Les mesures de relance publiques ralentiront la chute, mais n’empêcheront pas la récession
- Courriel
-
Signet
-
Imprimer
Le nombre de cas de COVID-19 a plus que doublé en une semaine et les marchés continuent d’évoluer en dents de scie; c’est dans ce contexte que Brian Belski, stratège en chef des investissements chez BMO Marchés des capitaux, a animé une discussion réunissant des spécialistes de BMO sur l’évolution de la pandémie. Ont participé à cette conférence téléphonique Michael Gregory, économiste en chef délégué chez BMO Marchés des capitaux, Greg Anderson, chef mondial de la Stratégie de change de BMO Marchés des capitaux et Lesley Marks, stratège en chef des investissements chez BMO Gestion privée Canada. Le Dr John Whyte, médecin-chef de WebMD, s’est également joint à la conversation pour discuter de l'actualité médicale de cette semaine.
Le Dr Whyte a commencé par évoquer les éléments qui semblent témoigner d’un ralentissement du taux d’augmentation des décès. Voir Plus
« Le directeur de la santé publique a annoncé hier que le taux d’augmentation des décès avait ralenti; en d’autres termes, nous recensons de nouveaux cas, mais le taux d’augmentation, lui, est en baisse », a indiqué le Dr Whyte, qui a été directeur des affaires professionnelles et de l’engagement des intervenants au centre d’évaluation et de recherche sur les médicaments de la USFDA avant de se joindre à WebMD.
Le Dr Whyte a par ailleurs souligné l’optimisme manifesté par le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) américain quant à l’efficacité des stratégies de prévention. « Donc, dans l’ensemble, j’affiche un optimisme prudent », a-t-il indiqué, avant de préciser que les taux de mortalité pourraient finalement être passablement inférieurs aux prévisions initiales aux États-Unis et ailleurs.
L’économie - Jusqu’à quel point les choses se détérioreront-elles?
Les spectaculaires mesures économiques mises en place par les gouvernements américain et canadien constitueront une base de reprise solide une fois que le pire de l’épidémie de COVID-19 sera passé, mais elles ne suffiront pas à empêcher les deux pays de tomber en récession technique, selon Michael Gregory.
Celui-ci a indiqué que l’économie canadienne, qui a été particulièrement affectée par l’effondrement des prix du pétrole, risquait de se contracter de 6,5 % en rythme annualisé au premier trimestre, contre une baisse de 5 % aux États-Unis.
« De part et d’autre de la frontière, malgré la rapidité et l’ampleur des mesures monétaires et budgétaires, la situation du PIB sera catastrophique en mars et en avril », a-t-il précisé. « Les deux économies risquent de se contracter de 25 % en rythme annualisé au deuxième trimestre. »
Les taux de chômage, tant aux États-Unis qu’au Canada, commencent à témoigner de la gravité de cette « courte récession », a estimé M. Gregory. « Nous nous attendons à ce que le taux de chômage canadien, qui est actuellement de 5,6 %, atteigne les 10 % au cours des deux prochains mois; aux États-Unis, le taux de chômage devrait grimper jusqu’à 8,5 %, alors qu’il est actuellement de 3,5 %. »
L’ampleur des mesures mises en place par les gouvernements n’empêchera pas la récession de frapper; elle jettera toutefois les bases d’une forte reprise au cours de la deuxième moitié de l’année, en supposant que les taux d’infection à la COVID-19 se stabilisent et que les mesures de distanciation sociale soient réduites au cours de l’été.
