants.
L’action de la société a bondi à la suite de la nouvelle et Moderna a ensuite mobilisé 1,3 milliard de dollars de liquidités qu’elle compte affecter à la construction d’installations de fabrication quand et si le vaccin devait entrer en production.
« La société a indiqué qu’elle devait reconstituer ses réserves de liquidités pour pouvoir répondre à la demande prévue une fois que le vaccin aura éventuellement reçu le feu vert de la FDA », a indiqué M. Farmer. Celui-ci suit la société depuis le 30 avril et est « particulièrement optimiste à l’égard de l’action compte tenu des promesses de ce vaccin unique ».
Certains s’inquiètent de l’importance limitée des données actuelles de Moderna, mais M. Farmer s'attend à ce que le NIAD publie de nouvelles données sur le reste des 45 participants aux essais cliniques au cours des prochaines semaines.
Un vaccin pourrait être commercialisé d’ici l’an prochain, selon lui, et pourrait être mis à la disposition des travailleurs de première ligne encore plus tôt, avant l’autorisation définitive de la FDA.
D’autres bonnes nouvelles ont été publiées en matière de vaccins : un essai sur un vaccin a ainsi montré que des singes auxquels il avait été inoculé avaient développé des anticorps permettant de lutter contre une infection de SARS-CoV-2. M. Farmer a indiqué que, les vaccins à ADN et à ARN ayant fait la preuve de leur faisabilité, la FDA pourrait approuver l’un de ces vaccins dans l’avenir.
Suivi de la reprise
En ce qui a trait à l’économie, Michael Gregory, économiste en chef délégué chez BMO Marchés des capitaux, a estimé que la forme de la reprise dépendrait en grande partie de la vitesse à laquelle les emplois perdus en raison du confinement se rétabliront.
Il a indiqué qu’au cours des quatre dernières semaines seulement, plus de 10 millions d’Américains s’étaient inscrits à l’assurance chômage, ce qui démontre que les pertes d’emplois sont largement plus importantes que ce qu’avaient laissé présager les modélisations économiques initiales.
« Au cours des deux dernières semaines, tous les états et les provinces ont commencé à déconfiner, mais à des niveaux de prudence variables. Les économies américaine et canadienne devraient donc connaître un important redressement en juin et en juillet », a indiqué M. Gregory. « L’ampleur de la reprise dépendra toutefois du nombre d’employés qui retrouveront leur travail et bien sûr de l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Des risques significatifs pèsent sur les perspectives économiques. »
Les statistiques économiques restent désastreuses, tant au Canada qu’aux États-Unis.
« Pour le mois d’avril, point le plus bas de l’économie depuis le début de la pandémie, presque tous les indicateurs affichent des niveaux catastrophiques », explique M. Gregory.
Les commandes de biens durables aux États-Unis, dont les chiffres seront publiés jeudi, devraient être en baisse de 20 % et les chiffres des dépenses personnelles, attendus vendredi, devraient avoir diminué de 13 %; il s’agira dans les deux cas de baisses records.
M. Gregory s’attend à ce que l’économie reste en récession en mai, mais à ce que la situation soit beaucoup moins grave qu’en avril.
Depuis la conférence téléphonique de la semaine dernière, on a appris que les volumes de ventes au détail avaient reculé de 8,2 % au mois de mars au Canada et que les ventes de gros avaient diminué de 2,8 %.
M. Gregory s’attend à ce que les chiffres du PIB canadien pour le mois de mars qui seront publiés vendredi témoignent d’une contraction de 6 % à 7 %; il prévoit un ralentissement annualisé de 7 % pour l’ensemble du premier trimestre.
Les plus grosses surprises de la pandémie
Asked about the biggest surprises to the upside since the pandemic-induced recession took hold, Gregory referenced “shock and
Lorsqu’on lui demande ce qui l’a le plus agréablement surpris depuis le début de la récession induite par la pandémie, M. Gregory mentionne les politiques budgétaires et monétaires impressionnantes mises en place des deux côtés de la frontière.
