FAQ sur la façon dont la politique climatique des États-Unis transforme le secteur de l’agriculture
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Lorsqu’on évoque la U.S. Inflation Reduction Act (IRA) de 2022, l’agriculture n’est peut-être pas la première chose qui nous vient à l’esprit. Ni même la deuxième ou la troisième. En effet, au cours des trois premiers trimestres de 2023, l’IRA a joué un rôle important en favorisant des investissements de 176 milliards de dollars dans les énergies propres, les véhicules à zéro émission, l’électrification des bâtiments et les technologies de gestion du carbone1.
Pour mettre les choses en perspective, ce montant dépasse déjà les investissements de l’année 2022 au complet dans les mêmes domaines.
Cependant, l’IRA a aussi permis d’affecter près de 40 milliards de dollars à l’agriculture, à la sylviculture et au développement rural, y compris à des programmes axés sur la conservation, l’atténuation de la sécheresse et les infrastructures d’énergie propre en milieu rural. Cela représente une occasion ciblée pour les participants de l’industrie agricole de puiser dans les sources de financement tout en faisant progresser leurs transitions énergétiques.
Pour soutenir l’ambition de BMO d’être le partenaire principal des clients dans la transition vers un monde carboneutre, j’ai demandé à ma collègue Alma quels étaient les aspects clés de l’IRA pour le secteur agricole, pourquoi ils sont importants, et quelles sont les occasions qu’ils offrent en 2024 et au-delà.
Pourquoi était-il important que l’IRA inclut des dispositions relatives à l’agriculture?
En 2022, l’agriculture a contribué à hauteur de 1 400 milliards de dollars au PIB des États-Unis, soit 5,5 % de l’économie2, le secteur étant responsable d’environ 10 % des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) aux États-Unis3. Une action climatique significative du gouvernement fédéral devrait soutenir les efforts du secteur privé visant à adopter des pratiques agricoles durables et régénératrices.
L’IRA représente l’investissement le plus important jamais réalisé dans le domaine des énergies propres et de l’action en faveur du climat, et c’est un élément important de la politique climatique des États-Unis.
Elle prévoit notamment un financement de près de 20 milliards de dollars pour une « agriculture climato-intelligente » par l’intermédiaire de programmes existants visant à améliorer le carbone du sol, à réduire les pertes d’azote ou à réduire, capter, éviter ou séquestrer les émissions de GES. L’agriculture climato-intelligente est un concept souvent utilisé par les décideurs politiques internationaux. Il décrit un ensemble de pratiques et de technologies agricoles qui permettent à la fois de stimuler la productivité, d’améliorer la résilience et de réduire les émissions de GES, selon la Banque mondiale.
Dans les zones agricoles ciblées, l’IRA prévoit 14 milliards de dollars pour le développement rural afin de soutenir le développement des énergies et infrastructures renouvelables, ainsi que 4 milliards de dollars pour atténuer l’impact de la sécheresse.
Quel est l’impact attendu de l’IRA sur la conservation ainsi que l’impact environnemental du secteur agricole?
L’IRA a le potentiel de façonner la façon dont l’agriculture américaine est pratiquée pour les années à venir.
L’une des principales raisons pour lesquelles la loi a inclus des dispositions relatives à l’agriculture est la capacité naturelle du sol à absorber et à stocker le carbone. L’IRA vise à généraliser les pratiques de séquestration du carbone, les investissements devant permettre, d’ici 2030, de compenser environ 40 % des émissions totales par le carbone stocké dans le sol4. En outre, les pratiques de conservation soutenues par l’IRA favorisent la biodiversité, la conservation de l’eau et l’amélioration de l’état des sols (p. ex., capacité de rétention de l’eau et drainage), tout en réduisant la dépendance à l’égard des pesticides – autant d’éléments qui peuvent être avantageux tant pour les grandes que pour les petites exploitations agricoles.
Quelles possibilités l’IRA offre-t-elle aux entreprises du secteur agricole?
