Le chemin du rétablissement de la demande mondiale pétrolière et gazière sera long : Rystad Energy
- Courriel
-
Signet
-
Imprimer
La demande mondiale pétrolière et gazière pourrait prendre jusqu’à 24 mois avant de se rétablir des effets de la pandémie de COVID-19, qui a pratiquement mis sur pause l’industrie pétrolière et gazière en faisant disparaître les voitures des routes et les avions du ciel. Cela a eu un impact considérable sur la consommation de carburants fossiles, a déclaré Artem Abramov, chef de la recherche du secteur du pétrole de schiste, Rystad Energy, au congrès sur l’énergie de BMO Marchés de capitaux.
Lors d’une entrevue avec Randy Ollenberger, directeur général et analyste des secteurs pétrolier et gazier de BMO Marchés de capitaux, M. Abramov a déclaré que toute reprise de la demande sera tempérée par des transitions structurelles sur les marchés vers les énergies renouvelables et les technologies de remplacement, dans des régions comme les États-Unis, l’Europe et l’Amérique du Nord, mais stimulée par une solide demande soutenue de pétrole en Asie.
Le balado Faits saillants COVID-19 de BMO est diffusé en direct sur toutes les grandes plateformes, dont Apple, Google et Spotify.
« Nous ne nous attendons pas à voir la demande revenir aux niveaux antérieurs à la COVID-19 avant la fin de 2022, voire en 2023 », a-t-il affirmé dans son allocution d’ouverture le 10 juin, ajoutant qu’une deuxième vague potentielle de la pandémie, si elle devait se concrétiser, entraînerait un nouvel effondrement de la demande. « Si elle n’a pas lieu, nous reviendrons sûrement à la normale en 2022 ou en 2023. »
Marchés équilibrés
M. Abramov a déclaré que le marché mondial du pétrole est actuellement « presque » équilibré, stimulé par l’entente entre l’OPEP et les pays alliés – OPEP+ – à réduire d’environ 10 pour cent l’approvisionnement mondial.
« Dans une perspective de production totale, et de consommation courante totale, nous avons presque atteint l’équilibre », a-t-il dit, ajoutant que l’entente de l’OPEP+ a probablement surpris le marché sur le plan du degré de conformité, malgré certaines inquiétudes à propos de la capacité de certains producteurs à atteindre les objectifs de production.
Selon M. Abramov, le prochain cycle de croissance pétrolier et gazier sera différent des précédents, car le modèle opérationnel a changé de façon spectaculaire par rapport à l’année dernière, surtout pour les grands producteurs. Cela sera surtout le cas pour le secteur du pétrole et du gaz de schiste aux États-Unis, a-t-il indiqué.
« Nous sommes vraiment passés d’une période de dépassements systématiques, d’activité audacieuse et d’expansion de la production à une nouvelle phase axée sur des programmes d’immobilisations plus rigoureux et plus équilibrés », a-t-il ajouté.
« Dans le prochain cycle, nous croyons qu’une majorité de grands et très grands producteurs bien établis mèneront la prochaine phase de croissance, car, dans une certaine mesure, ce sont les seuls qui peuvent augmenter leurs dépenses en immobilisations de façon organique. »
Le paradigme des coûts devrait également se modifier pour le secteur du pétrole et du gaz de schiste aux États-Unis, a-t-il dit, alors que les niveaux de rentabilité commerciaux diminuent comme lors des cycles baissiers précédents.
M. Abramov a remarqué une déflation massive de 20 à 30 pour cent depuis le début du krach pétrolier. Il a affirmé que, même avec la reprise des marchés, les prix des services devraient se stabiliser à un niveau inférieur à celui d’avant le krach.
« Par conséquent, à l’approche de 2021, tout ce qui était commercial à 50 $ sera probablement assez commercial à 40 $. C’est très semblable à ce que nous avons pu observer au cours du cycle baissier précédent. »
Il a indiqué que de plus petits exploitants, surtout des sociétés financées par des capitaux privés qui représentaient une grande part de la croissance, ne se rétabliront pas aussi rapidement que par le passé.
Effondrement de la demande
Du côté de la demande, les fermetures et les ralentissements associés à la COVID-19, y compris la baisse de consommation de carburant avion et de la circulation routière, ont tous contribué à l’effondrement de la demande, mais il a ajouté que les marchés remontent lentement après avoir touché le fond en avril. La circulation routière, par exemple, a repris dans toutes les régions, mais avec certains pays qui tirent de l’arrière.
