Nouveaux enjeux dans la lutte contre la COVID-19
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Alors que la COVID-19 continue de perturber le globe à une échelle jamais vue depuis les guerres mondiales du dernier siècle, Dan Barclay, chef de la direction et chef, BMO Marchés des capitaux, s’est entretenu avec des experts à propos de la façon dont les gouvernements, la santé publique et le secteur privé s’unissent dans la lutte contre la COVID-19, nous donnant toutes les raisons d’être optimistes.
Le balado Faits saillants COVID-19 de BMO est diffusé en direct sur toutes les grandes plateformes, dont Apple, Google et Spotify.
Parmi ses invités, on compte Kevin McAleenan, associé exploitant, AE Industrial Partners et ancien secrétaire à la Sécurité intérieure par intérim, Sten Vermund, MD, PhD, doyen et professeur de santé publique et de pédiatrie à l’École de médecine de Yale, et Esther Krofah, première directrice de FasterCures, le Centre de l’Institut Milken pour l’accélération des solutions médicales.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour échanger nos points de vue sur la façon dont les gouvernements, le secteur de la santé et le secteur privé jouent un rôle de premier plan dans la réponse à la COVID-19 », indique M. Barclay en introduction.
Les participants à l’appel ont discuté de la lutte multifronts et multisectorielle contre la maladie, y compris les protocoles et réponses « exemplaires » des gouvernements, de l’importance cruciale de la distanciation physique pour parvenir à vraiment aplanir la courbe, et du travail pour développer des traitements et un vaccin par des partenariats publics-privés.
Ces efforts coordonnés doivent former les nouveaux enjeux dans la lutte contre le coronavirus et permettre aux autorités de commencer à planifier un retour vers un certain sentiment de normalité. Vous pouvez écouter la discussion complète en baladodiffusion ici [LIEN].
États-Unis : élan de l’intervention
M. McAleenan commence en disant que la réponse des Américains à la COVID-19 a démarré lentement, mais a pris de l’élan avec les efforts conjoints des gouvernements et des leaders du secteur privé, permettant au pays de commencer à planifier maintenant la réouverture finale de l’économie.
Il souligne la coordination entre les dirigeants du département de la Défense, les professionnels de la santé et les sociétés du secteur privé pour stimuler l’innovation dans la chaîne d’approvisionnement, y compris la gestion des pénuries critiques de fournitures pour les professionnels de la santé qui combattent la maladie dans des foyers de propagation comme la ville de New York, durement frappée.
« L’équipe s’est réunie et a innové », affirme M. McAleenan, intervenant rapidement, par exemple, pour s’approvisionner en équipement à l’étranger.
« Un cycle de 30 jours sur l’eau avec ces gros conteneurs provenant de l’Asie du Sud-Est n’aurait pas permis de relever le défi, et ils ont donc organisé 80 vols d’équipement clé vers divers foyers de propagation à travers le pays. »
Ils ont également accru la production nationale en invoquant le Defense Production Act pour exiger la fabrication de respirateurs par GM et d’autres usines.
Le principal défi au départ dans la gestion de la crise consistait à coordonner le soutien fédéral aux interventions des gouvernements locaux – par l’intermédiaire de l’Agence fédérale des situations d’urgence (FEMA) – et à renforcer les premières initiatives en matière de santé et de services sociaux et celles des autorités de santé publique.
« Je crois vraiment que nous sommes à un moment décisif des questions de chaîne d’approvisionnement avec le travail d’équipe et les pratiques exemplaires en place, dit-il. Je crois que le système fédéral s’apprête à devenir une force réelle pour nous dans la prochaine phase. »
M. McAleenan ajoute qu’il s’attendait à ce qu’une partie du travail de cette prochaine phase porte sur l’innovation continue dans l’application de l’autorité de la FEMA, dont un potentiel mandat pour permettre aux gouvernements d’État et locaux de prendre la relève et de commencer à acheter des repas pour ceux qui en ont besoin, faisant appel à des services du secteur privé comme Uber Eats pour les livrer.
« Une combinaison de l’intervention et du financement par les autorités fédérales et de l’exécution par un programme d’État ou local sera, selon moi, le type d’innovation que nous avons besoin de poursuivre, pendant que la crise continuera en avril et en mai, et nous devons continuer d’innover pour soutenir ceux qui en ont besoin », dit-il.