« Ils ont fait des choses absolument inédites, surtout les banques centrales, comme la Banque du Canada qui a recouru à l’assouplissement quantitatif pour la première fois. Pendant la crise financière mondiale, elles avaient rechigné à prendre de telles mesures. »
Certains observateurs s’inquiètent des répercussions inflationnistes des mesures prises par la Banque du Canada, mais M. Gregory estime que les dirigeants n’avaient pas le choix. Le gouverneur de la banque centrale, Stephen Poloz, a récemment indiqué que la pandémie avait créé « un cratère déflationniste géant » au cœur de l’économie et que le seul moyen d’y remédier serait de mettre en place des politiques inflationnistes proportionnelles.
« Nous ne connaissons toujours pas la profondeur de ce cratère, et nous ne savons pas combien de temps il nous faudra pour nous en extirper », explique M. Gregory.
Reprise du marché boursier
Le stratège en chef des investissements de BMO Marchés des capitaux Brian Belski observe que les marchés américains et canadiens ont rebondi de près de 40 % depuis leurs creux du mois de mars et qu’ils ont renoué avec les niveaux quasi records atteints en février, avant l’épidémie de COVID-19, et se sont stabilisés en mai.
« Nous nous approchons des sommets du mois de février », indique-t-il, en soulignant que les actions à petite et moyenne capitalisation et de valeur se sont particulièrement distinguées.
Face à la stabilisation des marchés, certains investisseurs se demandent si les niveaux actuels sont viables.
« Ce qu’on peut leur dire, c’est qu’il est vraiment difficile d’essayer d’anticiper le marché », explique-t-il. « À plus long terme, le marché américain reste selon nous ancré dans un important marché haussier d’une vingtaine d’années. »
Il souligne que l’épidémie de COVID-19 favorise l’émergence d’importants thèmes de placement, à commencer par ceux en lien avec les nouvelles normes de distanciation sociale.
« Et il y a d’autres éléments également, notamment en lien avec la technologie aux États-Unis, l’énergie au Canada et l’industrie dans les deux pays, et nous pensons vraiment que les thèmes généraux ne feront que s’accentuer sous l’effet de la COVID au cours des trois à cinq prochaines années. »
Les marchés nord-américains devraient selon lui demeurer en tête des marchés mondiaux au cours des 12 à 18 prochains mois, et attirer des capitaux au détriment des marchés émergents, notamment.
Additional Material by Dr. John Whyte:
Disponible en anglais seulement
Coronavirus: CDC Issues Information on Virus Lifespan
Coronavirus in Context: Is COVID-19 Impacting the Quality of Our Drugs?
Coronavirus in Context: Using Data to Address COVID-19 Challenges
Coronavirus in Context: Why Delaying Cancer Care Puts You At Risk
Sur la piste du vaccin
Stratège en chef des investissements
Brian Belski, stratège en chef des investissements et chef du groupe Stratégie de placement, offre des conseils en matière de gestion de portef…
Économiste en chef délégué et premier directeur général
Michael Gregory est membre de l’équipe responsable de l’analyse de l’économie et des marchés financiers nord-américain…
Brian Belski, stratège en chef des investissements et chef du groupe Stratégie de placement, offre des conseils en matière de gestion de portef…
VOIR LE PROFIL COMPLETMichael Gregory est membre de l’équipe responsable de l’analyse de l’économie et des marchés financiers nord-américain…
VOIR LE PROFIL COMPLET- Temps de lecture
- Écouter Arrêter
- Agrandir | Réduire le texte
Le nombre de cas de COVID-19 approche des 5,5 millions à l’échelle mondiale; c’est dans ce contexte que Brian Belski, stratège en chef des investissements à BMO Marchés des capitaux, a animé mardi une discussion réunissant des spécialistes de BMO sur l’évolution de la pandémie. Ont participé à cette conférence téléphonique Michael Gregory, économiste en chef délégué à BMO Marchés des capitaux et George Farmer, analyste spécialiste des biotechnologies à BMO Marchés des capitaux. Le Dr John Whyte, médecin-chef de WebMD, s’est également joint à la conversation pour discuter de l’actualité médicale de cette semaine.
Le balado Faits saillants COVID-19 de BMO est diffusé en direct sur toutes les grandes plateformes, dont Apple, Google et Spotify.
Le poids de l’isolement
Les gouvernements du Canada et des États-Unis commencent à lever progressivement les restrictions après des mois de confinement, mais le degré d’aplatissement de la courbe des infections dans les deux pays sera probablement remis en question au cours des prochaines semaines et les gouvernements et les autorités de santé publique surveilleront l’effet de la quarantaine et du poids de l’isolement des deux côtés de la frontière, selon le Dr Whyte.
