Programme Action-Éducation - Faites la connaissance de Travis Kirton
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Faites la connaissance de Travis Kirton, ancien récipiendaire d’une bourse d’études Indspire, maintenant membre estimé de l’équipe BMO.
Lorsqu’il réfléchit à son cheminement de carrière jusqu’à présent, Travis Kirton, directeur principal, Gestion relationnelle, Services bancaires aux grandes entreprises, BMO, mentionne l’importance du mentorat et la conviction que chacun a quelque chose à apporter dans son travail.
Cette conviction, il l’a depuis qu’il a été choisi comme lauréat d’une bourse d’études Indspire, l’une des organisations du programme Action-Éducation de BMO. Il était alors un étudiant à la Asper School of Business de l’Université du Manitoba, et cette bourse d’études l’a aidé à obtenir son diplôme en commerce.
En tant que fier membre de la Nation métisse – l’un des peuples autochtones reconnus du Canada qui a contribué à façonner l’histoire du Manitoba – c’est aussi une conviction qui l’a amené à se joindre au Cercle de partage, un groupe-ressource pour les employés de BMO d’origine autochtone dont l’objectif est de partager leur histoire tout en soutenant les relations interpersonnelles et l’avancement professionnel.
Nous avons récemment pris des nouvelles de Travis, à l’approche de notre 17e journée de négociation annuelle Action-Éducation, au cours de laquelle BMO Marchés des capitaux donne la valeur d’une journée complète de commissions liées aux opérations sur actions effectuées pour le compte des investisseurs institutionnels en Europe et en Amérique de Nord à des étudiants moins fortunés par l’entremise de bourses d’études et d’entretien et de programmes de perfectionnement en leadership, en collaboration avec des organismes de bienfaisance partenaires de BMO dans le domaine de l’éducation comme Indspire.
En plus de discuter de l’importance du soutien aux études pour les personnes moins fortunées, nous avons demandé à Travis de nous parler de ses propres racines, du Cercle de partage BMO et de son point de vue sur la toute première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation au Canada, qui aura lieu le 30 septembre.
« Tout le monde est différent et on ne peut pas juger les autres selon qu’ils sont des Autochtones ou non, a-t-il affirmé lors de cette récente entrevue. Au bout du compte, cela n’a pas d’importance. »
Voici le reste de l’entrevue, raccourcie pour la cause.
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Pour commencer, parle-nous un peu de toi et d’où tu as grandi.
Je suis né et j’ai grandi à Winnipeg, au Manitoba. Durant mon enfance, ma sœur et moi vivions tantôt avec ma mère, tantôt avec mes grands-parents. Mon père travaillait et vivait dans différentes collectivités du Nord, comme The Pas et Flin Flon, au Manitoba, et Iqaluit.
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Quel est votre premier lien avec Indspire?
Lorsque j’étudiais à la Asper School of Business de l’Université du Manitoba, je faisais partie du groupe Indigenous Business Education Partners, qui aide les étudiants autochtones en leur offrant différentes ressources, comme du tutorat, de l’aide financière et des possibilités de carrière, pour n’en nommer que quelques-unes. C’est ainsi que j’ai eu la chance de recevoir une bourse Indspire.
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Votre bourse d’études vous a-t-elle incité à faire votre part pour la collectivité?
Cette bourse d’études m’a permis d’obtenir mon diplôme et de faire carrière à BMO. J’ai la chance de faire partie de la division autochtone des Services bancaires aux grandes entreprises depuis plus de quatre ans. Nous avons fait croître le groupe-ressource d’employés Cercle de partage, nous avons fait du bénévolat lors de différents événements pour les Autochtones à Winnipeg et j’ai également eu la chance de participer à la vente de la succursale 3 de BMO, située au 335, Main Street à Winnipeg, à la Fédération métisse du Manitoba. Sans l’aide d’Indspire, je ne suis pas certain que j’aurais pu obtenir mon diplôme en commerce.
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En ce qui concerne vos origines métisses, comment avez-vous perçu les récentes découvertes tragiques de tombes anonymes d’enfants près des anciens pensionnats du Canada?
Il y a deux ou trois ans, j’ai eu la chance de participer à la conférence sur les services bancaires aux Autochtones de la Banque de Montréal à Cranbrook, dans un pavillon qui était en fait l’ancien pensionnat de la mission St. Eugene. Vous pouvez imaginer ma surprise lorsqu’on a appris (en juin) qu’on avait découvert des tombes anonymes à cet endroit. Quand j’ai vu cette nouvelle dans les médias, je n’arrivais pas à y croire, car je suis resté à cet endroit et j’y ai appris des aînés.
J’espère que ces tragiques découvertes feront la lumière sur tout, qu’elles permettront aux gens de mieux comprendre l’histoire de ce qui s’est passé et qu’elles nous apprendront à juger moins rapidement les gens ou les choses.
