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Occasions sur les marchés des valeurs mobilières de faire progresser la transition vers un monde à énergie zéro

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Les innovations financières et technologiques peuvent aider à relever les défis de la transition vers un monde à énergie zéro tout en créant de nouvelles occasions pour les investisseurs et les entreprises qui cherchent à atteindre leurs objectifs de durabilité.  

Ce sont quelques-uns des principaux points à retenir de la table ronde sur les placements en titres durables et l’innovation des services après les opérations à laquelle j’ai participé lors de la conférence Sibos 2024 à Beijing, un événement annuel sur les services financiers mondiaux organisé par Swift. 

Voici les autres personnes qui faisaient partie de la discussion :  

  • Jie Lin, directrice principale, China Central Depository & Clearing Co  

  • Diana Parusheva, directrice générale, ASIFMA (animatrice) 

  • Ee Fong Soh, chef des services de valeurs mobilières et services fiduciaires, Gestion de la clientèle et mise en œuvre, Services bancaires internationaux, DBS Bank 

  • Angie Walker, chef, Services bancaires et Marchés des capitaux, Chainlink 

 

Jonathan Hackett, Chef, Finance durable, BMO Marchés des capitaux, parle des taxonomies d'investissement au Sibos Beijing.

 

Double taxonomie  

Il est important pour BMO d’encourager la circulation du capital dans les projets et les secteurs où il faut investir davantage pour créer un avenir durable, et d’aider les investisseurs et les entreprises à prendre des décisions éclairées en matière d’investissements durables.

Toutefois, partout dans le monde, l’utilisation de taxonomies, qui créent des normes pour aider les acteurs sur le marché à prendre des décisions, a émergé à des fins apparemment concurrentes. D’une part, les outils et les normes aident à soutenir les investisseurs qui peuvent avoir des mandats d’exclusion ou de restriction (p. ex., en aidant à éliminer ou à réduire l’exposition à des choses comme le secteur pétrolier et gazier). D’autre part, certains territoires utilisent des taxonomies pour déterminer où le capital est nécessaire pour favoriser la transition énergétique, ce qui peut comprendre des projets de conversion du « brun au vert » ou des projets d’efficacité énergétique sur les infrastructures brunes existantes.

L’avantage des taxonomies est qu’elles fournissent un langage et un cadre de référence communs en matière de finance durable. Toutefois, comme l’a fait remarquer Diana Parusheva, de l’ASIFMA, la double taxonomie peut poser des défis, en particulier pour les acteurs des marchés multinationaux, qui cherchent à déterminer s’ils doivent suivre la réglementation et les définitions de leur territoire d’origine ou celles des territoires où se trouvent les cibles de leurs placements.

Il est possible d’équilibrer la nécessité de s’aligner sur la taxonomie d’un territoire donné pour leurs investisseurs tout en veillant à ce que le capital soit acheminé vers les secteurs où il aura la plus grande incidence sur l’avancement de la transition énergétique. Il est essentiel de trouver des façons de permettre aux investissements de passer d’une région à une autre sans se limiter à l’intersection de leurs taxonomies pour augmenter le financement pour la transition.

Développement des marchés du carbone

Les marchés du carbone sont un autre secteur qui a besoin de développement, mais qui est aussi mûr pour innover. Contrairement aux produits de base comme le flanc de porc ou le pétrole brut, une tonne de carbone n’est pas nécessairement achetée de la même façon par les investisseurs.

Pour certains acteurs sur le marché, une tonne de carbone peut être achetée ou négociée comme un produit de base. Pour d’autres, l’investissement est axé sur les fonds requis pour appuyer une technologie naissante, comme le captage direct de l’air, ou sur un projet visant à éliminer le carbone à grande échelle.

Cette situation crée une sorte de marché à deux vitesses. Toutefois, les deux secteurs en développement doivent continuer à attirer de nouveaux capitaux pour atteindre des cibles de carboneutralité et soutenir les projets d’élimination du carbone.

Déploiement de nouvelles technologies 

De plus, le renforcement de la confiance des investisseurs à l’égard des instruments liés à la durabilité pourrait contribuer à un développement plus large du marché. Angie Walker, de Chainlink, a donné un exemple de la façon dont son entreprise utilise la technologie de grand livre distribué et l’imagerie géospatiale pour vérifier le travail à l’appui d’une émission d’obligations liées à la durabilité et évaluer la réduction des émissions de carbone par l’émetteur au fil du temps.

Ee Fong Soh de DBS Bank a expliqué comment son entreprise explorait l’intelligence artificielle (IA) générative, un type d’intelligence artificielle qui crée du nouveau contenu en tirant des leçons des modèles de données existants, afin de soutenir les tâches des services de valeurs mobilières associées à la détection de la fraude ou des anomalies et à l’analyse du flux de travail.

Signaux forts et cohérents en matière de politiques

La COP29 qui aura lieu en novembre porte à réfléchir aux défis et aux occasions liés aux politiques. Les décideurs pourront établir un ton d’engagement à l’égard d’objectifs communs d’énergie zéro.

Certains acteurs sur le marché se sont posé des questions au sujet des niveaux d’engagement des économies mondiales à atteindre les cibles d’ici 2050. Ces doutes peuvent entraîner des retards ou une réduction des investissements dans les efforts de décarbonisation. De plus, l’absence de signaux forts et cohérents sur le plan des politiques aujourd’hui peut avoir pour effet de faire augmenter plus tard les coûts d’élimination du carbone.

Avec les bons signaux politiques, l’innovation dans les finances et la technologie peut contribuer à faire progresser la transition énergétique. 

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Jonathan Hackett Premier directeur général et chef, Finance durable, BMO Marchés des capitaux

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