Aux États-Unis, les Américains se sont rués sur les plages et dans les parcs pendant la fin de semaine du jour du Souvenir, contrevenant largement aux mesures de distanciation sociale et physique, ce qui leur a valu des remontrances de la part des gouverneurs de Californie et de New York; au Canada, le maire de Toronto s’en est publiquement pris aux jeunes à la suite de rassemblements monstres tenus dans l’un des plus grands parcs de la ville.
« Nous verrons d’ici une semaine à 10 jours quel sera l’impact de cette fin de semaine », a indiqué le Dr Whyte. « Il faut se souvenir qu’il y a toujours un décalage d’environ 10 à 14 jours en raison de la période d’incubation du coronavirus. »
Bientôt 100 000 morts aux États-Unis
À l’échelle mondiale, on recense plus de 5,5 millions de cas d’infection et près de 347 000 décès; en nombre de cas, les pays les plus touchés sont les États-Unis, le Brésil, la Russie, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Italie. Ce qui est inquiétant, souligne le Dr Whyte, c’est qu’il y a une semaine, le Brésil n’atteignait même pas la cinquième place.
Au Canada, on dénombre environ 86 000 cas et plus de 6 500 décès et le pays se classe au 13e rang mondial par le nombre de cas. Aux États-Unis, le nombre de cas est désormais supérieur à 1,6 million et le pays devrait totaliser plus de 100 000 décès d’ici la fin de la semaine.
Répit estival et propagation limitée sur les surfaces
Les prochains mois devraient apporter un peu de répit, selon le Dr Whyte, dans la mesure où les virus respiratoires ne supportent pas bien la chaleur et l’humidité. En outre, les données montrent que le risque de transmission est plus de 10 fois plus élevé à l’intérieur qu’à l’extérieur, ce qui devrait orienter les mesures de sécurité à prendre lors de la réouverture des économies.
Alors que la course au vaccin et aux traitements se poursuit, une nouvelle étude publiée par le CDC la semaine dernière montre que le virus ne se propage pas facilement sur les surfaces.
« C’est une nouvelle encourageante, dans la mesure où ce virus est un virus respiratoire qui se transmet de personne à personne, principalement par gouttelettes. C’est pour ça qu’il est important de se couvrir le visage. Mais vous avez peu de risque de contracter le coronavirus juste en touchant une poignée de porte ou une feuille de papier, et c’est quelque chose qui devra nous guider dans nos mesures de réouverture. »
Lors de la réouverture des économies, les autorités de santé publique devront suivre de près le nombre total de cas et les taux d’augmentation ou de diminution. Il faudra augmenter le nombre de tests, jusqu’à 2 % de la population, conformément aux recommandations des autorités américaines de santé publique, selon le Dr Whyte.
« Il faut vraiment que le nombre de tests positifs soit inférieur à 10 %. Et il ne faut pas se contenter de tester ceux qui sont les plus malades. »
Nouvelles des vaccins
L’analyste spécialiste des biotechnologies chez BMO Marchés des capitaux George Farmer souligne que les nouvelles sont encourageantes du côté des vaccins, compte tenu notamment des résultats d’essais cliniques de phase I publiés par la société Moderna.
La semaine dernière, Moderna a annoncé que les 45 participants à son étude clinique avaient tous développé des anticorps de liaison en réaction au vaccin et que dans les huit cas analysés jusqu’ici, tous les participants avaient également développé des anticorps neutralisants.
L’action de la société a bondi à la suite de la nouvelle et Moderna a ensuite mobilisé 1,3 milliard de dollars de liquidités qu’elle compte affecter à la construction d’installations de fabrication quand et si le vaccin devait entrer en production.
« La société a indiqué qu’elle devait reconstituer ses réserves de liquidités pour pouvoir répondre à la demande prévue une fois que le vaccin aura éventuellement reçu le feu vert de la FDA », a indiqué M. Farmer. Celui-ci suit la société depuis le 30 avril et est « particulièrement optimiste à l’égard de l’action compte tenu des promesses de ce vaccin unique ».
