Le coronavirus en contexte, avec le Dr John Whyte, WebMD
- Courriel
-
Signet
-
Imprimer
BMO s’est récemment entretenue avec le Dr. John Whyte, médecin en chef de WebMD, qui a parlé des risques actuels liés au vaccin contre la COVID-19, et a répondu aux questions les plus fréquemment posées.
La dernière fois que vous vous êtes entretenu avec BMO, vous avez évoqué le passage à la phase d’atténuation de la pandémie. Où en sommes-nous sur ce plan?
La stratégie d’atténuation est devenue plus localisée - ce qui signifie que les stratégies dépendent largement de ce qui se passe au niveau local. Par exemple, les stades peuvent différer en fonction du taux de propagation dans une localité. Si la propagation au niveau local est modérée, on devra probablement porter le masque, en particulier dans les espaces intérieurs où se trouve un grand nombre de personnes. Se laver les mains et rester à la maison lorsqu’on est malade sont des mesures qui doivent être en place toute l’année. Le dépistage en cas de symptômes ou d’exposition est également une stratégie d’atténuation importante. La COVID-19 sera encore présente un certain temps, mais les confinements à grande échelle sont une stratégie du passé.
Avec le retour des étudiants en classe et l’augmentation du nombre d’employeurs qui suppriment les mesures restrictives liées à la COVID-19 pour encourager le retour de leurs employés au bureau à plein temps, diriez-vous que le monde est finalement revenu à la normale?
Je ne pense pas qu’il s’agisse de « revenir à la normale », mais plutôt d’atteindre une « nouvelle normalité ». Dans de nombreux domaines, nous ne reviendrons pas à la façon dont nous faisions certaines choses dans nos vies. Par exemple, en ce qui a trait au travail, certains employés continueront de travailler en mode hybride, c’est-à-dire qu’ils travailleront en partie au bureau et en partie à distance. Cela dépendra largement du type de travail et de la culture du secteur. Au cours des derniers mois, nous avons reconnu que le travail à domicile ne convient pas à tous les types de poste, et tant les besoins des employeurs que ceux des employés doivent être pris en compte.
En ce qui concerne le milieu de l’éducation, en particulier l’enseignement supérieur (par exemple, l’université), l’intérêt pour les cours en ligne reste élevé. De nombreux étudiants ont commencé leurs études universitaires à distance et s’interrogent aujourd’hui sur l’utilité de la présence en classe. Il est désormais possible de déterminer les multiples façons dont les différents types d’apprenants peuvent suivre des études supérieures. À plusieurs égards, cela rend l’enseignement supérieur plus accessible.
Les écoles primaires et secondaires sont revenues à l’apprentissage en présentiel, reconnaissant son importance cruciale.
Au cours des deux dernières années, la COVID-19 a profondément modifié les attentes et changé la façon dont nous faisons les choses dans plusieurs domaines de notre vie, notamment ceux du travail et de l’éducation.
Plusieurs moyens pour combattre la COVID-19 s’offrent à nous aujourd’hui, notamment la vaccination, ainsi que des traitements et des tests éprouvés. Diriez-vous que le risque est nettement moindre ou qu’il faut encore s’inquiéter?
Bien que le risque doive être évalué au cas par cas, en général, on risque beaucoup moins de contracter la COVID-19 et de tomber très malade. Cela ne signifie pas que nous pouvons simplement ignorer la COVID-19 ou supposer qu’elle a disparu. Nous devons plutôt être attentifs à la manière dont nous continuons à nous protéger nous-mêmes, les membres de notre famille et notre collectivité. Cela signifie qu’il faut être entièrement vacciné et recevoir les doses de rappel. Cela signifie également rester informé du taux de transmission de la COVID-19 dans votre collectivité. Les taux de transmission au niveau local (par comté) sont publiés sur le site Web du CDC :
https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/your-health/covid-by-county.html
Ces informations peuvent vous aider à déterminer si, et quand vous devez porter un masque. Le lavage des mains et une bonne hygiène demeurent les meilleurs moyens de réduire la transmission virale, quel que soit le taux.
Il est également utile de disposer de tests antigéniques rapides à la maison, de sorte que si vous présentez des symptômes, vous pouvez effectuer un test sans délai et être suivi par un médecin si nécessaire.