Prochaine phase
La prochaine phase dans la lutte contre la COVID-19 verra également le Groupe de travail de la Maison blanche sur le coronavirus fournir aux États les protocoles de planification d’un processus de redémarrage, et le travail devrait commencer dans la planification du rétablissement du mouvement des biens et personnes à travers les frontières.
« On commence à en entendre parler », dit-il, notamment comment alléger les restrictions frontalières pour rendre le transport aérien de passagers à nouveau viable. Cela peut comporter l’utilisation de la biométrie et d’autres technologies pour faciliter des processus sans contact et permettre le suivi de personnes qui tombent malades par la suite.
« Ce sera crucial. Avec la période de latence de cette maladie, avec la capacité de la propager sans symptômes, il nous faudra ces trois éléments – biométrie et traitement sans contact, distanciation dans des zones qui n’avaient traditionnellement pas beaucoup d’espace… et traçage complet automatisé des contacts. »
Distanciation physique
Le Dr Vermund, professeur à l’université Yale, explique que le maintien de mesures de distanciation physique et sociale restera crucial pour « aplanir la courbe » de la pandémie et ouvrir la voie à un retour au travail.
Il affirme que des estimations par des modélisateurs mathématiques ont montré que la distanciation physique et les restrictions de voyage ont aidé à réduire l’ampleur de la pandémie en cours de 25 à 30 pour cent. Il indique que l’utilisation de masques pourrait la réduire encore de 10 pour cent.
Les mesures d’atténuation comme les fermetures et la distanciation sociale n’ont pas encore été aussi efficaces aux États-Unis comme elles l’ont été dans des pays comme la Corée du Sud et la Chine, car elles n’ont pas été aussi rigoureuses ni aussi complètes, surtout en raison de différences culturelles.
Par exemple, « on a une très forte tradition de l’utilisation des masques en Asie en raison des niveaux de pollution dans les villes, dit-il, il était donc facile d’inciter les gens à les porter et, de fait, beaucoup ont commencé à les porter avant qu’on ne le leur demande. »
Il souligne que des pays européens comme l’Allemagne sont dotés de robustes systèmes de santé publics, comparant leur aptitude à mettre en œuvre un solide traçage des contacts des patients de la COVID-19, à un niveau qui n’était pas possible aux États-Unis.
« Nous avions de solides environnements de traçage des contacts il y a 30 ans lorsque nous luttions contre les infections transmises sexuellement, et contre le V.I.H., ajoute le Dr Vermund, mais les coupures gouvernementales ont réduit en pièces la plupart de ces programmes dans la plupart des États. »
Prévention ou intervention d’urgence
En regardant vers l’avenir pour voir comment les États-Unis géreront cette pandémie et les pandémies futures, le Dr Vermund recommande que « nous devons être plus attentifs à la prévention, plutôt qu’à l’intervention d’urgence, car c’est le meilleur moyen d’économiser de l’argent, et de sauver des vies. »
L’émotion joue un rôle important dans les subventions du Congrès à la recherche en santé, souligne-t-il. Par exemple, après le 11 septembre 2001, l’alerte à la maladie du charbon a suscité une crainte à l’égard de savants terroristes de pays ennemis qui attaqueraient les États-Unis. Ces craintes ont entraîné un bond massif des investissements en recherche dans la biodéfense, soit quelque 13 milliards de dollars dans les six dernières années seulement. Par contre, moins de 3 milliards de dollars ont été dépensés en recherche sur les virus respiratoires potentiellement pandémiques pendant la même période, à l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses.
« Je crois qu’il est temps pour les gens d’affaires et le monde de la santé publique de communiquer davantage, dit-il.
Vous savez que la caractéristique première de la réussite en Amérique du Nord est notre aptitude à mobiliser des ressources et à innover, ajoute le Dr Vermund. Et je crois que nous regarderons vers le passé dans quelques années et que nous serons étonnés de voir toute l’innovation entourant notre gestion de la crise. »
Course commune au traitement
Une partie de cette innovation pourrait découler d’organismes comme FasterCures, le centre de l’Institut Milken qui se consacre à accélérer l’accès aux traitements médicaux qui pourraient sauver des vies.