Certains s’inquiètent de l’importance limitée des données actuelles de Moderna, mais M. Farmer s'attend à ce que le NIAD publie de nouvelles données sur le reste des 45 participants aux essais cliniques au cours des prochaines semaines.
Un vaccin pourrait être commercialisé d’ici l’an prochain, selon lui, et pourrait être mis à la disposition des travailleurs de première ligne encore plus tôt, avant l’autorisation définitive de la FDA.
D’autres bonnes nouvelles ont été publiées en matière de vaccins : un essai sur un vaccin a ainsi montré que des singes auxquels il avait été inoculé avaient développé des anticorps permettant de lutter contre une infection de SARS-CoV-2. M. Farmer a indiqué que, les vaccins à ADN et à ARN ayant fait la preuve de leur faisabilité, la FDA pourrait approuver l’un de ces vaccins dans l’avenir.
Suivi de la reprise
En ce qui a trait à l’économie, Michael Gregory, économiste en chef délégué chez BMO Marchés des capitaux, a estimé que la forme de la reprise dépendrait en grande partie de la vitesse à laquelle les emplois perdus en raison du confinement se rétabliront.
Il a indiqué qu’au cours des quatre dernières semaines seulement, plus de 10 millions d’Américains s’étaient inscrits à l’assurance chômage, ce qui démontre que les pertes d’emplois sont largement plus importantes que ce qu’avaient laissé présager les modélisations économiques initiales.
« Au cours des deux dernières semaines, tous les états et les provinces ont commencé à déconfiner, mais à des niveaux de prudence variables. Les économies américaine et canadienne devraient donc connaître un important redressement en juin et en juillet », a indiqué M. Gregory. « L’ampleur de la reprise dépendra toutefois du nombre d’employés qui retrouveront leur travail et bien sûr de l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Des risques significatifs pèsent sur les perspectives économiques. »
Les statistiques économiques restent désastreuses, tant au Canada qu’aux États-Unis.
« Pour le mois d’avril, point le plus bas de l’économie depuis le début de la pandémie, presque tous les indicateurs affichent des niveaux catastrophiques », explique M. Gregory.
Les commandes de biens durables aux États-Unis, dont les chiffres seront publiés jeudi, devraient être en baisse de 20 % et les chiffres des dépenses personnelles, attendus vendredi, devraient avoir diminué de 13 %; il s’agira dans les deux cas de baisses records.
M. Gregory s’attend à ce que l’économie reste en récession en mai, mais à ce que la situation soit beaucoup moins grave qu’en avril.
Depuis la conférence téléphonique de la semaine dernière, on a appris que les volumes de ventes au détail avaient reculé de 8,2 % au mois de mars au Canada et que les ventes de gros avaient diminué de 2,8 %.
M. Gregory s’attend à ce que les chiffres du PIB canadien pour le mois de mars qui seront publiés vendredi témoignent d’une contraction de 6 % à 7 %; il prévoit un ralentissement annualisé de 7 % pour l’ensemble du premier trimestre.
Les plus grosses surprises de la pandémie
Asked about the biggest surprises to the upside since the pandemic-induced recession took hold, Gregory referenced “shock and
Lorsqu’on lui demande ce qui l’a le plus agréablement surpris depuis le début de la récession induite par la pandémie, M. Gregory mentionne les politiques budgétaires et monétaires impressionnantes mises en place des deux côtés de la frontière.
« Ils ont fait des choses absolument inédites, surtout les banques centrales, comme la Banque du Canada qui a recouru à l’assouplissement quantitatif pour la première fois. Pendant la crise financière mondiale, elles avaient rechigné à prendre de telles mesures. »
Certains observateurs s’inquiètent des répercussions inflationnistes des mesures prises par la Banque du Canada, mais M. Gregory estime que les dirigeants n’avaient pas le choix. Le gouverneur de la banque centrale, Stephen Poloz, a récemment indiqué que la pandémie avait créé « un cratère déflationniste géant » au cœur de l’économie et que le seul moyen d’y remédier serait de mettre en place des politiques inflationnistes proportionnelles.
« Nous ne connaissons toujours pas la profondeur de ce cratère, et nous ne savons pas combien de temps il nous faudra pour nous en extirper », explique M. Gregory.