Les marchés du gaz et du GNL sont déprimés, eux aussi, a-t-il dit, avec des prix qui éliminent tout incitatif économique aux exportations de GNL des États-Unis vers l’Europe et même vers l’Asie, malgré une certaine reprise économique dans cette région.
« Dans maintenons des perspectives à long terme optimistes à l’égard du GNL dans de nombreuses régions », a-t-il expliqué, évoquant notamment l’Amérique du Nord, où les prix attendus vers la fin de la décennie soutiendront les projets de GNL aux États-Unis et au Canada.
« Je crois que le monde a besoin de nombreux nouveaux projets de GNL, surtout en Amérique du Nord, qui agira presque comme un acteur pivot dans cette équation ». « Le modèle opérationnel des producteurs de GNL en Amérique du Nord devra toutefois changer, car lorsque les marchés du GNL ont démarré aux États-Unis il y a plusieurs années, nous avions constaté l’absence d’ententes à long terme. Le GNL américain affluait sur les marchés aux prix les plus élevés, déduction faite des coûts de transport. »
Dans l’avenir, les sociétés américaines de GNL tenteront de conclure des ententes à long terme afin de trouver des acheteurs finaux avant de prendre des décisions d’investissement finales.
« Beaucoup de projets ne se concrétiseront jamais, mais certains des meilleurs projets seront nécessaires, surtout pendant la seconde moitié des années 2020. »
Aperçu des énergies renouvelables
M. Abramov a indiqué que la tendance des sociétés pétrolières et gazières qui investissent dans des initiatives écoresponsables comme les ressources d’énergie renouvelable continuera alors que le monde émerge lentement de la pandémie, mais qu’elle se limitera probablement aux grandes sociétés.
D’après lui, les très grands producteurs et certaines des plus grandes sociétés indépendantes comme Equinoror Repsol, dont l’envergure leur permet d’agir en fonction de visées à long terme, planifient déjà la transition vers une économie à plus faibles émissions de carbone.
« Ils comprennent que la demande liquide mondiale finira par atteindre un sommet, et que le gaz restera présent pendant plusieurs décennies, également à l’ère du renouvelable. Toutefois, en raison de l’envergure de leurs activités, ils doivent commencer à investir dans certaines sources d’énergie de remplacement dès maintenant, car cette modification structurelle des marchés aura bel et bien lieu », a affirmé M. Abramov, ajoutant que, pour de plus petites sociétés, la situation est plus difficile, car elles ne disposent pas du capital nécessaire pour investir dans des sources d’énergie de remplacement.
« À plus long terme, je crois que nous observerons un virage et que de plus en plus de producteurs pétroliers commenceront à s’intéresser aux segments de remplacement de l’industrie. »
Le chemin du rétablissement de la demande mondiale pétrolière et gazière sera long : Rystad Energy
Analyste des secteurs pétrolier et gazier BMO Nesbitt Burns Inc.
M. Ollenberger dirige la couverture par BMO Marchés des capitaux de l’industrie pétrolière et gazière nord-américaine,…
M. Ollenberger dirige la couverture par BMO Marchés des capitaux de l’industrie pétrolière et gazière nord-américaine,…
VOIR LE PROFIL COMPLET- Temps de lecture
- Écouter Arrêter
- Agrandir | Réduire le texte
La demande mondiale pétrolière et gazière pourrait prendre jusqu’à 24 mois avant de se rétablir des effets de la pandémie de COVID-19, qui a pratiquement mis sur pause l’industrie pétrolière et gazière en faisant disparaître les voitures des routes et les avions du ciel. Cela a eu un impact considérable sur la consommation de carburants fossiles, a déclaré Artem Abramov, chef de la recherche du secteur du pétrole de schiste, Rystad Energy, au congrès sur l’énergie de BMO Marchés de capitaux.
Lors d’une entrevue avec Randy Ollenberger, directeur général et analyste des secteurs pétrolier et gazier de BMO Marchés de capitaux, M. Abramov a déclaré que toute reprise de la demande sera tempérée par des transitions structurelles sur les marchés vers les énergies renouvelables et les technologies de remplacement, dans des régions comme les États-Unis, l’Europe et l’Amérique du Nord, mais stimulée par une solide demande soutenue de pétrole en Asie.
Le balado Faits saillants COVID-19 de BMO est diffusé en direct sur toutes les grandes plateformes, dont Apple, Google et Spotify.
