
Un plus grand nombre d’entreprises américaines et canadiennes se tournent vers la lutte contre les changements climatiques en raison des attentes de leurs clients : Résultats du sondage
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Selon un sondage commandé par l’Institut pour le climat de BMO et mené en février 2025*, les dirigeants d’entreprise aux États-Unis et au Canada préparent de plus en plus leurs entreprises aux répercussions des changements climatiques afin de répondre aux attentes des clients et des investisseurs.*
Les répondants ont indiqué que les préoccupations au sujet de l’incidence sur l’environnement et l’atteinte des objectifs de durabilité d’entreprise sont des raisons pour lesquelles ils prennent des mesures supplémentaires liées aux changements climatiques. Pourtant, il faut noter que la part des répondants qui ont cité les attentes des clients et des investisseurs est passée à 38 % et 25 %, respectivement, contre 31 % et 22 % dans le sondage précédent de 2023.
Les résultats du troisième sondage auprès des dirigeants d’entreprise par l’Institut pour le climat de BMO ont montré que, bien que la plupart des répondants se disent préoccupés par les répercussions que les changements climatiques et les coûts de l’énergie auront sur leur entreprise, 88 % d’entre eux affirment également être persuadés que leurs actions contribuent à changer les choses.
Au cours de la prochaine année, la demande des clients sera un facteur important qui incitera les entreprises à prendre des mesures supplémentaires pour s’adapter aux changements climatiques.
« Au cours de la prochaine année, la demande des clients sera un facteur important qui incitera les entreprises à prendre des mesures supplémentaires pour s’adapter aux changements climatiques. »-- Melissa Fifield and Angela Adduci --
Les dirigeants d’entreprise sont de plus en plus préoccupés par les répercussions des changements climatiques, et ils sont plus nombreux à avoir un plan ou à élaborer un plan pour y faire face. De plus, un plus grand nombre d’entre eux ont la certitude que leurs actions contribuent à changer les choses. Par le passé, il était possible de constater une préoccupation croissante chez les dirigeants d’entreprise, mais ils ne savaient pas comment agir et n’avaient pas la certitude que ce qu’ils faisaient contribuait à changer les choses. Il s’agit donc d’une tendance positive.
Avoir un plan
La comparaison des réponses aux sondages des trois dernières années montre que les entreprises qui ont des stratégies en place pour lutter contre les changements climatiques connaissent une croissance constante.
-
En 2025, 69 % des répondants ont indiqué qu’ils avaient déjà établi un plan officiel de lutte contre les changements climatiques ou qu’ils en élaboraient un.
-
En 2023, ce chiffre était de 67 %, et en 2022, il était de 65 %.
Seulement 10 % des répondants ont indiqué que leur entreprise ne prenait aucune mesure pour lutter contre les changements climatiques, comparativement à 15 % en 2023.
Dans le plus récent sondage, les moyennes entreprises (de 101 à 500 employés) étaient les plus susceptibles d’avoir un plan de lutte contre les changements climatiques en place (43 %), suivies des grandes entreprises de plus de 500 employés (32 %) et des petites entreprises de 101 employés ou moins (31 %). Les grandes entreprises, souvent dotées de chaînes d’approvisionnement complexes et d’un personnel chargé de la durabilité, étaient les plus susceptibles de dire qu’elles sont en train d’élaborer un plan (45 %, comparativement à 35 % des moyennes entreprises et à 28 % des petites entreprises).
Répondre aux clients
Bien que 42 % des répondants affirment que leur entreprise prend des mesures pour lutter contre les changements climatiques parce que c’est important pour l’environnement (ce qui en fait la raison la plus fréquemment invoquée), ce pourcentage est passé de 50 % en 2022 à 45 % en 2023.
Entre-temps, l’influence des clients et des investisseurs continue de croître. La part des entreprises qui considèrent les attentes des clients comme un facteur clé est passée de 31 % en 2023 à 38 % en 2025, tandis que celle mentionnant les attentes des investisseurs est passée de 22 % à 25 %.
Mesures plus stratégiques
Parmi les entreprises qui appliquent leur plan de lutte contre les changements climatiques, la mesure la plus fréquemment prise demeure l’utilisation de ressources renouvelables, compostables ou recyclables. En effet, celle-ci a été adoptée par 41 % des répondants ayant déclaré avoir mis en place une stratégie pour rendre leur entreprise plus durable, comparativement à 37 % en 2023.