L’IRA prévoit un financement nouveau et renouvelé pour les programmes agricoles destinés aux grandes et aux petites exploitations qui modifient leurs activités afin d’améliorer leurs efforts de conservation. En outre, l’IRA prévoit des incitatifs fiscaux pour les énergies renouvelables et l’industrie manufacturière.
Par exemple, la section 22003 prévoit un financement pour l’infrastructure des biocarburants et l’expansion du marché. Elle prévoit aussi le financement de programmes d’aide à l’exploitation des terres pour encourager les producteurs à mettre en œuvre des pratiques agricoles climato-intelligentes. Ces programmes concernent tous les producteurs alimentaires et les entreprises agricoles qui ont des programmes axés sur la conservation des ressources et des terres, l’atténuation des risques climatiques, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la gestion des nutriments.
Il existe des possibilités de financement pour 2024 et au-delà, car les programmes sont encore en cours d’élaboration. Les demandes de financement sont généralement traitées au niveau de l’État et les délais varient. Toutefois, la mise en place des programmes de conservation financés en vertu de l’IRA doit être finalisée avant le 30 septembre 2031.
En Californie, par exemple, la demande de programmes agricoles a été particulièrement forte. En 2024, le Rural Energy for America Program (REAP) continuera d’offrir des prêts garantis et des subventions pour l’achat d’équipements d’efficacité énergétique, comme des panneaux solaires et des digesteurs anaérobies, pour l’installation de systèmes d’énergie renouvelable ou pour l’amélioration de l’efficacité énergétique dans le domaine de la production et de la transformation agricoles. Le REAP a suscité 94 demandes seulement en Californie, ce qui représente une demande de financement totale de plus de 31 millions de dollars.
Quels sont les risques pour les entreprises agricoles que l’IRA permet de couvrir?
En plus d’encourager la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie agricole, l’IRA prévoit un financement pour renforcer la résilience des entreprises face aux risques météorologiques, comme les inondations, les sécheresses et les incendies de forêt, qui sont de plus en plus fréquents en raison des changements climatiques. Ses programmes couvrent des pratiques comme les cultures de couverture, les systèmes de pâturage intelligents et les cultures pérennes à racines profondes.
L’IRA contient aussi des dispositions agricoles visant à aider les agriculteurs en difficulté. Elle prévoit plus de 3 milliards de dollars pour soutenir les emprunteurs en difficulté du programme de prêts agricoles du département américain de l’Agriculture, ainsi qu’une aide aux entreprises dont les activités agricoles sont exposées à des risques financiers. Cette disposition vise à aider les agriculteurs et les entreprises à se remettre des perturbations causées par la pandémie, aggravées par les catastrophes naturelles d’origine climatique.
Où peut-on trouver plus de renseignements sur les possibilités offertes par l’IRA dans le domaine de l’agriculture?
Bien que de nombreux programmes agricoles soient administrés au niveau des États, cet aide-mémoire donne un aperçu des programmes fédéraux liés à l’IRA et à la Bipartisan Infrastructure Law.
Il y a encore beaucoup d’occasions à saisir, grâce à l’IRA. La majeure partie du financement des programmes agricoles prévu par la loi sera disponible au cours des prochaines années.
1 Rhodium Group and Massachusetts Institute of Technology’s Center for Energy and Environmental Policy Research (CEEPR) (2023). Clean Investment Monitor.
2 USDA ERS - AG and food sectors and the economy (n.d.).
3 Sources of greenhouse gas emissions | US EPA (23 février 2024). US EPA.
4 Selon l’EPA, les émissions totales des États-Unis avant la séquestration du carbone dans les terres s’élevaient à 697,4 millions de tonnes métriques. Chopra, N. (2 mai 2023). Agricultural Provisions of the Inflation Reduction Act and Beyond - Kleinman Center for Energy Policy. Kleinman Center for Energy Policy.