« Selon nos estimations, la croissance annualisée devrait atteindre 30 % au cours du seul troisième trimestre des deux côtés de la frontière », a indiqué M. Gregory. « Toutefois, malgré la reprise du deuxième semestre, la croissance sera négative sur l’ensemble de l’année et devrait s’établir à environ -3 % au Canada, et à -2,5 % aux États-Unis, ce qui, fait intéressant à noter, correspond à peu près aux chiffres de 2009. »
Marchés des changes
Greg Anderson a pour sa part fait le point sur le marché des changes : il estime que, bien que la volatilité ait été plus marquée ce mois-ci qu’au cours des cinq dernières années, on n’observe pas de chutes soudaines comme celles qui ont été observées sur les marchés des actions et du pétrole. Il a indiqué que les fluctuations des changes étaient davantage liées à la baisse des prix du pétrole qu’aux retombées de l’épidémie de COVID-19. « La maladie n’aura pas autant d’effet sur l’évolution des changes, sauf peut-être dans quelques pays qui ne se sont pas encore placés en confinement; c’est le pétrole, de loin, qui se fera le plus sentir », a prédit M. Anderson.
La plupart des monnaies sont en baisse face au dollar américain, à l’exception des devises chinoise et japonaise, qui sont en hausse en raison de l’effet positif de la baisse des prix du pétrole sur leurs pays respectifs.
« Ces monnaies tirent leur épingle du jeu et je m’attends à ce qu’elles conservent leur avance au cours des prochaines semaines au moins », a-t-il indiqué. Les monnaies des marchés émergents, selon M. Anderson, ont été particulièrement touchées et des devises comme le peso mexicain et le réal brésilien ont perdu plus de 20 % chacune.
M. Anderson s’attend à ce que la situation continue de s’aggraver avant de s’améliorer, mais il prévoit également que les monnaies les plus durement touchées rebondiront lorsque la crise mondiale s’atténuera.
Quatre leviers essentiels
Lesley Marks a pour sa part passé en revue les quatre leviers essentiels qui influent en ce moment sur les rendements des marchés, soit la politique budgétaire, la politique monétaire, la progression du virus et les achats et ventes de fonds. « Les rendements des marchés dépendront essentiellement de la progression du virus à l’échelle mondiale », a-t-elle indiqué, « et plus particulièrement de la situation aux États-Unis, actuel épicentre de la pandémie ». L’allure et l’ampleur de la reprise économique en Chine seront également déterminantes, selon elle.
Notre scénario de base reste inchangé, a expliqué Mme Marks : la COVID-19 aura un effet négatif et dévastateur sur la croissance économique mondiale. « Les prévisions de bénéfices actuelles seront impossibles à atteindre pour les entreprises, mais il sera également à peu près impossible de prédire la suite des choses sans savoir combien de temps il pourrait s’écouler avant que le nombre de cas atteigne un pic à l’échelle mondiale. »
Nous pensons, a-t-elle poursuivi, que, lorsque le nombre de cas atteindra ce pic, le marché passera de la phase de repli actuelle à une phase de consolidation et qu’il recommencera à s’intéresser aux fondamentaux à long terme, ce qui permettra aux actions de surclasser les obligations.
Elle estime que la clé, pour permettre aux clients d’atteindre leurs objectifs de placement en cette période de volatilité extrême, consiste à s’abstenir d’essayer d’anticiper les points d’entrée et de sortie du marché. Il faut diversifier son portefeuille, tant sur le plan des catégories d’actifs que sur le plan géographique, et l’adapter à son horizon de placement, à sa tolérance au risque et à ses besoins de patrimoine.