Parmi diverses mesures de lutte contre les changements climatiques, un plus grand nombre de répondants au sondage ont mis en œuvre des stratégies dans les domaines suivants :
-
Réduction des déplacements
-
Lier la rémunération aux objectifs climatiques
-
Achat de crédits carbone
-
Utilisation de ressources renouvelables
-
Utilisation d’énergie carboneutre
-
Passage aux véhicules électriques
-
Suivi des émissions de la chaîne d’approvisionnement
-
Divulgation des émissions de gaz à effet de serre (GES)
-
Prise en considération de l’environnement lors de la prise de décisions financières
-
Mise à profit de la finance durable
Certains des changements les plus importants relevés dans le sondage étaient liés à la finance, 32 % des répondants ayant indiqué avoir une stratégie pour tirer parti de la finance durable, en hausse par rapport à 21 % en 2023. La finance durable comprend les produits et services de placement qui tiennent compte des engagements ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) d’une entreprise.
Les entreprises américaines et canadiennes mettent en œuvre de nombreuses autres stratégies, y compris le suivi et la gestion des émissions de la chaîne d’approvisionnement (30 %) et la divulgation par les entreprises des émissions de gaz à effet de serre (29 %).
Un tiers des répondants affirment que leur entreprise a mis en place une stratégie de modernisation des immeubles ou des actifs, et un autre tiers affirme encourager la prise de mesures à cet égard.
Agir en toute confiance
Dans le sondage de cette année, une grande majorité de dirigeants d’entreprise aux États-Unis et au Canada (88 %) affirment être persuadés que leurs actions de lutte contre les changements climatiques contribuent à changer les choses. Cela représente une augmentation par rapport aux résultats du sondage précédent. Aux États-Unis, les répondants qui disent être « très confiants » sont passés de 38 % en 2023 à 41 % cette année, et au Canada cette proportion est passée de 22 % à 30 %.
« Dans le sondage de cette année, une grande majorité de dirigeants d’entreprise aux États-Unis et au Canada (88 %) affirment être persuadés que leurs actions de lutte contre les changements climatiques contribuent à changer les choses. »
-- Melissa Fifield and Angela Adduci --
Le degré élevé de confiance des dirigeants d’entreprise à l’égard du fait que leurs actions ont vraiment une incidence peut expliquer pourquoi une grande majorité d’entreprises communiquent ouvertement avec les parties prenantes externes au sujet de leurs actions de lutte contre les changements climatiques. Selon le sondage, 80 % des répondants partagent activement leurs plans de durabilité avec le public.
Une boucle de rétroaction
BMO cherche à être le principal partenaire de ses clients dans leur transition vers un monde carboneutre. Ce rôle comprend la détermination des tendances importantes. Près de la moitié des dirigeants d’entreprise (45 %) aux États-Unis et au Canada affirment que les pressions des clients pousseront probablement leurs entreprises à prendre plus de mesures pour lutter contre les changements climatiques au cours de la prochaine année.
Les forces du marché continuent d’influencer la décision des entreprises de décarboner leurs activités. Ces facteurs comprennent le sentiment des investisseurs et l’accès au capital, ainsi que l’intérêt des clients et l’accès aux marchés. En retour, les actions des entreprises renforcent les attentes des clients et des investisseurs en matière de décarbonation. Cette tendance semble indépendante de l’évolution du contexte politique ou réglementaire et directement liée aux pressions concurrentielles.
* Le sondage en ligne a été réalisé par Pollara pour le compte de l’Institut pour le climat de BMO auprès de 700 dirigeants d’entreprises des États-Unis et du Canada comptant au moins cinq employés. Les dirigeants d’entreprise sont les personnes qui occupent un poste de direction au sein de leur entreprise et qui se présentent comme des décideurs principaux. Le sondage a été mené du 10 au 21 février 2025.

