Agriculture régénératrice : un modèle d’avenir?
- Courriel
-
Signet
-
Imprimer
La réduction des émissions est sur toutes les lèvres dans le secteur agricole et on parle de plus en plus d’agriculture durable et régénératrice. Fournisseurs de produits alimentaires et agriculteurs sont de plus en plus nombreux à adopter ces pratiques, dans lesquelles certains chefs de file du secteur voient une occasion d’accélérer la transition.
Il a été largement question de la façon de poursuivre sur cette lancée lors de la table ronde sur l’agriculture régénératrice organisée dans le cadre de la 18e conférence annuelle sur les marchés agricoles de BMO Marchés des capitaux qui s’est tenue récemment à New York. Elle était animée par Joel Jackson, analyste spécialiste des engrais et des produits chimiques, et par Andrew Strelzik, analyste spécialiste des restaurants, des boissons, de l’industrie agroalimentaire et des protéines pour la Recherche sur les actions de BMO. Participaient également à la discussion Paul Scheetz, directeur – Agriculture intelligente face au climat chez Archer Daniels Midland (ADM), entreprise qui met l’accent sur les agriculteurs et achète des récoltes pour les transformer en aliments, en carburants ou en aliments pour animaux; et Ashish Batra, responsable de la recherche sur les affaires réglementaires mondiales et de la durabilité du développement chez Corteva Agriscience, qui propose des technologies de semences d’avant-garde et des solutions numériques de protection des récoltes.
Qu’est-ce que l’agriculture régénératrice?
Joel Jackson a lancé la discussion en se demandant ce qu’on entendait par agriculture régénératrice. Il n’existe pas encore de définition universellement acceptée, mais, en gros, il s’agit d’une agriculture qui utilise des méthodes permettant de réhabiliter les sols et les écosystèmes environnants.
Si tout le monde ne s’entend pas sur la forme que peut prendre sa mise en œuvre, le secteur s’accorde pour reconnaître que l’agriculture régénératrice permet d’améliorer toute la chaîne de valeur, observe M. Batra, de Corteva. « Il faut vraiment mettre l’accent sur les résultats », explique-t-il. « Il faut essayer d’améliorer la biodiversité, la santé des sols, l’utilisation de l’eau et l’efficacité ». Il ajoute que la solution qui permettra d’atteindre ces résultats ne sera pas forcément la même selon les régions.
Encourager les agriculteurs à l’adopter
L’Inflation Reduction Act (IRA) est l’un des éléments de ces dernières années les plus propices à l’adoption de pratiques agricoles régénératrices aux États-Unis. Parce qu’elle prévoit près de 20 milliards de dollars d’investissements dans l’agriculture intelligente face au climat au cours des cinq prochaines années, MM. Scheetz et Batra estiment que la loi pourrait convaincre les agriculteurs de sauter le pas.
« L’IRA prévoit également la possibilité de quantifier les émissions au niveau des champs afin d’évaluer l’intensité en carbone des plantes qui seront utilisées pour produire du biodiésel, de l’éthanol et éventuellement des carburants durables pour l’aviation dans l’avenir », souligne M. Scheetz.
Il n’y a pas de solution unique puisque chaque exploitation agricole est unique. Les cultures de couverture (plantation d’espèces végétales dans le but de gérer l’érosion des sols et l’eau plutôt que pour les récolter) peuvent fonctionner pour certaines, mais pas pour d’autres. « Il faut une coordination de tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement agricole et des législateurs pour s’assurer d’avoir une vue d’ensemble », ajoute-t-il.
MM. Scheetz et Batra sont tous deux d’avis que les autorités de réglementation aux États-Unis et ailleurs doivent comprendre l’importance d’approches individualisées. « Nous partons du principe qu’il faut penser mondialement, mais agir localement, puisque toutes les politiques réglementaires se décident au niveau local », explique M. Batra. Les pratiques régénératrices nécessaires aux rizières d’Asie ne sont pas les mêmes que celles applicables aux cultures en rangées d’Amérique du Nord ou du Sud, souligne-t-il. « Nous regardons les choses dans leur globalité : la solution doit être adaptée à la fois à l’objectif et à la géographie ».