« Notre mission consiste à accélérer le développement de traitements pour une série de phases différentes des maladies. Quand nous avons vu tout ce qui se produisait dans le monde entier, avec la propagation de cette pandémie, nous avons dirigé beaucoup de notre attention à ce que nous pouvions faire en réponse à ce virus », déclare Mme Krofah, directrice générale de l’organisme et chef de file respectée en recherche et développement biomédicaux, et en politiques publiques.
Elle explique que FasterCures concentre son travail sur quatre piliers principaux, dont le suivi des traitements, la façon d’accélérer le développement de traitements ou de vaccins, la façon de sensibiliser, d’informer et de soutenir les décideurs et les entreprises, et la façon dont la surveillance et la technologie peuvent aider à avancer à court, moyen et long terme.
« Il était très important pour nous, dès le départ, de bien repérer les différents candidats de traitement et de vaccin qui étaient envisagés pour combattre le coronavirus », dit-elle.
Dans le cadre de cette initiative, FasterCures a développé un document de suivi, disponible sur le site Web de l’Institut Milken (https://milkeninstitute.org/covid-19-tracker), où sont suivis 132 composés différents en recherche préclinique ou clinique, ainsi que 86 vaccins qui sont également à l’étude, pour combattre le virus.
Ce document de suivi comprend également des données sur le stade de développement clinique de chaque composé, sur l’échéancier probable des essais cliniques, et sur le calendrier prévu de publication des résultats. Il est utilisé par des sociétés américaines et étrangères qui développent des médicaments, par des organismes gouvernementaux et par le public, et il est mis à jour quotidiennement, dit Mme Krofah.
Dans le secteur privé, plus de 135 initiatives différentes sont en cours, allant de défis à des marathons de programmation en passant par la collaboration scientifique, ajoute-t-elle. « Je crois que ce que nous avons tenté de faire est de nous assurer que toutes ces initiatives différentes, à mesure qu’elles se manifestaient, étaient reliées les unes aux autres. »
Ce qui est clair, c’est que la réaction du secteur public et du secteur privé à la COVID-19 a été unanime. Plutôt que de se livrer concurrence, entreprises privées et organismes publics travaillent ensemble à un meilleur avenir.
Nouveaux enjeux dans la lutte contre la COVID-19
Senior Advisor to the CEO
Le 1er novembre 2023, Dan Barclay se retirera du rôle de chef de la direction et chef, BMO Marchés des capitaux et transitionnera au poste de conseille…
Le 1er novembre 2023, Dan Barclay se retirera du rôle de chef de la direction et chef, BMO Marchés des capitaux et transitionnera au poste de conseille…
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Alors que la COVID-19 continue de perturber le globe à une échelle jamais vue depuis les guerres mondiales du dernier siècle, Dan Barclay, chef de la direction et chef, BMO Marchés des capitaux, s’est entretenu avec des experts à propos de la façon dont les gouvernements, la santé publique et le secteur privé s’unissent dans la lutte contre la COVID-19, nous donnant toutes les raisons d’être optimistes.
Le balado Faits saillants COVID-19 de BMO est diffusé en direct sur toutes les grandes plateformes, dont Apple, Google et Spotify.
Parmi ses invités, on compte Kevin McAleenan, associé exploitant, AE Industrial Partners et ancien secrétaire à la Sécurité intérieure par intérim, Sten Vermund, MD, PhD, doyen et professeur de santé publique et de pédiatrie à l’École de médecine de Yale, et Esther Krofah, première directrice de FasterCures, le Centre de l’Institut Milken pour l’accélération des solutions médicales.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour échanger nos points de vue sur la façon dont les gouvernements, le secteur de la santé et le secteur privé jouent un rôle de premier plan dans la réponse à la COVID-19 », indique M. Barclay en introduction.
Les participants à l’appel ont discuté de la lutte multifronts et multisectorielle contre la maladie, y compris les protocoles et réponses « exemplaires » des gouvernements, de l’importance cruciale de la distanciation physique pour parvenir à vraiment aplanir la courbe, et du travail pour développer des traitements et un vaccin par des partenariats publics-privés.
Ces efforts coordonnés doivent former les nouveaux enjeux dans la lutte contre le coronavirus et permettre aux autorités de commencer à planifier un retour vers un certain sentiment de normalité. Vous pouvez écouter la discussion complète en baladodiffusion ici [LIEN].
États-Unis : élan de l’intervention
M. McAleenan commence en disant que la réponse des Américains à la COVID-19 a démarré lentement, mais a pris de l’élan avec les efforts conjoints des gouvernements et des leaders du secteur privé, permettant au pays de commencer à planifier maintenant la réouverture finale de l’économie.