Documents connexes:
Government of Canada: COVID-19 Update
https://www.worldometers.info/coronavirus/country/canada/
CDC Coronavirus Self-Checker
Coming weeks Battle against Covid-19
Decrease in the Rate of Increase
Le coronavirus en contexte - Série de vidéos par le Dr John Whyte (en anglais seulement) :
U.S. Surgeon General Outlines What We Can Do to Control Spread
The Role of Heart Disease In COVID-19
Exploring COVID-19’s Impact with Cardiologist Dr. Eric Topol
Les mesures de relance publiques ralentiront la chute, mais n’empêcheront pas la récession
Stratège en chef des investissements
Brian Belski, stratège en chef des investissements et chef du groupe Stratégie de placement, offre des conseils en matière de gestion de portef…
Économiste en chef délégué et premier directeur général
Michael Gregory est membre de l’équipe responsable de l’analyse de l’économie et des marchés financiers nord-américain…
Brian Belski, stratège en chef des investissements et chef du groupe Stratégie de placement, offre des conseils en matière de gestion de portef…
VOIR LE PROFIL COMPLETMichael Gregory est membre de l’équipe responsable de l’analyse de l’économie et des marchés financiers nord-américain…
VOIR LE PROFIL COMPLET- Temps de lecture
- Écouter Arrêter
- Agrandir | Réduire le texte
Le nombre de cas de COVID-19 a plus que doublé en une semaine et les marchés continuent d’évoluer en dents de scie; c’est dans ce contexte que Brian Belski, stratège en chef des investissements chez BMO Marchés des capitaux, a animé une discussion réunissant des spécialistes de BMO sur l’évolution de la pandémie. Ont participé à cette conférence téléphonique Michael Gregory, économiste en chef délégué chez BMO Marchés des capitaux, Greg Anderson, chef mondial de la Stratégie de change de BMO Marchés des capitaux et Lesley Marks, stratège en chef des investissements chez BMO Gestion privée Canada. Le Dr John Whyte, médecin-chef de WebMD, s’est également joint à la conversation pour discuter de l'actualité médicale de cette semaine.
Le Dr Whyte a commencé par évoquer les éléments qui semblent témoigner d’un ralentissement du taux d’augmentation des décès. Voir Plus
« Le directeur de la santé publique a annoncé hier que le taux d’augmentation des décès avait ralenti; en d’autres termes, nous recensons de nouveaux cas, mais le taux d’augmentation, lui, est en baisse », a indiqué le Dr Whyte, qui a été directeur des affaires professionnelles et de l’engagement des intervenants au centre d’évaluation et de recherche sur les médicaments de la USFDA avant de se joindre à WebMD.
Le Dr Whyte a par ailleurs souligné l’optimisme manifesté par le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) américain quant à l’efficacité des stratégies de prévention. « Donc, dans l’ensemble, j’affiche un optimisme prudent », a-t-il indiqué, avant de préciser que les taux de mortalité pourraient finalement être passablement inférieurs aux prévisions initiales aux États-Unis et ailleurs.
L’économie - Jusqu’à quel point les choses se détérioreront-elles?
Les spectaculaires mesures économiques mises en place par les gouvernements américain et canadien constitueront une base de reprise solide une fois que le pire de l’épidémie de COVID-19 sera passé, mais elles ne suffiront pas à empêcher les deux pays de tomber en récession technique, selon Michael Gregory.
Celui-ci a indiqué que l’économie canadienne, qui a été particulièrement affectée par l’effondrement des prix du pétrole, risquait de se contracter de 6,5 % en rythme annualisé au premier trimestre, contre une baisse de 5 % aux États-Unis.
« De part et d’autre de la frontière, malgré la rapidité et l’ampleur des mesures monétaires et budgétaires, la situation du PIB sera catastrophique en mars et en avril », a-t-il précisé. « Les deux économies risquent de se contracter de 25 % en rythme annualisé au deuxième trimestre. »
Les taux de chômage, tant aux États-Unis qu’au Canada, commencent à témoigner de la gravité de cette « courte récession », a estimé M. Gregory. « Nous nous attendons à ce que le taux de chômage canadien, qui est actuellement de 5,6 %, atteigne les 10 % au cours des deux prochains mois; aux États-Unis, le taux de chômage devrait grimper jusqu’à 8,5 %, alors qu’il est actuellement de 3,5 %. »
L’ampleur des mesures mises en place par les gouvernements n’empêchera pas la récession de frapper; elle jettera toutefois les bases d’une forte reprise au cours de la deuxième moitié de l’année, en supposant que les taux d’infection à la COVID-19 se stabilisent et que les mesures de distanciation sociale soient réduites au cours de l’été.