« Nous ne nous attendons pas à voir la demande revenir aux niveaux antérieurs à la COVID-19 avant la fin de 2022, voire en 2023 », a-t-il affirmé dans son allocution d’ouverture le 10 juin, ajoutant qu’une deuxième vague potentielle de la pandémie, si elle devait se concrétiser, entraînerait un nouvel effondrement de la demande. « Si elle n’a pas lieu, nous reviendrons sûrement à la normale en 2022 ou en 2023. »
Marchés équilibrés
M. Abramov a déclaré que le marché mondial du pétrole est actuellement « presque » équilibré, stimulé par l’entente entre l’OPEP et les pays alliés – OPEP+ – à réduire d’environ 10 pour cent l’approvisionnement mondial.
« Dans une perspective de production totale, et de consommation courante totale, nous avons presque atteint l’équilibre », a-t-il dit, ajoutant que l’entente de l’OPEP+ a probablement surpris le marché sur le plan du degré de conformité, malgré certaines inquiétudes à propos de la capacité de certains producteurs à atteindre les objectifs de production.
Selon M. Abramov, le prochain cycle de croissance pétrolier et gazier sera différent des précédents, car le modèle opérationnel a changé de façon spectaculaire par rapport à l’année dernière, surtout pour les grands producteurs. Cela sera surtout le cas pour le secteur du pétrole et du gaz de schiste aux États-Unis, a-t-il indiqué.
« Nous sommes vraiment passés d’une période de dépassements systématiques, d’activité audacieuse et d’expansion de la production à une nouvelle phase axée sur des programmes d’immobilisations plus rigoureux et plus équilibrés », a-t-il ajouté.
« Dans le prochain cycle, nous croyons qu’une majorité de grands et très grands producteurs bien établis mèneront la prochaine phase de croissance, car, dans une certaine mesure, ce sont les seuls qui peuvent augmenter leurs dépenses en immobilisations de façon organique. »
Le paradigme des coûts devrait également se modifier pour le secteur du pétrole et du gaz de schiste aux États-Unis, a-t-il dit, alors que les niveaux de rentabilité commerciaux diminuent comme lors des cycles baissiers précédents.
M. Abramov a remarqué une déflation massive de 20 à 30 pour cent depuis le début du krach pétrolier. Il a affirmé que, même avec la reprise des marchés, les prix des services devraient se stabiliser à un niveau inférieur à celui d’avant le krach.
« Par conséquent, à l’approche de 2021, tout ce qui était commercial à 50 $ sera probablement assez commercial à 40 $. C’est très semblable à ce que nous avons pu observer au cours du cycle baissier précédent. »
Il a indiqué que de plus petits exploitants, surtout des sociétés financées par des capitaux privés qui représentaient une grande part de la croissance, ne se rétabliront pas aussi rapidement que par le passé.
Effondrement de la demande
Du côté de la demande, les fermetures et les ralentissements associés à la COVID-19, y compris la baisse de consommation de carburant avion et de la circulation routière, ont tous contribué à l’effondrement de la demande, mais il a ajouté que les marchés remontent lentement après avoir touché le fond en avril. La circulation routière, par exemple, a repris dans toutes les régions, mais avec certains pays qui tirent de l’arrière.
Les marchés du gaz et du GNL sont déprimés, eux aussi, a-t-il dit, avec des prix qui éliminent tout incitatif économique aux exportations de GNL des États-Unis vers l’Europe et même vers l’Asie, malgré une certaine reprise économique dans cette région.
« Dans maintenons des perspectives à long terme optimistes à l’égard du GNL dans de nombreuses régions », a-t-il expliqué, évoquant notamment l’Amérique du Nord, où les prix attendus vers la fin de la décennie soutiendront les projets de GNL aux États-Unis et au Canada.
« Je crois que le monde a besoin de nombreux nouveaux projets de GNL, surtout en Amérique du Nord, qui agira presque comme un acteur pivot dans cette équation ». « Le modèle opérationnel des producteurs de GNL en Amérique du Nord devra toutefois changer, car lorsque les marchés du GNL ont démarré aux États-Unis il y a plusieurs années, nous avions constaté l’absence d’ententes à long terme. Le GNL américain affluait sur les marchés aux prix les plus élevés, déduction faite des coûts de transport. »
Dans l’avenir, les sociétés américaines de GNL tenteront de conclure des ententes à long terme afin de trouver des acheteurs finaux avant de prendre des décisions d’investissement finales.