Il souligne la coordination entre les dirigeants du département de la Défense, les professionnels de la santé et les sociétés du secteur privé pour stimuler l’innovation dans la chaîne d’approvisionnement, y compris la gestion des pénuries critiques de fournitures pour les professionnels de la santé qui combattent la maladie dans des foyers de propagation comme la ville de New York, durement frappée.
« L’équipe s’est réunie et a innové », affirme M. McAleenan, intervenant rapidement, par exemple, pour s’approvisionner en équipement à l’étranger.
« Un cycle de 30 jours sur l’eau avec ces gros conteneurs provenant de l’Asie du Sud-Est n’aurait pas permis de relever le défi, et ils ont donc organisé 80 vols d’équipement clé vers divers foyers de propagation à travers le pays. »
Ils ont également accru la production nationale en invoquant le Defense Production Act pour exiger la fabrication de respirateurs par GM et d’autres usines.
Le principal défi au départ dans la gestion de la crise consistait à coordonner le soutien fédéral aux interventions des gouvernements locaux – par l’intermédiaire de l’Agence fédérale des situations d’urgence (FEMA) – et à renforcer les premières initiatives en matière de santé et de services sociaux et celles des autorités de santé publique.
« Je crois vraiment que nous sommes à un moment décisif des questions de chaîne d’approvisionnement avec le travail d’équipe et les pratiques exemplaires en place, dit-il. Je crois que le système fédéral s’apprête à devenir une force réelle pour nous dans la prochaine phase. »
M. McAleenan ajoute qu’il s’attendait à ce qu’une partie du travail de cette prochaine phase porte sur l’innovation continue dans l’application de l’autorité de la FEMA, dont un potentiel mandat pour permettre aux gouvernements d’État et locaux de prendre la relève et de commencer à acheter des repas pour ceux qui en ont besoin, faisant appel à des services du secteur privé comme Uber Eats pour les livrer.
« Une combinaison de l’intervention et du financement par les autorités fédérales et de l’exécution par un programme d’État ou local sera, selon moi, le type d’innovation que nous avons besoin de poursuivre, pendant que la crise continuera en avril et en mai, et nous devons continuer d’innover pour soutenir ceux qui en ont besoin », dit-il.
Prochaine phase
La prochaine phase dans la lutte contre la COVID-19 verra également le Groupe de travail de la Maison blanche sur le coronavirus fournir aux États les protocoles de planification d’un processus de redémarrage, et le travail devrait commencer dans la planification du rétablissement du mouvement des biens et personnes à travers les frontières.
« On commence à en entendre parler », dit-il, notamment comment alléger les restrictions frontalières pour rendre le transport aérien de passagers à nouveau viable. Cela peut comporter l’utilisation de la biométrie et d’autres technologies pour faciliter des processus sans contact et permettre le suivi de personnes qui tombent malades par la suite.
« Ce sera crucial. Avec la période de latence de cette maladie, avec la capacité de la propager sans symptômes, il nous faudra ces trois éléments – biométrie et traitement sans contact, distanciation dans des zones qui n’avaient traditionnellement pas beaucoup d’espace… et traçage complet automatisé des contacts. »
Distanciation physique
Le Dr Vermund, professeur à l’université Yale, explique que le maintien de mesures de distanciation physique et sociale restera crucial pour « aplanir la courbe » de la pandémie et ouvrir la voie à un retour au travail.
Il affirme que des estimations par des modélisateurs mathématiques ont montré que la distanciation physique et les restrictions de voyage ont aidé à réduire l’ampleur de la pandémie en cours de 25 à 30 pour cent. Il indique que l’utilisation de masques pourrait la réduire encore de 10 pour cent.
Les mesures d’atténuation comme les fermetures et la distanciation sociale n’ont pas encore été aussi efficaces aux États-Unis comme elles l’ont été dans des pays comme la Corée du Sud et la Chine, car elles n’ont pas été aussi rigoureuses ni aussi complètes, surtout en raison de différences culturelles.