Reprise du marché boursier
Le stratège en chef des investissements de BMO Marchés des capitaux Brian Belski observe que les marchés américains et canadiens ont rebondi de près de 40 % depuis leurs creux du mois de mars et qu’ils ont renoué avec les niveaux quasi records atteints en février, avant l’épidémie de COVID-19, et se sont stabilisés en mai.
« Nous nous approchons des sommets du mois de février », indique-t-il, en soulignant que les actions à petite et moyenne capitalisation et de valeur se sont particulièrement distinguées.
Face à la stabilisation des marchés, certains investisseurs se demandent si les niveaux actuels sont viables.
« Ce qu’on peut leur dire, c’est qu’il est vraiment difficile d’essayer d’anticiper le marché », explique-t-il. « À plus long terme, le marché américain reste selon nous ancré dans un important marché haussier d’une vingtaine d’années. »
Il souligne que l’épidémie de COVID-19 favorise l’émergence d’importants thèmes de placement, à commencer par ceux en lien avec les nouvelles normes de distanciation sociale.
« Et il y a d’autres éléments également, notamment en lien avec la technologie aux États-Unis, l’énergie au Canada et l’industrie dans les deux pays, et nous pensons vraiment que les thèmes généraux ne feront que s’accentuer sous l’effet de la COVID au cours des trois à cinq prochaines années. »
Les marchés nord-américains devraient selon lui demeurer en tête des marchés mondiaux au cours des 12 à 18 prochains mois, et attirer des capitaux au détriment des marchés émergents, notamment.
Additional Material by Dr. John Whyte:
Disponible en anglais seulement
Coronavirus: CDC Issues Information on Virus Lifespan
Coronavirus in Context: Is COVID-19 Impacting the Quality of Our Drugs?
Coronavirus in Context: Using Data to Address COVID-19 Challenges
Coronavirus in Context: Why Delaying Cancer Care Puts You At Risk
Autre contenu intéressant
Building for Tomorrow: Real Estate, Construction, and Sustainability
L’aspect économique de l’élimination du carbone : un entretien avec Deep Sky
Bonnie Hammer : Les femmes en affaires devraient chercher des mentors « durs à cuire ».
Comment les entreprises peuvent s’y retrouver dans le cadre de la politique climatique du Canada
Darryl White et Ian Bremmer parlent de l’importance de la relation canado-américaine
De grands leaders sont réunis pour parler de l’avantage nord-américain au Sommet Canada–États-Unis
Comment le secteur du capital-investissement s’adapte à l’évolution de la dynamique du marché
Le partenariat États-Unis-Canada: perspectives économiques en Amérique du Nord
The Globe and Mail : Pour le Canada et ses relations commerciales avec les États-Unis, la complaisance est synonyme de somnambulisme
Le secteur du capital-investissement trouve du réconfort dans l’incertitude qui règne dans le secteur de l’agroalimentaire
L’industrie vinicole américaine a des raisons de faire preuve d’un optimisme prudent
Propos de hauts dirigeants sur l’avenir de l’agroalimentaire
Une première dans l'Ouest canadien : Avenue Living tire parti du programme d'amélioration écoénergétique de BMO pour ajouter 179 nouveaux logements locatifs dans le centre-ville d'Edmonton
Le sommet inaugural de BMO sur l’obésité est axé sur les thérapies et la lutte contre une épidémie croissante
Le coût des plans d’action des entreprises en matière de climat
Risque climatique : changements réglementaires à surveiller en 2024
Comment la NASA et IBM utilisent les données géospatiales et l’intelligence artificielle pour analyser les risques climatiques
L’obligation de publier de l’information sur les facteurs ESG est le signe d’un marché arrivé à maturité
BMO organise un financement vert pour financer le nouveau Lawson Centre for Sustainability, la construction la plus importante de Trinity College depuis un siècle
BMO se classe parmi les sociétés les plus durables d'Amérique du Nord selon les indices de durabilité Dow Jones
Le Canada a l’occasion de devenir un chef de file mondial de l’élimination du dioxyde de carbone
Selon un sondage réalisé par l'Institut pour le climat de BMO auprès des chefs d'entreprise, près de la moitié des chefs d'entreprise des États-Unis et du Canada croient que les changements climatique