FAQ sur la façon dont la politique climatique des États-Unis transforme le secteur de l’agriculture
Chef, Institut pour le climat de BMO
Melissa dirige l’Institut pour le climat de BMO, un centre d’expertise qui accélère les solutions climatiques en associant la science, les…
Conseillère principale, Modélisation climatique, Institut pour le climat de BMO
Katie Shuter dirige le groupe d’analyse des orientations en matière de décarbonation et de technologies propres de l’Institution pour le c…
Melissa dirige l’Institut pour le climat de BMO, un centre d’expertise qui accélère les solutions climatiques en associant la science, les…
VOIR LE PROFIL COMPLETKatie Shuter dirige le groupe d’analyse des orientations en matière de décarbonation et de technologies propres de l’Institution pour le c…
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Lorsqu’on évoque la U.S. Inflation Reduction Act (IRA) de 2022, l’agriculture n’est peut-être pas la première chose qui nous vient à l’esprit. Ni même la deuxième ou la troisième. En effet, au cours des trois premiers trimestres de 2023, l’IRA a joué un rôle important en favorisant des investissements de 176 milliards de dollars dans les énergies propres, les véhicules à zéro émission, l’électrification des bâtiments et les technologies de gestion du carbone1.
Pour mettre les choses en perspective, ce montant dépasse déjà les investissements de l’année 2022 au complet dans les mêmes domaines.
Cependant, l’IRA a aussi permis d’affecter près de 40 milliards de dollars à l’agriculture, à la sylviculture et au développement rural, y compris à des programmes axés sur la conservation, l’atténuation de la sécheresse et les infrastructures d’énergie propre en milieu rural. Cela représente une occasion ciblée pour les participants de l’industrie agricole de puiser dans les sources de financement tout en faisant progresser leurs transitions énergétiques.
Pour soutenir l’ambition de BMO d’être le partenaire principal des clients dans la transition vers un monde carboneutre, j’ai demandé à ma collègue Alma quels étaient les aspects clés de l’IRA pour le secteur agricole, pourquoi ils sont importants, et quelles sont les occasions qu’ils offrent en 2024 et au-delà.
Pourquoi était-il important que l’IRA inclut des dispositions relatives à l’agriculture?
En 2022, l’agriculture a contribué à hauteur de 1 400 milliards de dollars au PIB des États-Unis, soit 5,5 % de l’économie2, le secteur étant responsable d’environ 10 % des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) aux États-Unis3. Une action climatique significative du gouvernement fédéral devrait soutenir les efforts du secteur privé visant à adopter des pratiques agricoles durables et régénératrices.
L’IRA représente l’investissement le plus important jamais réalisé dans le domaine des énergies propres et de l’action en faveur du climat, et c’est un élément important de la politique climatique des États-Unis.
Elle prévoit notamment un financement de près de 20 milliards de dollars pour une « agriculture climato-intelligente » par l’intermédiaire de programmes existants visant à améliorer le carbone du sol, à réduire les pertes d’azote ou à réduire, capter, éviter ou séquestrer les émissions de GES. L’agriculture climato-intelligente est un concept souvent utilisé par les décideurs politiques internationaux. Il décrit un ensemble de pratiques et de technologies agricoles qui permettent à la fois de stimuler la productivité, d’améliorer la résilience et de réduire les émissions de GES, selon la Banque mondiale.
Dans les zones agricoles ciblées, l’IRA prévoit 14 milliards de dollars pour le développement rural afin de soutenir le développement des énergies et infrastructures renouvelables, ainsi que 4 milliards de dollars pour atténuer l’impact de la sécheresse.
Quel est l’impact attendu de l’IRA sur la conservation ainsi que l’impact environnemental du secteur agricole?
L’IRA a le potentiel de façonner la façon dont l’agriculture américaine est pratiquée pour les années à venir.
L’une des principales raisons pour lesquelles la loi a inclus des dispositions relatives à l’agriculture est la capacité naturelle du sol à absorber et à stocker le carbone. L’IRA vise à généraliser les pratiques de séquestration du carbone, les investissements devant permettre, d’ici 2030, de compenser environ 40 % des émissions totales par le carbone stocké dans le sol4. En outre, les pratiques de conservation soutenues par l’IRA favorisent la biodiversité, la conservation de l’eau et l’amélioration de l’état des sols (p. ex., capacité de rétention de l’eau et drainage), tout en réduisant la dépendance à l’égard des pesticides – autant d’éléments qui peuvent être avantageux tant pour les grandes que pour les petites exploitations agricoles.