« Beaucoup de projets ne se concrétiseront jamais, mais certains des meilleurs projets seront nécessaires, surtout pendant la seconde moitié des années 2020. »
Aperçu des énergies renouvelables
M. Abramov a indiqué que la tendance des sociétés pétrolières et gazières qui investissent dans des initiatives écoresponsables comme les ressources d’énergie renouvelable continuera alors que le monde émerge lentement de la pandémie, mais qu’elle se limitera probablement aux grandes sociétés.
D’après lui, les très grands producteurs et certaines des plus grandes sociétés indépendantes comme Equinoror Repsol, dont l’envergure leur permet d’agir en fonction de visées à long terme, planifient déjà la transition vers une économie à plus faibles émissions de carbone.
« Ils comprennent que la demande liquide mondiale finira par atteindre un sommet, et que le gaz restera présent pendant plusieurs décennies, également à l’ère du renouvelable. Toutefois, en raison de l’envergure de leurs activités, ils doivent commencer à investir dans certaines sources d’énergie de remplacement dès maintenant, car cette modification structurelle des marchés aura bel et bien lieu », a affirmé M. Abramov, ajoutant que, pour de plus petites sociétés, la situation est plus difficile, car elles ne disposent pas du capital nécessaire pour investir dans des sources d’énergie de remplacement.
« À plus long terme, je crois que nous observerons un virage et que de plus en plus de producteurs pétroliers commenceront à s’intéresser aux segments de remplacement de l’industrie. »
Autre contenu intéressant
Comment les entreprises peuvent s’y retrouver dans le cadre de la politique climatique du Canada
Attracting More Generalist Investors in North America to the Oil and Gas Industry
Comptabilisation du carbone : Comment renforcer les plans climatiques des entreprises
Le coût des plans d’action des entreprises en matière de climat
Les femmes jouent un rôle de premier plan dans le domaine du climat et du développement durable
Risque climatique : changements réglementaires à surveiller en 2024
Mobiliser les investissements en minéraux critiques pour la transition énergétique
Le Canada a l’occasion de devenir un chef de file mondial de l’élimination du dioxyde de carbone
Températures extrêmes : comment les villes nord-américaines amplifient-elles le changement climatique?
Trois éléments clés pour mettre en œuvre la transition énergétique : partenariats, permis et financement
Questions et réponses : comment transformer les défis économiques en possibilités
Le soutien du secteur de l’énergie dans l’atteinte des objectifs de décarbonisation du Canada
Du caractère essentiel du financement pour doper les technologies d’élimination du carbone
Comment les concessionnaires automobiles contribuent à la transition vers la carboneutralité
Quick Listen: Darryl White on the Importance of US-Canada Partnership
Agriculture régénératrice : un modèle d’avenir?
Les chefs de file de l’investissement intensifient leurs efforts en vue d’atteindre l’objectif net zéro
Favoriser les innovations technologiques pour renforcer la résilience face aux changements climatiques
Le temps presse pour les solutions au changement climatique - Sommet Canada-États-Unis
Les marchés mondiaux subissent un changement fondamental – Sommet États-Unis–Canada
Le rôle de l’agriculture nord-américaine pour relever le défi de l’insécurité alimentaire mondiale – Sommet Canada-États-Unis
Les crédits carbone ne se valent pas tous : Conférence sur les mines, métaux et minéraux critiques de BMO
Le financement vert du nucléaire : nouvelle frontière de la transition énergétique?