Un plus grand nombre d’entreprises ont des plans pour lutter contre les changements climatiques en raison de l’importance croissante qu’ils revêtent sur leurs activités : Résultats du sondage
L’électrification constitue une occasion unique dans le cadre de la transition énergétique
Questions et réponses : comment transformer les défis économiques en possibilités
Le soutien du secteur de l’énergie dans l’atteinte des objectifs de décarbonisation du Canada
Trois idées inspirées de la Semaine du climat pour passer à l’action à la COP28
Pourquoi les entreprises doivent accélérer leurs efforts pour lutter contre les changements climatiques
Du caractère essentiel du financement pour doper les technologies d’élimination du carbone
Transformer le système alimentaire mondial au bénéfice des investisseurs et de la planète
Banco do Brasil and BMO Financial Group to Introduce First-of-its-Kind Program to Provide Sustainability-Linked Trade Loans Supporting Brazilian Exporters
BMO Donates $3 Million to GRID Alternatives to Provide Solar Energy Solutions for Low-Income Families
Comment les investissements dans le captage du carbone peuvent générer des crédits carbone
BMO fournit un nouveau produit innovant, le dépôt lié à la durabilité, à Zurn Elkay Water Solutions
Quick Listen: Michael Torrance on Empowering Your Organization to Operationalize Sustainability
BMO seule grande banque nommée au palmarès des 50 meilleures entreprises citoyennes au Canada
Un investissement rentable : la rénovation comme moyen d’atteindre la carboneutralité
Évolution du marché du carbone : ce qu’en pensent les principaux acteurs
BMO et Bell Canada mettent en œuvre un produit dérivé innovant lié à la durabilité et à des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre
Réduction du gaspillage alimentaire : solutions, occasions et retombées
J’attends avec impatience notre 18e Conférence annuelle sur les marchés agricoles
BMO fait partie d'un groupe convoqué par l'ONU qui conseille les banques mondiales sur l'établissement d'objectifs liés à la nature
Les chefs de file de l’investissement intensifient leurs efforts en vue d’atteindre l’objectif net zéro
Favoriser les innovations technologiques pour renforcer la résilience face aux changements climatiques
BMO célèbre le Jour de la Terre avec la 3e édition annuelle du programme Des transactions qui font pousser des arbres dans ses salles des marchés mondiaux
BMO Donates $2 Million to the University of Saskatchewan to Accelerate Research Critical to the Future of Food
L’infrastructure est la clé d’un marché compétitif en Amérique du Nord – Sommet États-Unis–Canada
Le temps presse pour les solutions au changement climatique - Sommet Canada-États-Unis
North America’s Critical Minerals Advantage: Deep Dive on Community Engagement
Réchauffement climatique : le GIEC lance son dernier avertissement de la décennie
Les légendes du roc réfléchissent aux réussites et aux échecs de l’industrie minière lors de la Conférence mondiale sur les mines, métaux et minéraux critiques
Exploration des avantages de l’extraction de minéraux critiques en Amérique du Nord dans le cadre de la Conférence mondiale sur les mines, métaux et minéraux critiques
La confiance est la denrée la plus précieuse : Message de l’ICMM à la Conférence mondiale sur les mines, métaux et minéraux critiques de BMO
Explorer les risques et les possibilités associés aux notations ESG dans le secteur minier
BMO Experts at our 32nd Global Metals, Mining & Critical Minerals Conference
Evolving Mining for a Sustainable Energy Transition: ICMM CEO Rohitesh Dhawan in Conversation
BMO Equity Research on BMO Radicle and the World of Carbon Credits
BMO tiendra sa 32e conférence mondiale sur le secteur des mines, des métaux et des minéraux essentiels
Public Policy and the Energy Transition: Howard Learner in Conversation
Taskforce on Nature-Related Financial Disclosure (TNFD) – A Plan for Integrating Nature into Business
Points à retenir du sondage sur le climat des petites et moyennes entreprises réalisé par l’Institut pour le climat de BMO
BMO nommée banque la plus durable d'Amérique du Nord par Corporate Knights pour la quatrième année d'affilée
Le financement vert du nucléaire : nouvelle frontière de la transition énergétique?