Trouver la pièce qui manque
Heureusement, des progrès ont été faits dans tous les domaines de l’agriculture régénératrice, principalement aux États-Unis. La surface consacrée à la culture sans labour (méthode qui réduit l’érosion que l’agriculture peut causer sur certains sols) est passée de moins de 2 millions d’acres à plus de 100 millions au cours des 40 dernières années. La part des cultures de couverture a par ailleurs totalisé environ 20 millions d’acres en 2020, soit 20 fois plus qu’en 2000. Il reste toutefois beaucoup à faire pour accélérer l’adoption de méthodes régénératrices, notamment au niveau des préoccupations exprimées par les agriculteurs.
« Dans chaque région où nous sommes présents, nous devons faire l’analyse pour comprendre ce qui manque et ce qui inquiète les agriculteurs », explique M. Scheetz. « À l’heure actuelle, la plupart prennent leurs décisions en fonction de la productivité et des coûts. Il y a donc beaucoup d’avantages connexes attachés à ces pratiques à présenter et des inquiétudes en matière de production ou de coûts à surmonter ».
Les promesses d’une agriculture régénératrice
Les consommateurs vont également inciter les agriculteurs à adopter ces pratiques, puisque les gens sont de plus en plus nombreux à saisir l’intérêt de l’agriculture régénératrice. ADM observe une augmentation des demandes de renseignements sur les pratiques agricoles durables et M. Scheetz estime que la tendance ne pourra que s’intensifier à mesure que les consommateurs commenceront à réaliser l’importance des émissions de carbone de niveau 3 dans la chaîne d’approvisionnement.
« Les astres sont alignés avec toutes ces industries qui sont à la recherche d’une solution carbone et qui dépendent d’ingrédients que nous vendons », explique-t-il. « Et nous avons bel et bien une solution ».
M. Batra souligne par ailleurs l’importance de combiner des pratiques qui répondent aux besoins des agriculteurs avec les nouvelles technologies agricoles.
« L’agriculture régénératrice est fondamentalement un bon investissement parce qu’au bout du compte, chacun dépend de la terre pour produire les ingrédients qui serviront à créer le produit final », souligne M. Scheetz.
Il estime que l’agriculture régénératrice est aussi importante pour le secteur que pour l’environnement. « Les pratiques régénératrices que nous cherchons à encourager sont gages de résilience face à un climat qui ne pourra faire que changer dans les années à venir », observe-t-il. « C’est aussi un bon investissement pour nous et pour les agriculteurs qui dépendent de la terre servant à la production des ingrédients et des produits finis ».
La recherche et la science derrière l’agriculture régénératrice devraient certes faire des progrès au cours des prochaines années, mais le secteur ne peut pas se permettre d’attendre. « L’important, c’est d’avancer », explique-t-il. « On ne peut pas attendre 2030. C’est un processus qui prend du temps, et la meilleure façon d’apprendre, c’est de se lancer ».
Agriculture régénératrice : un modèle d’avenir?
Analyste, Recherche sur les actions - Engrais et produits chimiques
M. Jackson est analyste principal au sein du service de recherche sur les actions de BMO Marchés des capitaux, où il couvre les secteurs des engr…
Restaurant Analyst
Andrew is a senior analyst in BMO Capital Markets Equity Research, covering restaurants. In 2015, 2016 and 2017, Andrew was named an “All-America Research Tea…
M. Jackson est analyste principal au sein du service de recherche sur les actions de BMO Marchés des capitaux, où il couvre les secteurs des engr…
VOIR LE PROFIL COMPLETAndrew is a senior analyst in BMO Capital Markets Equity Research, covering restaurants. In 2015, 2016 and 2017, Andrew was named an “All-America Research Tea…
VOIR LE PROFIL COMPLET- Temps de lecture
- Écouter Arrêter
- Agrandir | Réduire le texte
La réduction des émissions est sur toutes les lèvres dans le secteur agricole et on parle de plus en plus d’agriculture durable et régénératrice. Fournisseurs de produits alimentaires et agriculteurs sont de plus en plus nombreux à adopter ces pratiques, dans lesquelles certains chefs de file du secteur voient une occasion d’accélérer la transition.
Il a été largement question de la façon de poursuivre sur cette lancée lors de la table ronde sur l’agriculture régénératrice organisée dans le cadre de la 18e conférence annuelle sur les marchés agricoles de BMO Marchés des capitaux qui s’est tenue récemment à New York. Elle était animée par Joel Jackson, analyste spécialiste des engrais et des produits chimiques, et par Andrew Strelzik, analyste spécialiste des restaurants, des boissons, de l’industrie agroalimentaire et des protéines pour la Recherche sur les actions de BMO. Participaient également à la discussion Paul Scheetz, directeur – Agriculture intelligente face au climat chez Archer Daniels Midland (ADM), entreprise qui met l’accent sur les agriculteurs et achète des récoltes pour les transformer en aliments, en carburants ou en aliments pour animaux; et Ashish Batra, responsable de la recherche sur les affaires réglementaires mondiales et de la durabilité du développement chez Corteva Agriscience, qui propose des technologies de semences d’avant-garde et des solutions numériques de protection des récoltes.