Article d’opinion : Les entreprises et les organismes communautaires doivent unir leurs efforts pour combattre la pauvreté
Problèmes de la chaîne d’approvisionnement : le bien-être des fournisseurs au cœur des préoccupations
Capital-investissement : Déployer les capitaux dans la nouvelle normalité
Article d’opinion: Le Canada peut être un leader en matière de sécurité énergétique
L’état actuel et futur de la chaîne d’approvisionnement mondiale
Les changements radicaux causés par le variant Omicron et la pandémie – Mise à jour sur la situation sanitaire et la biopharmaceutique
Le variant Omicron – Perspectives sur la santé et les marchés
Le meilleur des deux mondes : L’avenir du travail sur les marchés des capitaux
Des spécialistes de BMO discutent des résultats des élections canadiennes
De formidables nouveaux facteurs donnent les moyens de croître aux activités de fusion et d’acquisition aux États-Unis
COVID-19 : Les 100 premiers jours de Joe Biden : vers la reprise
Biggest Trends in Food and Ag, From ESG to Inflation to the Supply Chain
One Year Later: Lessons Learned in the Food Supply Chain
Infonuagique, données et zéro confiance : voilà les aspects de la cybersécurité privilégiés par les investisseurs de capital de risque
L’appétit croissant pour l’investissement dans un but précis dans les valeurs à revenu fixe par Magali Gable
Banques centrales, changements climatiques et leadership : Forum annuel destiné aux femmes œuvrant dans le secteur des titres à revenu fixe, devises et produits de base
BMO annonce un don de 250 000 $ aux organisations qui soutiennent les efforts de secours d'urgence mondiale contre la COVID-19
Budget fédéral de 2021 : Dépenser en vue de l’immunité et au-delà
Le grand saut dans la dette – Comment les détaillants ont emprunté pour rester à flot durant la COVID
Le Canada pourrait connaître son plus fort rebond économique en un demi-siècle, mais il faut viser une reprise équitable, d’après une table ronde
IN Tune: Commodity Pointers From China's Big Policy Meeting
Mise à jour à l’intention de nos clients : Une année d’adversité, de résilience et de croissance
Diriger avec résilience : Points saillants du Forum à l’intention des femmes dirigeantes de BMO
Conversation avec Ian Bremmer : La pandémie et le paysage géopolitique en évolution
IN Tune: ESG Performance in the Canadian Real Estate Industry
Gestion des flux de trésorerie de la prochaine génération : votre feuille de route de la transformation numérique
La Pandémie, D’aujourd’hui A Demain - Entretiens avec les spécialistes
Perspectives des marchés américain et canadien 2021 – Spécialistes de BMO
The Evolution of Corporate Purpose and Pandemic: The Great Accelerator
Premiers résultats des élections américaines : Ce que nous savons
L’année 2020 façonnera toute une génération - Entretiens avec les spécialistes
La vie de tous les jours a changé - Entretiens avec les spécialistes
Episode 25: Achieving Sustainability In The Food Production System
L’évolution du processus démocratique - Entretiens avec les spécialistes
La transformation du milieu de travail - Entretiens avec les spécialistes
La COVID 19 souligne une évolution des systèmes de négociation électroniques
L’essor de l’apprentissage virtuel - Entretiens avec les spécialistes
Comment optimiser les liquidités dans un contexte incertain
Faire le point sur la situation avec vos gens - Entretiens avec les spécialistes
Entretien avec Jared Diamond : la COVID-19, une crise prometteuse
Changer les perceptions à propos du secteur canadien du pétrole et du gaz
Résurgence de l’épidémie de COVID-19 aux États-Unis : Dr Eric Feigl-Ding, épidémiologiste
The E-commerce and CPG Implications of COVID-19
Episode 16: Covid-19 Implications and ESG Funds with Jon Hale
Inside Stories: Gabriela Herman – Professional Photographer
Sonder les profondeurs de la récession imputable à la COVID-19
Effets de la crise de la COVID-19 sur le secteur des technologies et des logiciels
Une mise à jour destinée à nos clients : Travailler pendant et après la pandémie
Données critiques – Des tests, des tests, et encore plus de tests
Technology and Software: How COVID Will Change Remote Work Forever
Inside Stories: Both a Major League Athlete and a Stay-at-Home Dad
Résultats du sondage de l’Association for Financial Professionals (AFP) sur la réaction des trésoriers à la COVID-19
Rapport spécial de BMO sur l'économie post-pandémique : combler les écarts
Precedents can help us understand this unprecedented crisis
Leadership and Long-Run Experience in a Time of Radical Uncertainty
La COVID-19 met en lumière l’importance de solides pratiques en matière de gestion de la liquidité et de prévention de la fraude
Le pic de la pandémie de COVID-19 en vue grâce aux mesures d’atténuation
Discussion avec le chef de la direction de BMO : Comprendre les conséquences de la COVID-19
Les mesures de relance publiques ralentiront la chute, mais n’empêcheront pas la récession
Les experts de BMO s’expriment : Répercussions économiques et sociales de la COVID-19
COVID-19: Reshaping the restaurant industry, today and tomorrow
Les prochaines semaines seront déterminantes dans la lutte contre la COVID-19
Contenir la propagation de la COVID-19 – Y a-t-il des raisons d’être optimiste?
Les six grandes banques canadiennes prennent des mesures décisives pour soutenir leurs clients affectés par la COVID-19