« Selon nos estimations, la croissance annualisée devrait atteindre 30 % au cours du seul troisième trimestre des deux côtés de la frontière », a indiqué M. Gregory. « Toutefois, malgré la reprise du deuxième semestre, la croissance sera négative sur l’ensemble de l’année et devrait s’établir à environ -3 % au Canada, et à -2,5 % aux États-Unis, ce qui, fait intéressant à noter, correspond à peu près aux chiffres de 2009. »
Marchés des changes
Greg Anderson a pour sa part fait le point sur le marché des changes : il estime que, bien que la volatilité ait été plus marquée ce mois-ci qu’au cours des cinq dernières années, on n’observe pas de chutes soudaines comme celles qui ont été observées sur les marchés des actions et du pétrole. Il a indiqué que les fluctuations des changes étaient davantage liées à la baisse des prix du pétrole qu’aux retombées de l’épidémie de COVID-19. « La maladie n’aura pas autant d’effet sur l’évolution des changes, sauf peut-être dans quelques pays qui ne se sont pas encore placés en confinement; c’est le pétrole, de loin, qui se fera le plus sentir », a prédit M. Anderson.
La plupart des monnaies sont en baisse face au dollar américain, à l’exception des devises chinoise et japonaise, qui sont en hausse en raison de l’effet positif de la baisse des prix du pétrole sur leurs pays respectifs.
« Ces monnaies tirent leur épingle du jeu et je m’attends à ce qu’elles conservent leur avance au cours des prochaines semaines au moins », a-t-il indiqué. Les monnaies des marchés émergents, selon M. Anderson, ont été particulièrement touchées et des devises comme le peso mexicain et le réal brésilien ont perdu plus de 20 % chacune.
M. Anderson s’attend à ce que la situation continue de s’aggraver avant de s’améliorer, mais il prévoit également que les monnaies les plus durement touchées rebondiront lorsque la crise mondiale s’atténuera.
Quatre leviers essentiels
Lesley Marks a pour sa part passé en revue les quatre leviers essentiels qui influent en ce moment sur les rendements des marchés, soit la politique budgétaire, la politique monétaire, la progression du virus et les achats et ventes de fonds. « Les rendements des marchés dépendront essentiellement de la progression du virus à l’échelle mondiale », a-t-elle indiqué, « et plus particulièrement de la situation aux États-Unis, actuel épicentre de la pandémie ». L’allure et l’ampleur de la reprise économique en Chine seront également déterminantes, selon elle.
Notre scénario de base reste inchangé, a expliqué Mme Marks : la COVID-19 aura un effet négatif et dévastateur sur la croissance économique mondiale. « Les prévisions de bénéfices actuelles seront impossibles à atteindre pour les entreprises, mais il sera également à peu près impossible de prédire la suite des choses sans savoir combien de temps il pourrait s’écouler avant que le nombre de cas atteigne un pic à l’échelle mondiale. »
Nous pensons, a-t-elle poursuivi, que, lorsque le nombre de cas atteindra ce pic, le marché passera de la phase de repli actuelle à une phase de consolidation et qu’il recommencera à s’intéresser aux fondamentaux à long terme, ce qui permettra aux actions de surclasser les obligations.
Elle estime que la clé, pour permettre aux clients d’atteindre leurs objectifs de placement en cette période de volatilité extrême, consiste à s’abstenir d’essayer d’anticiper les points d’entrée et de sortie du marché. Il faut diversifier son portefeuille, tant sur le plan des catégories d’actifs que sur le plan géographique, et l’adapter à son horizon de placement, à sa tolérance au risque et à ses besoins de patrimoine.