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Que pensez-vous de la loi récemment adoptée visant à faire du 30 septembre un jour férié fédéral nommé la Journée nationale de la vérité et réconciliation?
Je crois qu’il s’agit d’une étape cruciale pour aller de l’avant, car elle met en lumière les événements atroces du passé et constitue un moyen de guérir et de passer à autre chose en faisant en sorte que de telles choses ne se reproduisent plus jamais.
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Estimez-vous que nous sommes sur la bonne voie en tant que pays?
Je crois que nous y arrivons. Au moins, il y a maintenant une journée nationale de prise de conscience et de sensibilisation où les gens peuvent apprendre, comprendre le passé et, espérons-le, aller de l’avant et améliorer l’avenir. Je ne crois pas qu’il s’agit de quelque chose qui évoluera rapidement et où tout sera réglé en un clin d’œil. Il s’agira assurément d’une progression. Ce qui est clair, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour comprendre le passé afin d’aller de l’avant.
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Votre bourse d’études a-t-elle eu une incidence sur votre façon de voir votre carrière à BMO?
Je crois que l’un des plus grands impacts a été la prise de conscience du fait qu’être autochtone ou non n’a pas d’importance.
BMO a fait un excellent travail pour changer cette façon de penser. Cela montre que votre origine ethnique ou votre expérience n’a pas d’importance; tout le monde est différent et chacun fera profiter de ses forces. Ce que vous êtes n’a pas d’importance, et c’est l’un des principes fondamentaux que j’ai appris.
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Quel conseil donneriez-vous aux étudiants d’Indspire qui cherchent à faire carrière dans le secteur des services financiers?
Premièrement, je recommanderais de toujours profiter pleinement de vos études. Impliquez-vous, faites-vous des amis et profitez pleinement de vos études. Deuxièmement (il s’agit d’un conseil qu’on m’a donné à l’université), trouvez l’emploi que vous voulez occuper dans cinq ans et prenez un café avec un employé qui occupe actuellement ce poste. Travailler dans le secteur des services financiers repose sur le réseautage et les relations. Vous devez bâtir votre réseau.
Tout le monde est très enthousiaste et disposé à aider les personnes qui en sont à leurs débuts, et ce, en particulier à BMO. Communiquer avec des employés et des gestionnaires actuels est une excellente première étape vers une carrière enrichissante au sein d’une institution financière.
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Faites la connaissance de Travis Kirton, ancien récipiendaire d’une bourse d’études Indspire, maintenant membre estimé de l’équipe BMO.
Lorsqu’il réfléchit à son cheminement de carrière jusqu’à présent, Travis Kirton, directeur principal, Gestion relationnelle, Services bancaires aux grandes entreprises, BMO, mentionne l’importance du mentorat et la conviction que chacun a quelque chose à apporter dans son travail.
Cette conviction, il l’a depuis qu’il a été choisi comme lauréat d’une bourse d’études Indspire, l’une des organisations du programme Action-Éducation de BMO. Il était alors un étudiant à la Asper School of Business de l’Université du Manitoba, et cette bourse d’études l’a aidé à obtenir son diplôme en commerce.
En tant que fier membre de la Nation métisse – l’un des peuples autochtones reconnus du Canada qui a contribué à façonner l’histoire du Manitoba – c’est aussi une conviction qui l’a amené à se joindre au Cercle de partage, un groupe-ressource pour les employés de BMO d’origine autochtone dont l’objectif est de partager leur histoire tout en soutenant les relations interpersonnelles et l’avancement professionnel.
Nous avons récemment pris des nouvelles de Travis, à l’approche de notre 17e journée de négociation annuelle Action-Éducation, au cours de laquelle BMO Marchés des capitaux donne la valeur d’une journée complète de commissions liées aux opérations sur actions effectuées pour le compte des investisseurs institutionnels en Europe et en Amérique de Nord à des étudiants moins fortunés par l’entremise de bourses d’études et d’entretien et de programmes de perfectionnement en leadership, en collaboration avec des organismes de bienfaisance partenaires de BMO dans le domaine de l’éducation comme Indspire.
En plus de discuter de l’importance du soutien aux études pour les personnes moins fortunées, nous avons demandé à Travis de nous parler de ses propres racines, du Cercle de partage BMO et de son point de vue sur la toute première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation au Canada, qui aura lieu le 30 septembre.
« Tout le monde est différent et on ne peut pas juger les autres selon qu’ils sont des Autochtones ou non, a-t-il affirmé lors de cette récente entrevue. Au bout du compte, cela n’a pas d’importance. »
Voici le reste de l’entrevue, raccourcie pour la cause.
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Pour commencer, parle-nous un peu de toi et d’où tu as grandi.