Actuellement, des milliers de cas et de décès sont encore recensés chaque jour. Nous sommes dans une bien meilleure situation qu’au début de l’année, mais il y a encore du travail à faire.
Disponible en anglais seulement
En automne et en hiver, la principale préoccupation consiste à s’assurer que nos stratégies actuelles continuent de fonctionner, alors que le virus continue de muter. Nous devons être proactifs dans la lutte contre la COVID-19, car le virus continue de muter.
À noter que l’état d’urgence de santé publique entourant la COVID-19 sera maintenu jusqu’au 11 janvier 2023.
Que pensez-vous de la dose de rappel spécifique à Omicron par rapport à une quatrième dose de l’un des vaccins originaux? Que se passe-t-il en ce moment avec les mutations?
Nous allons continuer à entendre parler de mutations et de nouveaux variants. Étant donné que le taux de vaccination et de rappel est loin d’être idéal, le virus continue de circuler dans le monde, ce qui lui permet de continuer de muter.
Le rappel bivalent, qui cible les variantes BA.4 et BA.5 d’Omicron ainsi que les anciennes souches de la COVID, est accessible depuis début septembre.
Les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis) recommandent actuellement aux personnes âgées de 5 ans et plus de recevoir un rappel actualisé (bivalent) si au moins 2 mois se sont écoulés depuis leur dernière dose de vaccin COVID-19, que ce soit :
-
leur dose finale de la série primaire, ou
-
un rappel original (monovalent).
Il est également recommandé aux personnes qui ont reçu plus d’un rappel original (monovalent) de recevoir un rappel actualisé (bivalent).
N’oubliez pas que lorsque le vaccin a été mis au point, les variants delta et omicron n’existaient même pas. C’est pourquoi il est important de recevoir les rappels.
Nous savons que la vaccination joue un rôle important dans la réduction de la gravité de la maladie. Quels sont les taux de vaccination au Canada et aux États-Unis?
Au début du mois de novembre :
Canada |
États-Unis |
|
---|---|---|
Pourcentage de la population qui a reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19 |
90% | 80% |
Pourcentage de la population qui est entièrement vaccinée |
84% | 64% |
Pourcentage de la population qui a reçu au moins un rappel |
55% | 34% |
Le Canada a mieux réussi à amener un plus grand pourcentage de sa population à se faire vacciner et à recevoir les doses de rappel.
Quels sont les nouveaux traitements qui se profilent à l’horizon?
Nous avons constaté un ralentissement du financement de la recherche au cours des derniers mois, en raison de la diminution des fonds fédéraux.
Il y a encore de nombreuses recherches en cours, notamment pour le développement d’un vaccin nasal ou oral contre la COVID-19. Un vaccin nasal a été autorisé en Inde, mais des essais cliniques sont encore en cours aux États-Unis.
En outre, on perçoit un intérêt pour le développement d’un vaccin unique qui protégerait notamment contre la COVID-19 et la grippe.
Étant donné que les nouveaux variants ont une certaine résistance aux traitements actuels par anticorps, la recherche de nouveaux anticorps monoclonaux est en cours pour s’attaquer à ceux-ci. En outre, les nouveaux traitements antiviraux sont un domaine de recherche prometteur, bien que les options actuelles soient moins efficaces que prévu.
L’autre domaine de recherche active concerne le traitement de la COVID-19 de longue durée. Environ 10 % des personnes ayant contracté la COVID-19 présentent encore des symptômes trois mois plus tard.
Les National Institutes of Health (NIH) tiennent une liste active de leurs projets actuellement financés ainsi que des domaines dans lesquels ils fournissent un financement.
https://covid19.nih.gov/nih-strategic-response-covid-19/research-initiatives
Qu’avez-vous observé à l’approche de l’hiver?
Étant donné que l’immunité s’affaiblit plusieurs mois après la vaccination, que peu de gens reçoivent les doses de rappel et que les gens passent plus de temps à l’intérieur en raison du temps froid, probablement en proximité avec d’autres personnes, nous nous attendons à une augmentation des cas de COVID-19. D’autres variants contre lesquels les vaccins pourraient être moins efficaces apparaîtront probablement. L’objectif est de faire en sorte que toute infection par la COVID-19 soit mineure, afin d’éviter les hospitalisations et les décès. C’est pourquoi il est important de rester vigilants et de continuer à mettre en place des stratégies de santé publique visant à protéger la population contre la maladie. L’accent sera mis sur le dépistage rapide des antigènes ainsi que sur le traitement précoce des cas positifs.