Documents connexes:
Government of Canada: COVID-19 Update
https://www.worldometers.info/coronavirus/country/canada/
CDC Coronavirus Self-Checker
Coming weeks Battle against Covid-19
Decrease in the Rate of Increase
Le coronavirus en contexte - Série de vidéos par le Dr John Whyte (en anglais seulement) :
U.S. Surgeon General Outlines What We Can Do to Control Spread
The Role of Heart Disease In COVID-19
Exploring COVID-19’s Impact with Cardiologist Dr. Eric Topol
Autre contenu intéressant
La menace tarifaire brandie par le président désigné Donald Trump est trop importante pour être ignorée
Le partenariat États-Unis-Canada: perspectives économiques en Amérique du Nord
Alimentation, agriculture, engrais et facteurs ESG – thèmes abordés lors de la 19e conférence annuelle sur les marchés agricoles de BMO : recherche sur les actions de BMO
IN Tune: Food, Ag, Fertilizer, and ESG From BMO’s 19th Annual Farm to Market Conference
Budget fédéral de 2024 : Hausse de l’impôt sur les gains en capital; quelques pépites pour les entrepreneurs
Attracting More Generalist Investors in North America to the Oil and Gas Industry
Le sommet inaugural de BMO sur l’obésité est axé sur les thérapies et la lutte contre une épidémie croissante
BMO Blue Book: U.S. Economy is Resilient but Predicted to Slow in Early 2024
The Age of Transparency: Companies Poised to Benefit as Reporting Rules Tighten
Breaking Down the Food Waste Problem: Big Inefficiencies = Big Opportunity
ESG Thoughts of the Week from BMO Equity Research: Wildfire Risk, CAT Losses Increasing
Les spécialistes de BMO à notre 18e Conférence annuelle sur les marchés agricoles
Alimentation, agriculture, engrais et critères ESG lors de la 18e Conférence annuelle sur les marchés agricoles de BMO
BMO Equity Research Hosts Voluntary Carbon Market Discussion at BNEF
North American Outlook: Incertitude : tout, partout et tout à la fois
La transition énergétique nécessitera la collaboration entre les minières et les utilisateurs finaux
Rapport spécial des Études économiques de BMO : Un trio de facteurs préoccupants
Stratégie de placement nord-américaine : perspectives du marché américain 2023
Meilleurs classements pour l'équipe Macrostratégies, Titres à revenu fixe, devises et marchandises de BMO Marchés des capitaux dans un sondage effectué auprès des clients investisseurs institutionnels
Inflation, taux d’intérêt et économie : que nous réserve l’avenir?
Article d’opinion : Les entreprises et les organismes communautaires doivent unir leurs efforts pour combattre la pauvreté
Problèmes de la chaîne d’approvisionnement : le bien-être des fournisseurs au cœur des préoccupations
Capital-investissement : Déployer les capitaux dans la nouvelle normalité
Dépenses budgétaires fédérales : une vaguelette plutôt qu’une vague
EXERCICES 2022 ET 2023 : Mettre de l’ordre dans « ses affaires »
The Market Transition from COVID-19 has Begun: Belski to BMO Metals and Mining Conference
L’état actuel et futur de la chaîne d’approvisionnement mondiale
Les changements radicaux causés par le variant Omicron et la pandémie – Mise à jour sur la situation sanitaire et la biopharmaceutique
Le variant Omicron – Perspectives sur la santé et les marchés
Le meilleur des deux mondes : L’avenir du travail sur les marchés des capitaux
Des spécialistes de BMO discutent des résultats des élections canadiennes
De formidables nouveaux facteurs donnent les moyens de croître aux activités de fusion et d’acquisition aux États-Unis
IN Tune: Food and Ag Takeaways From the Farm to Market Conference
COVID-19 : Les 100 premiers jours de Joe Biden : vers la reprise
Biggest Trends in Food and Ag, From ESG to Inflation to the Supply Chain
One Year Later: Lessons Learned in the Food Supply Chain
Infonuagique, données et zéro confiance : voilà les aspects de la cybersécurité privilégiés par les investisseurs de capital de risque
L’appétit croissant pour l’investissement dans un but précis dans les valeurs à revenu fixe par Magali Gable