Je suis né et j’ai grandi à Winnipeg, au Manitoba. Durant mon enfance, ma sœur et moi vivions tantôt avec ma mère, tantôt avec mes grands-parents. Mon père travaillait et vivait dans différentes collectivités du Nord, comme The Pas et Flin Flon, au Manitoba, et Iqaluit.
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Quel est votre premier lien avec Indspire?
Lorsque j’étudiais à la Asper School of Business de l’Université du Manitoba, je faisais partie du groupe Indigenous Business Education Partners, qui aide les étudiants autochtones en leur offrant différentes ressources, comme du tutorat, de l’aide financière et des possibilités de carrière, pour n’en nommer que quelques-unes. C’est ainsi que j’ai eu la chance de recevoir une bourse Indspire.
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Votre bourse d’études vous a-t-elle incité à faire votre part pour la collectivité?
Cette bourse d’études m’a permis d’obtenir mon diplôme et de faire carrière à BMO. J’ai la chance de faire partie de la division autochtone des Services bancaires aux grandes entreprises depuis plus de quatre ans. Nous avons fait croître le groupe-ressource d’employés Cercle de partage, nous avons fait du bénévolat lors de différents événements pour les Autochtones à Winnipeg et j’ai également eu la chance de participer à la vente de la succursale 3 de BMO, située au 335, Main Street à Winnipeg, à la Fédération métisse du Manitoba. Sans l’aide d’Indspire, je ne suis pas certain que j’aurais pu obtenir mon diplôme en commerce.
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En ce qui concerne vos origines métisses, comment avez-vous perçu les récentes découvertes tragiques de tombes anonymes d’enfants près des anciens pensionnats du Canada?
Il y a deux ou trois ans, j’ai eu la chance de participer à la conférence sur les services bancaires aux Autochtones de la Banque de Montréal à Cranbrook, dans un pavillon qui était en fait l’ancien pensionnat de la mission St. Eugene. Vous pouvez imaginer ma surprise lorsqu’on a appris (en juin) qu’on avait découvert des tombes anonymes à cet endroit. Quand j’ai vu cette nouvelle dans les médias, je n’arrivais pas à y croire, car je suis resté à cet endroit et j’y ai appris des aînés.
J’espère que ces tragiques découvertes feront la lumière sur tout, qu’elles permettront aux gens de mieux comprendre l’histoire de ce qui s’est passé et qu’elles nous apprendront à juger moins rapidement les gens ou les choses.
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Que pensez-vous de la loi récemment adoptée visant à faire du 30 septembre un jour férié fédéral nommé la Journée nationale de la vérité et réconciliation?
Je crois qu’il s’agit d’une étape cruciale pour aller de l’avant, car elle met en lumière les événements atroces du passé et constitue un moyen de guérir et de passer à autre chose en faisant en sorte que de telles choses ne se reproduisent plus jamais.
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Estimez-vous que nous sommes sur la bonne voie en tant que pays?
Je crois que nous y arrivons. Au moins, il y a maintenant une journée nationale de prise de conscience et de sensibilisation où les gens peuvent apprendre, comprendre le passé et, espérons-le, aller de l’avant et améliorer l’avenir. Je ne crois pas qu’il s’agit de quelque chose qui évoluera rapidement et où tout sera réglé en un clin d’œil. Il s’agira assurément d’une progression. Ce qui est clair, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour comprendre le passé afin d’aller de l’avant.
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Votre bourse d’études a-t-elle eu une incidence sur votre façon de voir votre carrière à BMO?
Je crois que l’un des plus grands impacts a été la prise de conscience du fait qu’être autochtone ou non n’a pas d’importance.
BMO a fait un excellent travail pour changer cette façon de penser. Cela montre que votre origine ethnique ou votre expérience n’a pas d’importance; tout le monde est différent et chacun fera profiter de ses forces. Ce que vous êtes n’a pas d’importance, et c’est l’un des principes fondamentaux que j’ai appris.
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Quel conseil donneriez-vous aux étudiants d’Indspire qui cherchent à faire carrière dans le secteur des services financiers?
Premièrement, je recommanderais de toujours profiter pleinement de vos études. Impliquez-vous, faites-vous des amis et profitez pleinement de vos études. Deuxièmement (il s’agit d’un conseil qu’on m’a donné à l’université), trouvez l’emploi que vous voulez occuper dans cinq ans et prenez un café avec un employé qui occupe actuellement ce poste. Travailler dans le secteur des services financiers repose sur le réseautage et les relations. Vous devez bâtir votre réseau.
Tout le monde est très enthousiaste et disposé à aider les personnes qui en sont à leurs débuts, et ce, en particulier à BMO. Communiquer avec des employés et des gestionnaires actuels est une excellente première étape vers une carrière enrichissante au sein d’une institution financière.
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