Y a-t-il d’autres virus dont nous devrons nous préoccuper dans les mois à venir?
Nous devons être vigilants face au nombre de virus respiratoires qui circulent actuellement. D’après les données de l’Australie, nous nous attendons à une saison active pour la grippe. Compte tenu de la distanciation sociale et du port du masque au cours des deux dernières années, nous avons eu peu de cas de grippe et, par conséquent, nous avons développé une faible immunité. Étant donné que de nombreuses personnes ne portent pas le masque ni ne pratiquent la distanciation sociale, les cas seront probablement beaucoup plus nombreux que les années précédentes. C’est pourquoi il est important de se faire vacciner contre la grippe dès maintenant. N’oubliez pas que la grippe peut se poursuivre jusqu’en avril, voire mai.
Nous constatons également une forte augmentation du virus respiratoire syncytial (VRS), qui peut être particulièrement dangereux pour les très jeunes enfants et les personnes âgées.
Mais nous devons demeurer optimistes! Quelles sont, selon vous, les raisons d’être optimistes à l’heure actuelle, en ce qui concerne la COVID-19?
Je suis optimiste et pense que le pire de la pandémie est derrière nous. La pandémie a eu plusieurs effets positifs : nous avons accéléré l’innovation dans le développement des médicaments et renforcé nos symptômes de surveillance de la santé publique. Nous avons fait progresser l’utilisation de la télémédecine et rendu beaucoup plus de technologies de santé disponibles à domicile. Nous avons également entrepris un débat national sur les problèmes de santé mentale.
- Temps de lecture
- Écouter Arrêter
- Agrandir | Réduire le texte
BMO s’est récemment entretenue avec le Dr. John Whyte, médecin en chef de WebMD, qui a parlé des risques actuels liés au vaccin contre la COVID-19, et a répondu aux questions les plus fréquemment posées.
La dernière fois que vous vous êtes entretenu avec BMO, vous avez évoqué le passage à la phase d’atténuation de la pandémie. Où en sommes-nous sur ce plan?
La stratégie d’atténuation est devenue plus localisée - ce qui signifie que les stratégies dépendent largement de ce qui se passe au niveau local. Par exemple, les stades peuvent différer en fonction du taux de propagation dans une localité. Si la propagation au niveau local est modérée, on devra probablement porter le masque, en particulier dans les espaces intérieurs où se trouve un grand nombre de personnes. Se laver les mains et rester à la maison lorsqu’on est malade sont des mesures qui doivent être en place toute l’année. Le dépistage en cas de symptômes ou d’exposition est également une stratégie d’atténuation importante. La COVID-19 sera encore présente un certain temps, mais les confinements à grande échelle sont une stratégie du passé.
Avec le retour des étudiants en classe et l’augmentation du nombre d’employeurs qui suppriment les mesures restrictives liées à la COVID-19 pour encourager le retour de leurs employés au bureau à plein temps, diriez-vous que le monde est finalement revenu à la normale?
Je ne pense pas qu’il s’agisse de « revenir à la normale », mais plutôt d’atteindre une « nouvelle normalité ». Dans de nombreux domaines, nous ne reviendrons pas à la façon dont nous faisions certaines choses dans nos vies. Par exemple, en ce qui a trait au travail, certains employés continueront de travailler en mode hybride, c’est-à-dire qu’ils travailleront en partie au bureau et en partie à distance. Cela dépendra largement du type de travail et de la culture du secteur. Au cours des derniers mois, nous avons reconnu que le travail à domicile ne convient pas à tous les types de poste, et tant les besoins des employeurs que ceux des employés doivent être pris en compte.
En ce qui concerne le milieu de l’éducation, en particulier l’enseignement supérieur (par exemple, l’université), l’intérêt pour les cours en ligne reste élevé. De nombreux étudiants ont commencé leurs études universitaires à distance et s’interrogent aujourd’hui sur l’utilité de la présence en classe. Il est désormais possible de déterminer les multiples façons dont les différents types d’apprenants peuvent suivre des études supérieures. À plusieurs égards, cela rend l’enseignement supérieur plus accessible.
Les écoles primaires et secondaires sont revenues à l’apprentissage en présentiel, reconnaissant son importance cruciale.