Quelles possibilités l’IRA offre-t-elle aux entreprises du secteur agricole?
L’IRA prévoit un financement nouveau et renouvelé pour les programmes agricoles destinés aux grandes et aux petites exploitations qui modifient leurs activités afin d’améliorer leurs efforts de conservation. En outre, l’IRA prévoit des incitatifs fiscaux pour les énergies renouvelables et l’industrie manufacturière.
Par exemple, la section 22003 prévoit un financement pour l’infrastructure des biocarburants et l’expansion du marché. Elle prévoit aussi le financement de programmes d’aide à l’exploitation des terres pour encourager les producteurs à mettre en œuvre des pratiques agricoles climato-intelligentes. Ces programmes concernent tous les producteurs alimentaires et les entreprises agricoles qui ont des programmes axés sur la conservation des ressources et des terres, l’atténuation des risques climatiques, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et la gestion des nutriments.
Il existe des possibilités de financement pour 2024 et au-delà, car les programmes sont encore en cours d’élaboration. Les demandes de financement sont généralement traitées au niveau de l’État et les délais varient. Toutefois, la mise en place des programmes de conservation financés en vertu de l’IRA doit être finalisée avant le 30 septembre 2031.
En Californie, par exemple, la demande de programmes agricoles a été particulièrement forte. En 2024, le Rural Energy for America Program (REAP) continuera d’offrir des prêts garantis et des subventions pour l’achat d’équipements d’efficacité énergétique, comme des panneaux solaires et des digesteurs anaérobies, pour l’installation de systèmes d’énergie renouvelable ou pour l’amélioration de l’efficacité énergétique dans le domaine de la production et de la transformation agricoles. Le REAP a suscité 94 demandes seulement en Californie, ce qui représente une demande de financement totale de plus de 31 millions de dollars.
Quels sont les risques pour les entreprises agricoles que l’IRA permet de couvrir?
En plus d’encourager la réduction de l’empreinte carbone de l’industrie agricole, l’IRA prévoit un financement pour renforcer la résilience des entreprises face aux risques météorologiques, comme les inondations, les sécheresses et les incendies de forêt, qui sont de plus en plus fréquents en raison des changements climatiques. Ses programmes couvrent des pratiques comme les cultures de couverture, les systèmes de pâturage intelligents et les cultures pérennes à racines profondes.
L’IRA contient aussi des dispositions agricoles visant à aider les agriculteurs en difficulté. Elle prévoit plus de 3 milliards de dollars pour soutenir les emprunteurs en difficulté du programme de prêts agricoles du département américain de l’Agriculture, ainsi qu’une aide aux entreprises dont les activités agricoles sont exposées à des risques financiers. Cette disposition vise à aider les agriculteurs et les entreprises à se remettre des perturbations causées par la pandémie, aggravées par les catastrophes naturelles d’origine climatique.
Où peut-on trouver plus de renseignements sur les possibilités offertes par l’IRA dans le domaine de l’agriculture?
Bien que de nombreux programmes agricoles soient administrés au niveau des États, cet aide-mémoire donne un aperçu des programmes fédéraux liés à l’IRA et à la Bipartisan Infrastructure Law.
Il y a encore beaucoup d’occasions à saisir, grâce à l’IRA. La majeure partie du financement des programmes agricoles prévu par la loi sera disponible au cours des prochaines années.
1 Rhodium Group and Massachusetts Institute of Technology’s Center for Energy and Environmental Policy Research (CEEPR) (2023). Clean Investment Monitor.
2 USDA ERS - AG and food sectors and the economy (n.d.).
3 Sources of greenhouse gas emissions | US EPA (23 février 2024). US EPA.
4 Selon l’EPA, les émissions totales des États-Unis avant la séquestration du carbone dans les terres s’élevaient à 697,4 millions de tonnes métriques. Chopra, N. (2 mai 2023). Agricultural Provisions of the Inflation Reduction Act and Beyond - Kleinman Center for Energy Policy. Kleinman Center for Energy Policy.
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mai 14 - 15, 2025 | New York
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