Par exemple, « on a une très forte tradition de l’utilisation des masques en Asie en raison des niveaux de pollution dans les villes, dit-il, il était donc facile d’inciter les gens à les porter et, de fait, beaucoup ont commencé à les porter avant qu’on ne le leur demande. »
Il souligne que des pays européens comme l’Allemagne sont dotés de robustes systèmes de santé publics, comparant leur aptitude à mettre en œuvre un solide traçage des contacts des patients de la COVID-19, à un niveau qui n’était pas possible aux États-Unis.
« Nous avions de solides environnements de traçage des contacts il y a 30 ans lorsque nous luttions contre les infections transmises sexuellement, et contre le V.I.H., ajoute le Dr Vermund, mais les coupures gouvernementales ont réduit en pièces la plupart de ces programmes dans la plupart des États. »
Prévention ou intervention d’urgence
En regardant vers l’avenir pour voir comment les États-Unis géreront cette pandémie et les pandémies futures, le Dr Vermund recommande que « nous devons être plus attentifs à la prévention, plutôt qu’à l’intervention d’urgence, car c’est le meilleur moyen d’économiser de l’argent, et de sauver des vies. »
L’émotion joue un rôle important dans les subventions du Congrès à la recherche en santé, souligne-t-il. Par exemple, après le 11 septembre 2001, l’alerte à la maladie du charbon a suscité une crainte à l’égard de savants terroristes de pays ennemis qui attaqueraient les États-Unis. Ces craintes ont entraîné un bond massif des investissements en recherche dans la biodéfense, soit quelque 13 milliards de dollars dans les six dernières années seulement. Par contre, moins de 3 milliards de dollars ont été dépensés en recherche sur les virus respiratoires potentiellement pandémiques pendant la même période, à l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses.
« Je crois qu’il est temps pour les gens d’affaires et le monde de la santé publique de communiquer davantage, dit-il.
Vous savez que la caractéristique première de la réussite en Amérique du Nord est notre aptitude à mobiliser des ressources et à innover, ajoute le Dr Vermund. Et je crois que nous regarderons vers le passé dans quelques années et que nous serons étonnés de voir toute l’innovation entourant notre gestion de la crise. »
Course commune au traitement
Une partie de cette innovation pourrait découler d’organismes comme FasterCures, le centre de l’Institut Milken qui se consacre à accélérer l’accès aux traitements médicaux qui pourraient sauver des vies.
« Notre mission consiste à accélérer le développement de traitements pour une série de phases différentes des maladies. Quand nous avons vu tout ce qui se produisait dans le monde entier, avec la propagation de cette pandémie, nous avons dirigé beaucoup de notre attention à ce que nous pouvions faire en réponse à ce virus », déclare Mme Krofah, directrice générale de l’organisme et chef de file respectée en recherche et développement biomédicaux, et en politiques publiques.
Elle explique que FasterCures concentre son travail sur quatre piliers principaux, dont le suivi des traitements, la façon d’accélérer le développement de traitements ou de vaccins, la façon de sensibiliser, d’informer et de soutenir les décideurs et les entreprises, et la façon dont la surveillance et la technologie peuvent aider à avancer à court, moyen et long terme.
« Il était très important pour nous, dès le départ, de bien repérer les différents candidats de traitement et de vaccin qui étaient envisagés pour combattre le coronavirus », dit-elle.
Dans le cadre de cette initiative, FasterCures a développé un document de suivi, disponible sur le site Web de l’Institut Milken (https://milkeninstitute.org/covid-19-tracker), où sont suivis 132 composés différents en recherche préclinique ou clinique, ainsi que 86 vaccins qui sont également à l’étude, pour combattre le virus.
Ce document de suivi comprend également des données sur le stade de développement clinique de chaque composé, sur l’échéancier probable des essais cliniques, et sur le calendrier prévu de publication des résultats. Il est utilisé par des sociétés américaines et étrangères qui développent des médicaments, par des organismes gouvernementaux et par le public, et il est mis à jour quotidiennement, dit Mme Krofah.
Dans le secteur privé, plus de 135 initiatives différentes sont en cours, allant de défis à des marathons de programmation en passant par la collaboration scientifique, ajoute-t-elle. « Je crois que ce que nous avons tenté de faire est de nous assurer que toutes ces initiatives différentes, à mesure qu’elles se manifestaient, étaient reliées les unes aux autres. »
Ce qui est clair, c’est que la réaction du secteur public et du secteur privé à la COVID-19 a été unanime. Plutôt que de se livrer concurrence, entreprises privées et organismes publics travaillent ensemble à un meilleur avenir.
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