Un plus grand nombre d’entreprises américaines et canadiennes se tournent vers la lutte contre les changements climatiques en raison des attentes de leurs clients : Résultats du sondage
Chef, Institut pour le climat de BMO
Melissa dirige l’Institut pour le climat de BMO, un centre d’expertise qui accélère les solutions climatiques en associant la science, les…
Conseillère principale, Politiques, Institut pour le climat de BMO
Angela dirige les axes de travail liés aux politiques climatiques et à l’énergie propre au sein de l’Institut pour le climat de BMO…
Melissa dirige l’Institut pour le climat de BMO, un centre d’expertise qui accélère les solutions climatiques en associant la science, les…
VOIR LE PROFIL COMPLETAngela dirige les axes de travail liés aux politiques climatiques et à l’énergie propre au sein de l’Institut pour le climat de BMO…
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Selon un sondage commandé par l’Institut pour le climat de BMO et mené en février 2025*, les dirigeants d’entreprise aux États-Unis et au Canada préparent de plus en plus leurs entreprises aux répercussions des changements climatiques afin de répondre aux attentes des clients et des investisseurs.*
Les répondants ont indiqué que les préoccupations au sujet de l’incidence sur l’environnement et l’atteinte des objectifs de durabilité d’entreprise sont des raisons pour lesquelles ils prennent des mesures supplémentaires liées aux changements climatiques. Pourtant, il faut noter que la part des répondants qui ont cité les attentes des clients et des investisseurs est passée à 38 % et 25 %, respectivement, contre 31 % et 22 % dans le sondage précédent de 2023.
Les résultats du troisième sondage auprès des dirigeants d’entreprise par l’Institut pour le climat de BMO ont montré que, bien que la plupart des répondants se disent préoccupés par les répercussions que les changements climatiques et les coûts de l’énergie auront sur leur entreprise, 88 % d’entre eux affirment également être persuadés que leurs actions contribuent à changer les choses.
Au cours de la prochaine année, la demande des clients sera un facteur important qui incitera les entreprises à prendre des mesures supplémentaires pour s’adapter aux changements climatiques.
« Au cours de la prochaine année, la demande des clients sera un facteur important qui incitera les entreprises à prendre des mesures supplémentaires pour s’adapter aux changements climatiques. »-- Melissa Fifield and Angela Adduci --
Les dirigeants d’entreprise sont de plus en plus préoccupés par les répercussions des changements climatiques, et ils sont plus nombreux à avoir un plan ou à élaborer un plan pour y faire face. De plus, un plus grand nombre d’entre eux ont la certitude que leurs actions contribuent à changer les choses. Par le passé, il était possible de constater une préoccupation croissante chez les dirigeants d’entreprise, mais ils ne savaient pas comment agir et n’avaient pas la certitude que ce qu’ils faisaient contribuait à changer les choses. Il s’agit donc d’une tendance positive.
Avoir un plan
La comparaison des réponses aux sondages des trois dernières années montre que les entreprises qui ont des stratégies en place pour lutter contre les changements climatiques connaissent une croissance constante.
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En 2025, 69 % des répondants ont indiqué qu’ils avaient déjà établi un plan officiel de lutte contre les changements climatiques ou qu’ils en élaboraient un.
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En 2023, ce chiffre était de 67 %, et en 2022, il était de 65 %.
Seulement 10 % des répondants ont indiqué que leur entreprise ne prenait aucune mesure pour lutter contre les changements climatiques, comparativement à 15 % en 2023.
Dans le plus récent sondage, les moyennes entreprises (de 101 à 500 employés) étaient les plus susceptibles d’avoir un plan de lutte contre les changements climatiques en place (43 %), suivies des grandes entreprises de plus de 500 employés (32 %) et des petites entreprises de 101 employés ou moins (31 %). Les grandes entreprises, souvent dotées de chaînes d’approvisionnement complexes et d’un personnel chargé de la durabilité, étaient les plus susceptibles de dire qu’elles sont en train d’élaborer un plan (45 %, comparativement à 35 % des moyennes entreprises et à 28 % des petites entreprises).
Répondre aux clients
Bien que 42 % des répondants affirment que leur entreprise prend des mesures pour lutter contre les changements climatiques parce que c’est important pour l’environnement (ce qui en fait la raison la plus fréquemment invoquée), ce pourcentage est passé de 50 % en 2022 à 45 % en 2023.
Entre-temps, l’influence des clients et des investisseurs continue de croître. La part des entreprises qui considèrent les attentes des clients comme un facteur clé est passée de 31 % en 2023 à 38 % en 2025, tandis que celle mentionnant les attentes des investisseurs est passée de 22 % à 25 %.