Au cours des deux dernières années, la COVID-19 a profondément modifié les attentes et changé la façon dont nous faisons les choses dans plusieurs domaines de notre vie, notamment ceux du travail et de l’éducation.
Plusieurs moyens pour combattre la COVID-19 s’offrent à nous aujourd’hui, notamment la vaccination, ainsi que des traitements et des tests éprouvés. Diriez-vous que le risque est nettement moindre ou qu’il faut encore s’inquiéter?
Bien que le risque doive être évalué au cas par cas, en général, on risque beaucoup moins de contracter la COVID-19 et de tomber très malade. Cela ne signifie pas que nous pouvons simplement ignorer la COVID-19 ou supposer qu’elle a disparu. Nous devons plutôt être attentifs à la manière dont nous continuons à nous protéger nous-mêmes, les membres de notre famille et notre collectivité. Cela signifie qu’il faut être entièrement vacciné et recevoir les doses de rappel. Cela signifie également rester informé du taux de transmission de la COVID-19 dans votre collectivité. Les taux de transmission au niveau local (par comté) sont publiés sur le site Web du CDC :
https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/your-health/covid-by-county.html
Ces informations peuvent vous aider à déterminer si, et quand vous devez porter un masque. Le lavage des mains et une bonne hygiène demeurent les meilleurs moyens de réduire la transmission virale, quel que soit le taux.
Il est également utile de disposer de tests antigéniques rapides à la maison, de sorte que si vous présentez des symptômes, vous pouvez effectuer un test sans délai et être suivi par un médecin si nécessaire.
Actuellement, des milliers de cas et de décès sont encore recensés chaque jour. Nous sommes dans une bien meilleure situation qu’au début de l’année, mais il y a encore du travail à faire.
Disponible en anglais seulement
En automne et en hiver, la principale préoccupation consiste à s’assurer que nos stratégies actuelles continuent de fonctionner, alors que le virus continue de muter. Nous devons être proactifs dans la lutte contre la COVID-19, car le virus continue de muter.
À noter que l’état d’urgence de santé publique entourant la COVID-19 sera maintenu jusqu’au 11 janvier 2023.
Que pensez-vous de la dose de rappel spécifique à Omicron par rapport à une quatrième dose de l’un des vaccins originaux? Que se passe-t-il en ce moment avec les mutations?
Nous allons continuer à entendre parler de mutations et de nouveaux variants. Étant donné que le taux de vaccination et de rappel est loin d’être idéal, le virus continue de circuler dans le monde, ce qui lui permet de continuer de muter.
Le rappel bivalent, qui cible les variantes BA.4 et BA.5 d’Omicron ainsi que les anciennes souches de la COVID, est accessible depuis début septembre.
Les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis) recommandent actuellement aux personnes âgées de 5 ans et plus de recevoir un rappel actualisé (bivalent) si au moins 2 mois se sont écoulés depuis leur dernière dose de vaccin COVID-19, que ce soit :
-
leur dose finale de la série primaire, ou
-
un rappel original (monovalent).
Il est également recommandé aux personnes qui ont reçu plus d’un rappel original (monovalent) de recevoir un rappel actualisé (bivalent).
N’oubliez pas que lorsque le vaccin a été mis au point, les variants delta et omicron n’existaient même pas. C’est pourquoi il est important de recevoir les rappels.
Nous savons que la vaccination joue un rôle important dans la réduction de la gravité de la maladie. Quels sont les taux de vaccination au Canada et aux États-Unis?
Au début du mois de novembre :
Canada |
États-Unis |
|
---|---|---|
Pourcentage de la population qui a reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19 |
90% | 80% |
Pourcentage de la population qui est entièrement vaccinée |
84% | 64% |
Pourcentage de la population qui a reçu au moins un rappel |
55% | 34% |
Le Canada a mieux réussi à amener un plus grand pourcentage de sa population à se faire vacciner et à recevoir les doses de rappel.
Quels sont les nouveaux traitements qui se profilent à l’horizon?
Nous avons constaté un ralentissement du financement de la recherche au cours des derniers mois, en raison de la diminution des fonds fédéraux.
Il y a encore de nombreuses recherches en cours, notamment pour le développement d’un vaccin nasal ou oral contre la COVID-19. Un vaccin nasal a été autorisé en Inde, mais des essais cliniques sont encore en cours aux États-Unis.