Qu’est-ce que l’agriculture régénératrice?
Joel Jackson a lancé la discussion en se demandant ce qu’on entendait par agriculture régénératrice. Il n’existe pas encore de définition universellement acceptée, mais, en gros, il s’agit d’une agriculture qui utilise des méthodes permettant de réhabiliter les sols et les écosystèmes environnants.
Si tout le monde ne s’entend pas sur la forme que peut prendre sa mise en œuvre, le secteur s’accorde pour reconnaître que l’agriculture régénératrice permet d’améliorer toute la chaîne de valeur, observe M. Batra, de Corteva. « Il faut vraiment mettre l’accent sur les résultats », explique-t-il. « Il faut essayer d’améliorer la biodiversité, la santé des sols, l’utilisation de l’eau et l’efficacité ». Il ajoute que la solution qui permettra d’atteindre ces résultats ne sera pas forcément la même selon les régions.
Encourager les agriculteurs à l’adopter
L’Inflation Reduction Act (IRA) est l’un des éléments de ces dernières années les plus propices à l’adoption de pratiques agricoles régénératrices aux États-Unis. Parce qu’elle prévoit près de 20 milliards de dollars d’investissements dans l’agriculture intelligente face au climat au cours des cinq prochaines années, MM. Scheetz et Batra estiment que la loi pourrait convaincre les agriculteurs de sauter le pas.
« L’IRA prévoit également la possibilité de quantifier les émissions au niveau des champs afin d’évaluer l’intensité en carbone des plantes qui seront utilisées pour produire du biodiésel, de l’éthanol et éventuellement des carburants durables pour l’aviation dans l’avenir », souligne M. Scheetz.
Il n’y a pas de solution unique puisque chaque exploitation agricole est unique. Les cultures de couverture (plantation d’espèces végétales dans le but de gérer l’érosion des sols et l’eau plutôt que pour les récolter) peuvent fonctionner pour certaines, mais pas pour d’autres. « Il faut une coordination de tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement agricole et des législateurs pour s’assurer d’avoir une vue d’ensemble », ajoute-t-il.
MM. Scheetz et Batra sont tous deux d’avis que les autorités de réglementation aux États-Unis et ailleurs doivent comprendre l’importance d’approches individualisées. « Nous partons du principe qu’il faut penser mondialement, mais agir localement, puisque toutes les politiques réglementaires se décident au niveau local », explique M. Batra. Les pratiques régénératrices nécessaires aux rizières d’Asie ne sont pas les mêmes que celles applicables aux cultures en rangées d’Amérique du Nord ou du Sud, souligne-t-il. « Nous regardons les choses dans leur globalité : la solution doit être adaptée à la fois à l’objectif et à la géographie ».
Trouver la pièce qui manque
Heureusement, des progrès ont été faits dans tous les domaines de l’agriculture régénératrice, principalement aux États-Unis. La surface consacrée à la culture sans labour (méthode qui réduit l’érosion que l’agriculture peut causer sur certains sols) est passée de moins de 2 millions d’acres à plus de 100 millions au cours des 40 dernières années. La part des cultures de couverture a par ailleurs totalisé environ 20 millions d’acres en 2020, soit 20 fois plus qu’en 2000. Il reste toutefois beaucoup à faire pour accélérer l’adoption de méthodes régénératrices, notamment au niveau des préoccupations exprimées par les agriculteurs.
« Dans chaque région où nous sommes présents, nous devons faire l’analyse pour comprendre ce qui manque et ce qui inquiète les agriculteurs », explique M. Scheetz. « À l’heure actuelle, la plupart prennent leurs décisions en fonction de la productivité et des coûts. Il y a donc beaucoup d’avantages connexes attachés à ces pratiques à présenter et des inquiétudes en matière de production ou de coûts à surmonter ».
