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Perspectives pour l’Amérique du Nord : Réussir l’atterrissage

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Recherche et stratégie 05 septembre 2024
Recherche et stratégie 05 septembre 2024
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États-Unis

L’économie américaine continue de progresser. La croissance du PIB réel a augmenté au deuxième trimestre pour s’établir à un taux annualisé de 3,0 %, permettant ainsi de compenser le début d’année tout en lenteur. Les dépenses des trois grands moteurs – les consommateurs, les entreprises et les gouvernements – ont été solides. Les dépenses des ménages ont été soutenues par la hausse des actions et les prix de l’immobilier. Le seul maillon faible a été la construction, tant résidentielle que commerciale. En effet, la première a été durement affectée par la baisse générationnelle de l’abordabilité des logements et la deuxième a été freinée par un marché des immeubles de bureaux en difficulté. Le ralentissement de l’emploi, de l’activité manufacturière et des services en juillet suggère que le troisième trimestre commence en douceur, et que la croissance devrait être ramenée à 2,0 %. Toutefois, les consommateurs ont encore des réserves, puisqu’ils ont augmenté leurs dépenses réelles de 0,4 % en juillet, de sorte que la croissance globale devrait demeurer proche de son potentiel. 

Canada 

L’économie canadienne a été moins performante que celle des États-Unis et que son potentiel. Même si la croissance s’est légèrement améliorée par rapport aux prévisions au deuxième trimestre, pour s’établir à 2,1 % sur une base annualisée, le taux annuel de 0,9 % fait pâle figure face à la croissance de 3,1 % aux États-Unis et à la poussée démographique de 3,2 %. Les investissements des entreprises ont fortement augmenté au trimestre dernier, mais la croissance globale a surtout été freinée par l’augmentation des dépenses gouvernementales. Malgré l’augmentation de la quantité d’énergie acheminée par l’oléoduc Trans Mountain élargi, les exportations globales ont diminué au cours du trimestre. La consommation des ménages s’est ralentie, ces derniers devant faire face à la hausse des versements hypothécaires. Le marché de l’habitation continue également d’être morose. Les ventes en Ontario et en Colombie-Britannique, les deux provinces où les prix sont les plus élevés, restent faibles en raison d’un manque d’abordabilité. À Toronto, une surabondance de copropriétés détenues par des investisseurs a entraîné la constitution de stocks de revente les plus élevés depuis la crise financière, ce qui a fait baisser les prix de référence de 5 % par rapport aux niveaux d’il y a un an. En revanche, d’autres régions du pays bénéficient d’un afflux de migrants à la recherche de propriétés moins chères, et les prix continuent d’augmenter dans des villes comme Calgary et Halifax. 

RAPPORT COMPLET (en anglais seulement)

 

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Sal Guatieri Directeur et économiste principal

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