En outre, on perçoit un intérêt pour le développement d’un vaccin unique qui protégerait notamment contre la COVID-19 et la grippe.
Étant donné que les nouveaux variants ont une certaine résistance aux traitements actuels par anticorps, la recherche de nouveaux anticorps monoclonaux est en cours pour s’attaquer à ceux-ci. En outre, les nouveaux traitements antiviraux sont un domaine de recherche prometteur, bien que les options actuelles soient moins efficaces que prévu.
L’autre domaine de recherche active concerne le traitement de la COVID-19 de longue durée. Environ 10 % des personnes ayant contracté la COVID-19 présentent encore des symptômes trois mois plus tard.
Les National Institutes of Health (NIH) tiennent une liste active de leurs projets actuellement financés ainsi que des domaines dans lesquels ils fournissent un financement.
https://covid19.nih.gov/nih-strategic-response-covid-19/research-initiatives
Qu’avez-vous observé à l’approche de l’hiver?
Étant donné que l’immunité s’affaiblit plusieurs mois après la vaccination, que peu de gens reçoivent les doses de rappel et que les gens passent plus de temps à l’intérieur en raison du temps froid, probablement en proximité avec d’autres personnes, nous nous attendons à une augmentation des cas de COVID-19. D’autres variants contre lesquels les vaccins pourraient être moins efficaces apparaîtront probablement. L’objectif est de faire en sorte que toute infection par la COVID-19 soit mineure, afin d’éviter les hospitalisations et les décès. C’est pourquoi il est important de rester vigilants et de continuer à mettre en place des stratégies de santé publique visant à protéger la population contre la maladie. L’accent sera mis sur le dépistage rapide des antigènes ainsi que sur le traitement précoce des cas positifs.
Y a-t-il d’autres virus dont nous devrons nous préoccuper dans les mois à venir?
Nous devons être vigilants face au nombre de virus respiratoires qui circulent actuellement. D’après les données de l’Australie, nous nous attendons à une saison active pour la grippe. Compte tenu de la distanciation sociale et du port du masque au cours des deux dernières années, nous avons eu peu de cas de grippe et, par conséquent, nous avons développé une faible immunité. Étant donné que de nombreuses personnes ne portent pas le masque ni ne pratiquent la distanciation sociale, les cas seront probablement beaucoup plus nombreux que les années précédentes. C’est pourquoi il est important de se faire vacciner contre la grippe dès maintenant. N’oubliez pas que la grippe peut se poursuivre jusqu’en avril, voire mai.
Nous constatons également une forte augmentation du virus respiratoire syncytial (VRS), qui peut être particulièrement dangereux pour les très jeunes enfants et les personnes âgées.
Mais nous devons demeurer optimistes! Quelles sont, selon vous, les raisons d’être optimistes à l’heure actuelle, en ce qui concerne la COVID-19?
Je suis optimiste et pense que le pire de la pandémie est derrière nous. La pandémie a eu plusieurs effets positifs : nous avons accéléré l’innovation dans le développement des médicaments et renforcé nos symptômes de surveillance de la santé publique. Nous avons fait progresser l’utilisation de la télémédecine et rendu beaucoup plus de technologies de santé disponibles à domicile. Nous avons également entrepris un débat national sur les problèmes de santé mentale.