Les promesses d’une agriculture régénératrice
Les consommateurs vont également inciter les agriculteurs à adopter ces pratiques, puisque les gens sont de plus en plus nombreux à saisir l’intérêt de l’agriculture régénératrice. ADM observe une augmentation des demandes de renseignements sur les pratiques agricoles durables et M. Scheetz estime que la tendance ne pourra que s’intensifier à mesure que les consommateurs commenceront à réaliser l’importance des émissions de carbone de niveau 3 dans la chaîne d’approvisionnement.
« Les astres sont alignés avec toutes ces industries qui sont à la recherche d’une solution carbone et qui dépendent d’ingrédients que nous vendons », explique-t-il. « Et nous avons bel et bien une solution ».
M. Batra souligne par ailleurs l’importance de combiner des pratiques qui répondent aux besoins des agriculteurs avec les nouvelles technologies agricoles.
« L’agriculture régénératrice est fondamentalement un bon investissement parce qu’au bout du compte, chacun dépend de la terre pour produire les ingrédients qui serviront à créer le produit final », souligne M. Scheetz.
Il estime que l’agriculture régénératrice est aussi importante pour le secteur que pour l’environnement. « Les pratiques régénératrices que nous cherchons à encourager sont gages de résilience face à un climat qui ne pourra faire que changer dans les années à venir », observe-t-il. « C’est aussi un bon investissement pour nous et pour les agriculteurs qui dépendent de la terre servant à la production des ingrédients et des produits finis ».
La recherche et la science derrière l’agriculture régénératrice devraient certes faire des progrès au cours des prochaines années, mais le secteur ne peut pas se permettre d’attendre. « L’important, c’est d’avancer », explique-t-il. « On ne peut pas attendre 2030. C’est un processus qui prend du temps, et la meilleure façon d’apprendre, c’est de se lancer ».
Faits saillants de notre Conférence annuelle sur les marchés agricoles
PARTIE 1
Les spécialistes de BMO à notre 18e Conférence annuelle sur les marchés agricoles
31 mai 2023
Notre Conférence annuelle sur les marchés agricoles est un événement phare qui réunit des chefs de file …
PARTIE 2
Alimentation, agriculture, engrais et critères ESG lors de la 18e Conférence annuelle sur les marchés agricoles de BMO
Dan Barclay 31 mai 2023
Dans cet épisode des balados IN Tune de l’équipe de recherche sur les actions de BMO, Dan Barclay, chef de la direction…
PARTIE 3
Réduction du gaspillage alimentaire : solutions, occasions et retombées
Doug A. Morrow 26 mai 2023
Il suffit de regarder les chiffres pour se faire une idée de l’ampleur du gaspillage alimentaire. Selon la Food and Drug Administratio…
PARTIE 4
Quel avenir pour le marché des fusions et acquisitions?
Warren Estey, Amit Melwani 26 mai 2023
De loin, on pourrait croire que le marché nord-américain des fusions et acquisitions (F&A) est à l’arrêt, les …
PARTIE 6
Le secteur du capital-investissement ouvert au risque, mais plus sélectif
Michael Cippoletti 26 mai 2023
Les sociétés de capital-investissement parviennent à composer avec l’incertitude boursière et avec la hau…
PARTIE 7
Évolution du marché du carbone : ce qu’en pensent les principaux acteurs
Jonathan Hackett 01 juin 2023
La valeur du marché réglementaire mondial du carbone est estimée à plus de 900 milliards de dollars U…
Conférence
mai 14 - 15, 2025 | New York
Courrielmai 15, 2024 | New York
CourrielAutre contenu intéressant
Comment les entreprises peuvent s’y retrouver dans le cadre de la politique climatique du Canada
Le coût des risques climatiques dans le secteur agricole aux États-Unis
Alimentation, agriculture, engrais et facteurs ESG – thèmes abordés lors de la 19e conférence annuelle sur les marchés agricoles de BMO : recherche sur les actions de BMO
L’industrie vinicole américaine a des raisons de faire preuve d’un optimisme prudent
Le secteur du capital-investissement trouve du réconfort dans l’incertitude qui règne dans le secteur de l’agroalimentaire
Propos de hauts dirigeants sur l’avenir de l’agroalimentaire
Perspectives de l’agriculture aux États-Unis : occasions et défis
IN Tune: Food, Ag, Fertilizer, and ESG From BMO’s 19th Annual Farm to Market Conference
J’attends avec impatience notre 19e Conférence annuelle sur les marchés agricoles
Verre à moitié plein ou à moitié vide? Malgré les obstacles, la majorité des entreprises vinicoles aux États-Unis prévoient une reprise
Avenir de l'alimentation : Tendances et perspectives de l'alimentation et de l'agriculture dans le monde BMO tient sa 19e conférence sur les marchés agricoles et les produits chimiques à New York
FAQ sur la façon dont la politique climatique des États-Unis transforme le secteur de l’agriculture
Comment l’industrie vinicole peut-elle anticiper un changement du côté des fusions et acquisitions?