Assurer l’avenir des approvisionnements alimentaires : le rôle de l’Amérique du Nord
BMO s'est classé parmi les entreprises les plus durables en Amérique du Nord selon les indices de durabilité Dow Jones
Un sondage de l'Institut pour le climat de BMO révèle que les coûts et les priorités concurrentes ralentissent l'action climatique des petites et moyennes entreprises
Gérer et monétiser votre transition vers un monde carboneutre avec BMO et Radicle
BMO est l'institution financière la mieux classée selon le Global Sustainability Benchmark, le nouvel indice de référence mondial du développement durable annoncé lors de la COP 27
COP27 : Les problèmes de sécurité énergétique et l’incertitude économique ralentiront-t-ils la transition climatique?
BMO investira dans les crédits compensatoires de carbone novateurs de CarbonCure pour stocker du CO₂ de façon permanente
Financement commercial : vers le développement durable, une entreprise à la fois
RoadMap Project: An Indigenous-led Paradigm Shift for Economic Reconciliation
Une première canadienne : BMO et l'Université Concordia s'unissent pour un avenir durable grâce à un prêt innovant lié à la durabilité
Intégration des facteurs ESG dans les petites et moyennes entreprises : Conférence de Montréal
BMO entend racheter Radicle Group Inc., un chef de file des services environnementaux situé à Calgary
Investment Opportunities for a Net-Zero Economy: A Conversation at the Milken Institute Global Conference
S’ajuster face aux changements climatiques : l’Institut pour le climat de BMO
How Hope, Grit, and a Hospital Network Saved Maverix Private Capital Founder John Ruffolo
Hydrogen’s Role in the Energy Transition: Matt Fairley in Conversation
Key Takeaways on Ag, Food, Fertilizer & ESG from BMO’s Farm to Market Conference
Les risques physiques et liés à la transition auxquels font face l’alimentation et l’agriculture
Agriculture de pointe : réduire les impacts environnementaux en même temps que les coûts
Building an ESG Business Case in the Food Sector: The Food Institute
J’attends avec impatience notre 17e Conférence annuelle sur les marchés agricoles
Les prix des métaux encore loin d’une nouvelle normalité : Table ronde de BMO sur les mines
Aller de l’avant en matière de transition énergétique : Darryl White s’adresse aux gestionnaires de réserves et d’actifs mondiaux
BMO et EDC annoncent une collaboration pour présenter des solutions de financement durable aux entreprises canadiennes
Refonte au Canada pour un monde carboneutre : Conversation avec Corey Diamond d’Efficacité énergétique Canada
The Role of Hydrogen in the Energy Transition: FuelCell Energy CEO Jason Few in Conversation
BMO est fier de soutenir la première transaction d'obligations vertes du gouvernement du Canada en tant que cochef de file
Article d’opinion: Le Canada peut être un leader en matière de sécurité énergétique
Les mesures prises par le gouvernement peuvent contribuer à stimuler la construction domiciliaire afin de remédier à la pénurie de logements au Canada
Tackling Climate Change in Metals and Mining: ICMM CEO Rohitesh Dhawan in Conversation
La circulaire de sollicitation de procurations et les rapports sur la durabilité 2021 de BMO sont maintenant disponibles
Why Changing Behaviour is Key to a Low Carbon Future – Dan Barclay
BMO lance le programme Services aux entreprises à portée de main - BMO pour les entrepreneurs noirs et annonce un engagement de 100 millions de dollars en prêts pour aider les entrepreneurs noirs à dé
The Post 2020 Biodiversity Framework – A Discussion with Basile Van Havre
BMO annonce son intention de se joindre au programme Catalyst de Breakthrough Energy pour accélérer l'innovation climatique
BMO Groupe financier nommé banque la plus durable en Amérique du Nord pour la troisième année d'affilée
Using Geospatial Big Data for Climate, Finance and Sustainability
Atténuer les répercussions des changements climatiques sur les actifs physiques par la finance spatiale
BMO aide Boralex à aller Au-delà des énergies renouvelables en transformant sa facilité de crédit en un prêt lié au développement durable
Première mondiale : BMO soutient Bruce Power avec le premier cadre de financement vert du secteur nucléaire au monde
BMO se classe parmi les entreprises les plus durables au monde, selon les indices de durabilité Dow Jones
COP26 : Pourquoi les entreprises doivent assumer leur responsabilité sociale
The Future of Remote Work and Diversity in the Asset Management Industry
Changer les comportements est essentiel pour assurer un avenir à faible émission de carbone – Table ronde Milken
BMO aide Teck Resources à progresser vers ses objectifs ESG avec un prêt lié à la durabilité
Première dans le secteur des métaux et des mines en Amérique du Nord : BMO aide Sandstorm Gold Royalties à atteindre ses objectifs ESG grâce à un prêt lié à la durabilité
Éducation, emploi et autonomie économique : BMO publie Wîcihitowin ᐑᒋᐦᐃᑐᐏᐣ, son premier Rapport sur les partenariats et les progrès en matière autochtone annuel
BMO annonce un engagement de financement de 12 milliards de dollars pour le logement abordable au Canada
In support of Canada’s bid to host the headquarters of the International Sustainability Standards Board
Investing in Real Estate Sustainability with Bright Power Inc.