Autre contenu intéressant
Article d’opinion : Les entreprises et les organismes communautaires doivent unir leurs efforts pour combattre la pauvreté
Problèmes de la chaîne d’approvisionnement : le bien-être des fournisseurs au cœur des préoccupations
Capital-investissement : Déployer les capitaux dans la nouvelle normalité
L’état actuel et futur de la chaîne d’approvisionnement mondiale
Les changements radicaux causés par le variant Omicron et la pandémie – Mise à jour sur la situation sanitaire et la biopharmaceutique
Le variant Omicron – Perspectives sur la santé et les marchés
Le meilleur des deux mondes : L’avenir du travail sur les marchés des capitaux
Des spécialistes de BMO discutent des résultats des élections canadiennes
De formidables nouveaux facteurs donnent les moyens de croître aux activités de fusion et d’acquisition aux États-Unis
COVID-19 : Les 100 premiers jours de Joe Biden : vers la reprise
One Year Later: Lessons Learned in the Food Supply Chain
Biggest Trends in Food and Ag, From ESG to Inflation to the Supply Chain
Infonuagique, données et zéro confiance : voilà les aspects de la cybersécurité privilégiés par les investisseurs de capital de risque
L’appétit croissant pour l’investissement dans un but précis dans les valeurs à revenu fixe par Magali Gable
Banques centrales, changements climatiques et leadership : Forum annuel destiné aux femmes œuvrant dans le secteur des titres à revenu fixe, devises et produits de base
BMO annonce un don de 250 000 $ aux organisations qui soutiennent les efforts de secours d'urgence mondiale contre la COVID-19
Budget fédéral de 2021 : Dépenser en vue de l’immunité et au-delà
Le grand saut dans la dette – Comment les détaillants ont emprunté pour rester à flot durant la COVID
Le Canada pourrait connaître son plus fort rebond économique en un demi-siècle, mais il faut viser une reprise équitable, d’après une table ronde
IN Tune: Commodity Pointers From China's Big Policy Meeting
Mise à jour à l’intention de nos clients : Une année d’adversité, de résilience et de croissance
Diriger avec résilience : Points saillants du Forum à l’intention des femmes dirigeantes de BMO
Conversation avec Ian Bremmer : La pandémie et le paysage géopolitique en évolution
IN Tune: ESG Performance in the Canadian Real Estate Industry
Gestion des flux de trésorerie de la prochaine génération : votre feuille de route de la transformation numérique
La Pandémie, D’aujourd’hui A Demain - Entretiens avec les spécialistes
Perspectives des marchés américain et canadien 2021 – Spécialistes de BMO
The Evolution of Corporate Purpose and Pandemic: The Great Accelerator
Premiers résultats des élections américaines : Ce que nous savons
L’année 2020 façonnera toute une génération - Entretiens avec les spécialistes
La vie de tous les jours a changé - Entretiens avec les spécialistes
Episode 25: Achieving Sustainability In The Food Production System
L’évolution du processus démocratique - Entretiens avec les spécialistes
La transformation du milieu de travail - Entretiens avec les spécialistes
La COVID 19 souligne une évolution des systèmes de négociation électroniques
L’essor de l’apprentissage virtuel - Entretiens avec les spécialistes
Comment optimiser les liquidités dans un contexte incertain
Faire le point sur la situation avec vos gens - Entretiens avec les spécialistes
Entretien avec Jared Diamond : la COVID-19, une crise prometteuse
Changer les perceptions à propos du secteur canadien du pétrole et du gaz
Résurgence de l’épidémie de COVID-19 aux États-Unis : Dr Eric Feigl-Ding, épidémiologiste
Le chemin du rétablissement de la demande mondiale pétrolière et gazière sera long : Rystad Energy
The E-commerce and CPG Implications of COVID-19
Episode 16: Covid-19 Implications and ESG Funds with Jon Hale
Sonder les profondeurs de la récession imputable à la COVID-19
Inside Stories: Gabriela Herman – Professional Photographer
Effets de la crise de la COVID-19 sur le secteur des technologies et des logiciels
Une mise à jour destinée à nos clients : Travailler pendant et après la pandémie
Données critiques – Des tests, des tests, et encore plus de tests
Technology and Software: How COVID Will Change Remote Work Forever
Inside Stories: Both a Major League Athlete and a Stay-at-Home Dad
Résultats du sondage de l’Association for Financial Professionals (AFP) sur la réaction des trésoriers à la COVID-19
Rapport spécial de BMO sur l'économie post-pandémique : combler les écarts
Precedents can help us understand this unprecedented crisis
Leadership and Long-Run Experience in a Time of Radical Uncertainty
La COVID-19 met en lumière l’importance de solides pratiques en matière de gestion de la liquidité et de prévention de la fraude
Le pic de la pandémie de COVID-19 en vue grâce aux mesures d’atténuation
Discussion avec le chef de la direction de BMO : Comprendre les conséquences de la COVID-19
Les mesures de relance publiques ralentiront la chute, mais n’empêcheront pas la récession
Les experts de BMO s’expriment : Répercussions économiques et sociales de la COVID-19
COVID-19: Reshaping the restaurant industry, today and tomorrow
Les prochaines semaines seront déterminantes dans la lutte contre la COVID-19
Contenir la propagation de la COVID-19 – Y a-t-il des raisons d’être optimiste?
Les six grandes banques canadiennes prennent des mesures décisives pour soutenir leurs clients affectés par la COVID-19