Comptabilisation du carbone : Comment renforcer les plans climatiques des entreprises
L’industrie vinicole américaine en 2024 : nouvelles tendances et besoin de nouvelles données
Le coût des plans d’action des entreprises en matière de climat
Les femmes jouent un rôle de premier plan dans le domaine du climat et du développement durable
Risque climatique : changements réglementaires à surveiller en 2024
Les bonnes et moins bonnes nouvelles, et les stocks
Mobiliser les investissements en minéraux critiques pour la transition énergétique
BMO établit le U.S. Wine Industry Partnership afin d’améliorer l’offre pour le secteur des vins et spiritueux aux États-Unis
Le Canada a l’occasion de devenir un chef de file mondial de l’élimination du dioxyde de carbone
Températures extrêmes : comment les villes nord-américaines amplifient-elles le changement climatique?
Trois éléments clés pour mettre en œuvre la transition énergétique : partenariats, permis et financement
Questions et réponses : comment transformer les défis économiques en possibilités
Le soutien du secteur de l’énergie dans l’atteinte des objectifs de décarbonisation du Canada
Transformer le système alimentaire mondial au bénéfice des investisseurs et de la planète
Du caractère essentiel du financement pour doper les technologies d’élimination du carbone
Pourquoi une récession pourrait frapper le secteur vinicole différemment
Comment les concessionnaires automobiles contribuent à la transition vers la carboneutralité
Quick Listen: Darryl White on the Importance of US-Canada Partnership
Évolution du marché du carbone : ce qu’en pensent les principaux acteurs
Les spécialistes de BMO à notre 18e Conférence annuelle sur les marchés agricoles
Alimentation, agriculture, engrais et critères ESG lors de la 18e Conférence annuelle sur les marchés agricoles de BMO
Le secteur du capital-investissement ouvert au risque, mais plus sélectif
Réduction du gaspillage alimentaire : solutions, occasions et retombées
J’attends avec impatience notre 18e Conférence annuelle sur les marchés agricoles
Tendances et perspectives de l'alimentation et de l'agriculture dans le monde : BMO tient sa 18e conférence sur les marchés agricoles et les produits chimiques à New York
Les chefs de file de l’investissement intensifient leurs efforts en vue d’atteindre l’objectif net zéro
Favoriser les innovations technologiques pour renforcer la résilience face aux changements climatiques
BMO Donates $2 Million to the University of Saskatchewan to Accelerate Research Critical to the Future of Food
Les marchés mondiaux subissent un changement fondamental – Sommet États-Unis–Canada
Le temps presse pour les solutions au changement climatique - Sommet Canada-États-Unis
Le rôle de l’agriculture nord-américaine pour relever le défi de l’insécurité alimentaire mondiale – Sommet Canada-États-Unis
Les crédits carbone ne se valent pas tous : Conférence sur les mines, métaux et minéraux critiques de BMO
Le financement vert du nucléaire : nouvelle frontière de la transition énergétique?
Assurer l’avenir des approvisionnements alimentaires : le rôle de l’Amérique du Nord
Capital-investissement : Déployer les capitaux dans la nouvelle normalité
Les risques physiques et liés à la transition auxquels font face l’alimentation et l’agriculture
Agriculture de pointe : réduire les impacts environnementaux en même temps que les coûts
Un marché des fusions et acquisitions actif, malgré le contexte macroéconomique
J’attends avec impatience notre 17e Conférence annuelle sur les marchés agricoles
L'avenir de l'alimentation : BMO organise une importante conférence sur les marchés agricoles à New York
IN Tune: Food and Ag Takeaways From the Farm to Market Conference
ESG From Farm to Fork: Doing Well by Doing Good
One Year Later: Lessons Learned in the Food Supply Chain
BMO organise le congrès annuel mondial sur les marchés agricoles pour une 16e année consécutive
L'avenir de l'alimentation et de l'agriculture : BMO organise une conférence de renommée mondiale sur les marchés agricoles pour la 16e année de suite
The E-commerce and CPG Implications of COVID-19