BMO appuie la candidature du Canada pour accueillir le siège du Conseil des normes internationales d'information sur la durabilité
BMO nommé au classement des 50 meilleures entreprises citoyennes au Canada de Corporate Knights
ESG From Farm to Fork: Doing Well by Doing Good
Banques centrales, changements climatiques et leadership : Forum annuel destiné aux femmes œuvrant dans le secteur des titres à revenu fixe, devises et produits de base
BMO met sur pied une nouvelle équipe innovatrice pour la transition énergétique
L’appétit croissant pour l’investissement dans un but précis dans les valeurs à revenu fixe par Magali Gable
BMO organise le congrès annuel mondial sur les marchés agricoles pour une 16e année consécutive
Première nord-américaine : BMO aide Gibson Energy à transformer entièrement une facilité de crédit en un prêt lié à la durabilité
Le programme Des transactions qui font pousser des arbres permettra d’en planter 100 000
Les arbres issus des métiers bénéficient d'un marché obligataire ESG solide
Understanding Biodiversity Management: Best Practices and Innovation
The Changing Face of Sustainability: tentree for a Greener Planet
La 30e conférence mondiale annuelle sur le secteur des mines et des métaux de BMO est en cours
Favoriser des résultats durables : le premier prêt vert offert au Canada
Episode 29: What 20 Years of ESG Engagement Can Teach Us About the Future
Rapport sur les perspectives de 2021 de BMO Gestion mondiale d'actifs : des jours meilleurs à venir
Episode 28: Bloomberg: Enhancing ESG Disclosure through Data-Driven Solutions
Comment Repérer L’écoblanchiment Et Trouver Un Partenaire Qui Vous Convient
BMO se classe parmi les entreprises les plus durables selon l'indice de durabilité Dow Jones - Amérique du Nord
Episode 27: Preventing The Antimicrobial Resistance Health Crisis
BMO investit dans un avenir durable grâce à un don d’un million de dollars à l’Institute for Sustainable Finance
BMO Groupe financier franchit une étape clé en faisant correspondre 100 pour cent de sa consommation d'électricité avec des énergies renouvelables
BMO Groupe financier reconnu comme l'une des sociétés les mieux gérées de manière durable au monde dans le nouveau classement du Wall Street Journal
Episode 23: TC Transcontinental – A Market Leader in Sustainable Packaging
Les possibilités de placement durables dans le monde d’après la pandémie
BMO Capital Markets to host 2020 Prescriptions for Success Healthcare Virtual Conference
Les sociétés axées sur l’efficacité énergétique peuvent maintenant réduire leurs coûts d’emprunt
BMO Groupe financier s'approvisionnera à 100 pour cent en électricité à partir d'énergies renouvelables
Episode 13: Faire face à la COVID-19 en optant pour des solutions financières durables
Épisode 09 : Le pouvoir de la collaboration en matière d'investissement ESG
Épisode 08 : La tarification des risques climatiques, avec Bob Litterman
Épisode 07 : Mobiliser les marchés des capitaux en faveur d’une finance durable
Épisode 06 : L’investissement responsable – Tendances et pratiques exemplaires canadiennes
Épisode 04 : Divulgation de renseignements relatifs à la durabilité : Utiliser le modèle de SASB
Épisode 03 : Taxonomie verte: le plan d'action pour un financement durable de l'UE
Épisode 02 : Analyser les risques climatiques pour les marchés financiers