Choisissez votre langue

Search

Renseignements

Aucune correspondance

Services

Aucune correspondance

Secteurs d’activité

Aucune correspondance

Personnes

Aucune correspondance

Renseignements

Aucune correspondance

Services

Aucune correspondance

Personnes

Aucune correspondance

Secteurs d’activité

Aucune correspondance

Perspectives du marché nord-américain : inflation persistante, taux persistants

resource image
Recherche et stratégie 05 juin 2024
Recherche et stratégie 05 juin 2024
  •  Temps de lecture Clock/
  • ÉcouterÉcouter/ ArrêterArrêter/
  • Agrandir | Réduire le texte Text

 

États-Unis

L’inflation montre enfin des signes d’apaisement après un début d’année effervescent. Après avoir progressé de 2,0 % de façon annualisée dans la seconde moitié de 2023, répondant ainsi à la définition de la stabilité des prix de la Réserve fédérale américaine (Fed), le déflateur des dépenses personnelles de consommation de base a bondi à 3,6 % au premier trimestre de 2024. L’envolée des prix des services en est la cause, ce qui contraste fortement avec la déflation des prix des marchandises. Les excellents gains réalisés dans les marchandises de première nécessité, comme l’assurance automobile, l’électricité et le gaz naturel, se sont ajoutés à la vigueur des articles discrétionnaires, comme les services de loisirs et les frais d’hôtel. Le loyer est également une bête coriace à dompter, bien que les récentes mesures du marché indiquent un ralentissement. Cependant, les prix de base ont fini par ralentir quelque peu en avril, bien qu’ils soient toujours 2,8 % plus élevés sur 12 mois, un niveau un peu trop haut pour la Fed. 

 

Canada

L’inflation a ralenti davantage au Canada qu’aux États-Unis à cause de la morosité de la demande et de l’assouplissement du marché du travail. Les mesures de l’inflation de base privilégiées de la Banque du Canada, soit l’inflation médiane et l’inflation tronquée, se sont modérées pour atteindre des taux annuels légèrement inférieurs à 1,5 % dans les quatre premiers mois de l’année, les plus bas depuis 2020 et se situant en dessous de la cible. Malgré l’affaiblissement du huard, les prix des biens n’ont augmenté que de 1 % par rapport à il y a un an. Les prix des services continuent de surchauffer, au-dessus de 4 %, surtout à cause de deux obstacles qui subsistent : le loyer et les coûts des services hypothécaires. Mais le rythme ralentit par rapport au sommet de près de 6 % atteint lors du cycle. Favorisant l’atténuation de l’inflation, le taux de chômage ne cesse de s’embraser : il s’est établi à 6,1 % en avril, après avoir glissé à un creux d’un demi-siècle de 4,8 % en 2022. Une autre hausse à 6,6 % plus tard cette année devrait ralentir les coûts unitaires de la main-d’œuvre, qui sont toujours très élevés à 4,3 % sur 12 mois au premier trimestre. La productivité de la main-d’œuvre a reculé de 0,9 % au cours de la dernière année, n’aidant en rien à lutter contre l’inflation.  

 

RAPPORT COMPLET (en anglais seulement)

LIRE LA SUITE
Sal Guatieri Directeur et économiste principal

Autre contenu intéressant