Banques centrales, changements climatiques et leadership : Forum annuel destiné aux femmes œuvrant dans le secteur des titres à revenu fixe, devises et produits de base
BMO annonce un don de 250 000 $ aux organisations qui soutiennent les efforts de secours d'urgence mondiale contre la COVID-19
Budget fédéral de 2021 : Dépenser en vue de l’immunité et au-delà
Le grand saut dans la dette – Comment les détaillants ont emprunté pour rester à flot durant la COVID
Le Canada pourrait connaître son plus fort rebond économique en un demi-siècle, mais il faut viser une reprise équitable, d’après une table ronde
IN Tune: Commodity Pointers From China's Big Policy Meeting
Mise à jour à l’intention de nos clients : Une année d’adversité, de résilience et de croissance
Diriger avec résilience : Points saillants du Forum à l’intention des femmes dirigeantes de BMO
Conversation avec Ian Bremmer : La pandémie et le paysage géopolitique en évolution
IN Tune: ESG Performance in the Canadian Real Estate Industry
Gestion des flux de trésorerie de la prochaine génération : votre feuille de route de la transformation numérique
La Pandémie, D’aujourd’hui A Demain - Entretiens avec les spécialistes
Perspectives des marchés américain et canadien 2021 – Spécialistes de BMO
The Evolution of Corporate Purpose and Pandemic: The Great Accelerator
Premiers résultats des élections américaines : Ce que nous savons
L’année 2020 façonnera toute une génération - Entretiens avec les spécialistes
La vie de tous les jours a changé - Entretiens avec les spécialistes
Episode 25: Achieving Sustainability In The Food Production System
L’évolution du processus démocratique - Entretiens avec les spécialistes
La transformation du milieu de travail - Entretiens avec les spécialistes
La COVID 19 souligne une évolution des systèmes de négociation électroniques
L’essor de l’apprentissage virtuel - Entretiens avec les spécialistes
Comment optimiser les liquidités dans un contexte incertain
Faire le point sur la situation avec vos gens - Entretiens avec les spécialistes
Entretien avec Jared Diamond : la COVID-19, une crise prometteuse
Changer les perceptions à propos du secteur canadien du pétrole et du gaz
Résurgence de l’épidémie de COVID-19 aux États-Unis : Dr Eric Feigl-Ding, épidémiologiste
Le chemin du rétablissement de la demande mondiale pétrolière et gazière sera long : Rystad Energy
The E-commerce and CPG Implications of COVID-19
Episode 16: Covid-19 Implications and ESG Funds with Jon Hale
Inside Stories: Gabriela Herman – Professional Photographer
Sonder les profondeurs de la récession imputable à la COVID-19
Une mise à jour destinée à nos clients : Travailler pendant et après la pandémie
Effets de la crise de la COVID-19 sur le secteur des technologies et des logiciels
Données critiques – Des tests, des tests, et encore plus de tests
Technology and Software: How COVID Will Change Remote Work Forever
Inside Stories: Both a Major League Athlete and a Stay-at-Home Dad
Résultats du sondage de l’Association for Financial Professionals (AFP) sur la réaction des trésoriers à la COVID-19
Rapport spécial de BMO sur l'économie post-pandémique : combler les écarts
Precedents can help us understand this unprecedented crisis
Leadership and Long-Run Experience in a Time of Radical Uncertainty
La COVID-19 met en lumière l’importance de solides pratiques en matière de gestion de la liquidité et de prévention de la fraude
Le pic de la pandémie de COVID-19 en vue grâce aux mesures d’atténuation
Discussion avec le chef de la direction de BMO : Comprendre les conséquences de la COVID-19
Les experts de BMO s’expriment : Répercussions économiques et sociales de la COVID-19
COVID-19: Reshaping the restaurant industry, today and tomorrow
Les prochaines semaines seront déterminantes dans la lutte contre la COVID-19
Contenir la propagation de la COVID-19 – Y a-t-il des raisons d’être optimiste?
Les six grandes banques canadiennes prennent des mesures décisives pour soutenir leurs clients affectés par la COVID-19