Mesures plus stratégiques
Parmi les entreprises qui appliquent leur plan de lutte contre les changements climatiques, la mesure la plus fréquemment prise demeure l’utilisation de ressources renouvelables, compostables ou recyclables. En effet, celle-ci a été adoptée par 41 % des répondants ayant déclaré avoir mis en place une stratégie pour rendre leur entreprise plus durable, comparativement à 37 % en 2023.
Parmi diverses mesures de lutte contre les changements climatiques, un plus grand nombre de répondants au sondage ont mis en œuvre des stratégies dans les domaines suivants :
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Réduction des déplacements
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Lier la rémunération aux objectifs climatiques
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Achat de crédits carbone
-
Utilisation de ressources renouvelables
-
Utilisation d’énergie carboneutre
-
Passage aux véhicules électriques
-
Suivi des émissions de la chaîne d’approvisionnement
-
Divulgation des émissions de gaz à effet de serre (GES)
-
Prise en considération de l’environnement lors de la prise de décisions financières
-
Mise à profit de la finance durable
Certains des changements les plus importants relevés dans le sondage étaient liés à la finance, 32 % des répondants ayant indiqué avoir une stratégie pour tirer parti de la finance durable, en hausse par rapport à 21 % en 2023. La finance durable comprend les produits et services de placement qui tiennent compte des engagements ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) d’une entreprise.
Les entreprises américaines et canadiennes mettent en œuvre de nombreuses autres stratégies, y compris le suivi et la gestion des émissions de la chaîne d’approvisionnement (30 %) et la divulgation par les entreprises des émissions de gaz à effet de serre (29 %).
Un tiers des répondants affirment que leur entreprise a mis en place une stratégie de modernisation des immeubles ou des actifs, et un autre tiers affirme encourager la prise de mesures à cet égard.
Agir en toute confiance
Dans le sondage de cette année, une grande majorité de dirigeants d’entreprise aux États-Unis et au Canada (88 %) affirment être persuadés que leurs actions de lutte contre les changements climatiques contribuent à changer les choses. Cela représente une augmentation par rapport aux résultats du sondage précédent. Aux États-Unis, les répondants qui disent être « très confiants » sont passés de 38 % en 2023 à 41 % cette année, et au Canada cette proportion est passée de 22 % à 30 %.
« Dans le sondage de cette année, une grande majorité de dirigeants d’entreprise aux États-Unis et au Canada (88 %) affirment être persuadés que leurs actions de lutte contre les changements climatiques contribuent à changer les choses. »
-- Melissa Fifield and Angela Adduci --
Le degré élevé de confiance des dirigeants d’entreprise à l’égard du fait que leurs actions ont vraiment une incidence peut expliquer pourquoi une grande majorité d’entreprises communiquent ouvertement avec les parties prenantes externes au sujet de leurs actions de lutte contre les changements climatiques. Selon le sondage, 80 % des répondants partagent activement leurs plans de durabilité avec le public.
Une boucle de rétroaction
BMO cherche à être le principal partenaire de ses clients dans leur transition vers un monde carboneutre. Ce rôle comprend la détermination des tendances importantes. Près de la moitié des dirigeants d’entreprise (45 %) aux États-Unis et au Canada affirment que les pressions des clients pousseront probablement leurs entreprises à prendre plus de mesures pour lutter contre les changements climatiques au cours de la prochaine année.
Les forces du marché continuent d’influencer la décision des entreprises de décarboner leurs activités. Ces facteurs comprennent le sentiment des investisseurs et l’accès au capital, ainsi que l’intérêt des clients et l’accès aux marchés. En retour, les actions des entreprises renforcent les attentes des clients et des investisseurs en matière de décarbonation. Cette tendance semble indépendante de l’évolution du contexte politique ou réglementaire et directement liée aux pressions concurrentielles.
* Le sondage en ligne a été réalisé par Pollara pour le compte de l’Institut pour le climat de BMO auprès de 700 dirigeants d’entreprises des États-Unis et du Canada comptant au moins cinq employés. Les dirigeants d’entreprise sont les personnes qui occupent un poste de direction au sein de leur entreprise et qui se présentent comme des décideurs principaux. Le sondage a été mené du 10 au 21 février 2025.
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